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Urgence délicate

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Message par Joshi Lun 20 Sep - 23:15



Deux brigadiers, Judikhael et son filleul Morgan, qui étaient affectés à une escouade de refoulement près du sapientia, se sont retrouvés à escorter une blessée grave, la jeune Irène Cray nouvellement arrivée, et le médecin Anna Heidelberg qui l'a retrouvée inconsciente. Revenus au sapientia, contre toute raison, les voilà en bien mauvaise posture : Anna tentant de soigner et ranimer Irène, du moins suffisamment pour qu'ils puissent regagner ensuite le bunker numéro 3 destiné aux retardataires ou aux brigadiers des escouades de refoulement, et les deux brigadiers tentant de retenir les créatures qui sont déjà aux portes de la petite salle de soin où ils se sont réfugiés.

Vont-ils réussir à se sortir de cette mauvaise passe ? Vont-ils réussir à rejoindre le bunker qui leur est destiné ?

Vous le saurez bien assez tôt...
Joshi
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Message par Anna Heidelberg Mar 5 Oct - 0:14

Sauvées. Un très très court instant, une étincelle d'un sentiment ressemblant vaguement à de la gratitude réchauffa le coeur de pierre du Glaçon de Souabe, le temps de récupérer son panache ordinaire et de se retrouver à penser que franchement, ils auraient pu aller plus vite, bon sang. Tout le monde n'est pas armé de gros joujoux à gâchette permettant de venir à bout de ce genre de petites bêtes, après tout. Et le rôle numéro un de la brigade Impériale, jusqu'à nouvel ordre, était surtout de.... comment dit-on déjà... ah oui, de protéger les gens. Mission accomplie, ou presque. Après tout, Irène était dans un bel état... enfin, si on était assez tordu pour trouver un quelconque charme à des chairs déchirées et à des flaques de sang. En d'autres termes, c'est pas gagné.

Et soudain, LE mot. Anna. Son prénom. Il avait osé ! Voilà plus de soixante ans qu'elle vivait à Nosco, et certains, plus âgés qu'elle, n'avaient toujours pas compris qu'elle exigeait qu'on l'appelle par son nom, si possible accompagné de son titre ? Docteur, Docteur Heidelberg, Mademoiselle Heidelberg, au fond, peu lui importait tandis que le terme était l'un de ces trois-là. Mais non, il avait préféré l'appeler Anna. Ce n'était même pas un réflexe. En un demi-siècle. Lamentable. Vraiment lamentable. Mais bon, elle n'était pas trop en mesure de dicter ses conditions. Elle attrapa l'arme au vol, l'épaula, tira, se débarrassant d'une Créature un peu trop entreprenante à son goût (et connaissant le caractère frigide de la doctoresse, il lui en fallait bien peu pour qu'elle trouvât quelqu'un trop entreprenant), tandis que les deux brigadiers se mettaient un peu plus activement à assainir les lieux.

Le diagnostic. Parfois, elle admirait vraiment Judikhael Wienfield. Elle se demandait vraiment s'il était utile qu'il l'examine sachant qu'elle-même était médecin de profession, et qu'elle savait encore reconnaître une égratinure d'une crise d'appendicite. Parfois, il l'agaçait vraiment. Pas que parfois, d'ailleurs. Souvent. Et rien que pour ça, elle comptait bien lui rappeler, une fois la crise passée, qu'il n'était pas une exception, et qu'une situation d'urgence où il pouvait affirmer sa suprématie de chef de guerre ne l'empêchait pas d'user de la plus élémentaire des politesses. Non mais.

Et en plus, il doutait de ses compétences. Comme si les infractions précédentes à son code d'honneur personnel ne suffisaient pas, il fallait encore qu'il en rajoute une couche. Pour un peu, et si elle n'avait pas été aussi froide ni la situation aussi grave, elle aurait bien volontiers piqué une crise. Sa crise. Vexée, mais faisant passer la santé de sa filleule (après tout, il était un petit peu coupable quand même, le docteur Anna Heidelberg) avant son honneur, elle se passa de tout commentaire. De toute façon, il ne lui laissait pas le temps de répondre et se dépêchait déjà d'entrer dans le hall central du Sapientia.

Le suivant, presque au pas de course (dans ce genre de cas, elle arrivait à oublier jusqu'à sa démarche digne, ce qui n'était pas peu dire), elle entra dans le bloc opératoire, coeur du bâtiment. Un endroit relativement protégé. J'ai bien dit relativement, car il n’était pas à l’abri des Créatures non plus… il ne l’était que pour quelques minutes, heures peut-être, en fonction de la résistance des deux brigadiers et de la gravité de l’état d’Irène. Laissant Judikhael Wienfield poser sa protégée sur la table, à plat ventre, Anna s’empressa d’enfiler une combinaison stérile. Même en cas d’urgence, ne jamais rien laisser au hasard. Surtout pas les risques d’infection. Règle numéro un.

Une fois la patiente installée sur la table, Anna prit de grands ciseaux et trancha les vêtements sanguinolents d’un geste précis, dégageant les plaies. Elle ne put retenir une grimace à la vue de l’étendue des dégâts. Du sang sur tout le dos, les muscles de la colonne vertébrale déchirés, probablement une ou deux côtes cassées. Fort heureusement la colonne en elle-même n’avait pas été atteinte, bien qu’un des poumons soit perforé. Rien qui ne change donc trop de l’ordinaire, dirons-nous… Sans hésiter outre mesure, le médecin s’empara du matériel, désinfecta les pourtours des blessures, aspira le sang pour y voir plus clair, et commença à opérer.

A côté d’elle, la bataille des brigadiers contre les créatures faisait rage. On entendait des coups de feu, des borborygmes inquiétants prouvant que de temps en temps, l’une des créatures venait à se ramasser un solide coup en plein corps, ou d’autres borborygmes plus agressifs signalant leur retour à l’attaque. La mitraille ne cessait pas pour autant, de part et d’autre. Comme si ni l’un ni l’autre des deux camps ne voulait en démordre et se battrait jusqu’au bout. Et à dire vrai, c’était plus ou moins le cas…

Des cris, encore et toujours. Mais elle commençait à en faire abstraction. Elle devait se concentrer au maximum sur le monde qui l’environnait, sur les blessures dont souffrait Irène et qu’il fallait à tout prix soigner dans les plus brefs délais et de la meilleure façon possible. L’hémorragie avait cessé, la petite était plus ou moins sous contrôle. La transfusion de sang synthétique prenait du temps, néanmoins, et malheureusement elle s’avérait nécessaire. Pourrait-on la transporter avec les pochettes ? C’était à voir. Ce serait préférable, mais ne manquerait pas de comporter des risques… La sortir du milieu hospitalier sans aucun plan B, c’était foncer droit dans le mur. Et quel mur.

Mais on ne pouvait pas non plus la laisser seule, ni prendre tout le temps qu’on voulait pour en finir avec cette intervention. Moins on tardait, mieux on se portait, et plus on avait de chances de se porter bien longtemps, ou du moins, de ne pas mourir trop vite. Et qui sait, peut-être, d’en réchapper. Les mains rougies de sang de la doctoresse s’emparèrent de solutions antiseptiques à l’odeur écoeurante. Dehors, les cris continuaient. Le vacarme de la bagarre n’était pas vraiment ce qu’elle préférait, ça ne l’aidait pas à se concentrer du tout, mais il faudrait bien faire avec.

Patiemment, le Glaçon recousit les plaies, observa les graphiques de l’électrocardiogramme et de l’électroencéphalogramme. Stable. Enfin, si on voulait, quoi. Pour une gamine de cette carrure (à peine plus épaisse que la sienne propre, précisons-le), elle était assez résistante, quand même. Si la situation n’avait pas été aussi urgente, Anna se serait lavé les mains avec soin tout en formant un bon pronostic très positif, dix jours de repos et il n’y paraîtra plus du tout. Sauf qu’on était dans une situation urgente, qu’elle n’avait personne à qui dire ses pronostics, et que les dix jours de repos, elle ne les avait pas en vue…

Elle retira ses gants de latex d’un geste énergique, ne prit pas le temps de retirer sa combinaison tachée de sang, et ouvrit la porte du sas menant à la salle d’opération. Après avoir traversé le couloir de sécurité (le Sapientia était assez sécurisé de ce côté-là), repris son arme alpha et l’avoir épaulée, Anna ouvrit la porte et tira deux ou trois coups dans la masse de choses hideuses qui pouvaient bien trainer dans le coin. Puis, profitant d’un court instant de répit, elle se tourna vers les brigadiers.

- Terminé, messieurs. Aucun de vous n’est blessé ?

Sous entendu, si vous l’êtes, signalez-le, vous êtes au bon endroit pour une partie de « jouons au docteur ». Non mais, il n’aurait plus manqué que ça : une fois arrivés au bunker des retardataires (autrement dit une perspective qui ne réjouissait pas vraiment notre médecin), que quelqu’un lui dise «docteur, je ne voulais pas perdre de temps là-haut, mais j’ai le crâne fendu en deux, les viscères arrachées, trois poumons perforés et quatre jambes cassées. » ca, c’était typiquement le genre de truc qui parvenait à la mettre en rogne en deux secondes et trois centièmes top chrono. Les attitudes ridicules auxquelles elle avait déjà eu droit de la part de ces gens d’armes chevronnés, certes, et dévoués à la cause de leur cité, mais par moments tellement crétins ou imprudents que ça en devenait comique… après coup, car sur le moment même, elle avait envie de tout sauf de rire.

En attendant les réponses des deux messieurs, elle les scruta de son regard dur et froid ordinaire, le regard du médecin purement professionnel qui cherchait la faille dans l’être humain… a fortiori dans le patient, dirons-nous. Les armures alpha étant tout sauf une bonne aide dans ce genre de cas, le docteur Heidelberg renonça plus ou moins à sa séance de diagnostic mystère, et, avisant une ou deux Créatures un peu trop proches à son goût, tira. La première décharge d’ondes rata sa cible et alla s’écraser dans un des murs de la bâtisse blanche, la deuxième atteignit sa cible au bras. Et zut. Comme quoi en matière de tir, elle était encore très loin d’être une experte, malgré tant d’années passées à Nosco à se faire tirer dessus et à tirer sur les autres avec de jolis joujoux capables de faire bobo… Un troisième tir toucha dans le mille, avant qu’elle ne retourne la tête vers les deux brigadiers.
Anna Heidelberg
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Message par Judikhael Wienfield Sam 9 Oct - 10:47

Judikhael laissa alors Anna vaquer à ses occupations pour lui-même tenter, avec le petit lutin bleu, de repousser le plus longtemps possibles les créatures. Il ne savait combien de temps ils pourraient tenir à seulement deux contre... contre elles toutes. Trop nombreuses pour les compter en fait. Mais il espérait qu'Anna ferait vite. Non pas qu'il remette ses compétences en doute, mais les médecins avaient parfois cette fâcheuse tendance à oublier le sens des réalités. Comme quand ils lui demandaient de prendre 1 mois de repos par exemple... comme récemment Anna avait eu le culot de le lui dire. Comme si son poste de commandor le lui permettait. Ou comme lors d'une bataille où ils étaient tout fait capables de prendre tout leur temps pour recoudre une plaie...

Bon d'accord la plaie d'Irène devait être bien plus complexe à soigner pou qu'une simple suture règle l'affaire. Mais il priait tout de même Joshi et tous les Oubliés, qu'Anna ne perde pas ce sens des réalités et fasse vite. Il sentait que leur situation était plus que précaire. même s'ils avaient alors l'avantage du terrain, le goulot étranglé que formait la porte empêchant ses satanés créatures de déferler toutes en même temps et de les submerger, ils n'arrivaient qu'à les repousser. Et à en tuer une de temps à autre. Pur coup de chance souvent quand une s'effondrait... Ils n'avaient eu affaire pour l'heure qu'à des xénomutants, mais Judikhael avait vu à l'autre bout du couloir derrière la porte des damnées enfin apparaître. Peut-être même une ombre. C'était assez difficile à évaluer dans cette semi-obscurité. Même si les couloirs étaient jonchés d'halogènes et autres lumières de secours, elles étaient bien trop espaces pour offrir une luminosité suffisante. Et les ombres dansaient alors si vite sur les murs qu'il était parfois bien difficile de tout distinguer. Ils avaient bien leur capteur thermique et autre, mais mis à part leur dire que le couloir grouillait de créatures en tout genre, ils ne leur donnaient pas de plus amples informations, comme submergés par le nombre en un lieu si petit...

Sans doute devaient-ils être les derniers, du moins les derniers vivants, au sapientia. Les créatures devaient donc se concentrer sur eux, dernières chairs humaines détectables et sans doute fort délectables pour elles. Mais quand bien même la situation devenait de critique à désespéré de minute en minute, Judikhael donnait tout ce qu'il avait et plus pour repousser encore et encore l'assaut, et sentait le petit lutin bleu lutter aussi de toutes ses forces à ses côtés. En cet instant, il sentit une bouffée de fierté envers son filleul. Sacré garçon. il ne payait pas de mine comme ça, mais il en avait dans les tripes !

- Terminé, messieurs. Aucun de vous n’est blessé ?

La voix d'Anna le sortit de ses pensées et de son mode combat intense. Il ne se tourna toutefois aucunement vers elle, et lui répondit simplement d'une voix monocorde et rauque, un peu essoufflée :

- Pas de blessure de mon côté.

Il jeta un coup d'oeil au gamin, qu'il avait vu par deux fois au moins se tenir les côtés lors d'un mouvement trop brusque.

- Par contre je crois que le gamin a été touché, ajouta-t-i vivement, tout en reportant son attention sur les créatures qu'il repoussa d'une autre salve bien placée. Mais peut-être cela pourrait-il attendre que l'on soit au bunker ? Tenta-t-il, presque désespéré de devoir tenir encore un peu contre la masse qui s'agglutinait de l'autre côté de leur petite salle.

Et comme pour confirmer sa pensée présente, son arme sembla tomber en rade. Alors qu'il voulait tirer une énième salve, celle-ci refusa de sortir. Chargeur d'ondes alpha vide, constata-t-il dépité, tout en la jetant à ses pieds. Son arme de poing alpha était elle aussi vide. Il n'avait plus d'armes à feu équipée en ondes alpha utilisable. Ne lui restait plus que son alphasword Y-2. Ce qui allait l'obliger à faire du corps à corps avec les charmantes bêtes qui grognaient près d'eux.

- Si vous devez le soigner ici, faîtes-le vite, ordonna-t-il d'un ton sec et sans appel, tandis qu'il tirait son épée, et se dirigea vers la porte, là où ils avaient réussi à cantonner le plus gros des créatures. Morgan, obéis à Anna, et pas le moment de rechigner.

Et sans même attendre de réponse, un coup d'épée venait déjà de s'abattre sur une créature non loin de lui. Puis un autre, et un autre, Judikhael enchainant autant que faire ce peut les coups, les ondes alpha ne se déchargeant qu'au toucher, permettant alors d'économiser le peu qu'il lui restait.
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Message par Morgan W. Karanth Jeu 21 Oct - 17:30

Il secoua la tête, lança un regard autour de lui, ignora presque royalement la demande, déposant sa père de saphirs sur la médecin, alors qu’il se montrait, pour la toute première fois, être le type le moins hésitant qui soit. Il secoua la tête à la négative, un regard particulièrement sérieux qui trahissait la timidité habituelle de ses traits.

« Non. »

Non, il ne se ferait pas soigné. Peut-être n’aurait-il rien dit s’il n’avait pas vu l’arme du commandor se décharger complètement. Peut-être n’aurait-il rien dit si le danger n’avait pas été si présent. Peut-être n’aurait-il rien dit s’ils avaient été plus nombreux. Mais tous ces peut-être, pour le moment, ne menait absolument à rien. Alors non, il ne rechignait pas, il fonçait. Et son parrain ne pouvait lui demander ça. Il n’avait tout simplement pas le droit de lui demander de le laisser tomber parce qu’il se pensait bien être un super héros de la trempe des plus puissants de Nosco. Et même si c’était le cas, il n’avait pas le droit de lui demander : « abandonne-moi. » C’était illogique. Impensable pour le petit lutin qui, malgré sa tendance à fuir ce qui l’effrayait, s’opposerait corps et âme à ce qu’on lui ordonnait, quitte d’en payer le prix.

Il brisa donc l’ordre, s’ignorant lui-même, ignorant tout, en fait. Et puis ce n’était qu’une grafigne, n’est-ce pas ? Il ne saignait même plus, à quoi bon risquer de perdre le très, très peu davantage qu’ils avaient, voir l’absence même de cette même avance sur les créatures ? Il ne pouvait faire ça. Il n’avait pas le droit de risquer la vie de la plus gravement blessée d’entre eux, soit Irène. Il n’avait pas non plus le droit de tout laisser reposer sur le dos d’un seul être. C’était simplement dans son devoir de risquer sa santé. Et sa vie n’était pas le moindrement en danger, après tout. Et tant pis si la médecin lui faisait la tête, il n’en avait que faire. Il glissa donc sa main sur une ceinture légèrement relâchée, qu’il n’avait pas vraiment pris la peine d’arranger avant de partir, tirant dessus, ressentant son armure contre lui, démontrant ainsi par la même occasion qu’il ne servait à rien pour le moment de protester contre lui.

Il s’avança précipitamment vers l’homme, lui dardant un regard qu’il n’avait encore jamais affiché, entre la certitude que lui avait raison de faire ce choix, même si on ne l’approuvait pas nécessairement.


« Vous n’êtes pas un super héros, que je sache. Vous n’avez pas le droit de me demander ça au risque de vous voir mourir pour une égratignure ? »

Sans doute l’homme ne le verrait jamais autant apte à faire couler des mots sur sa langue, alors qu’il s’interrompait abruptement pour tirer quelques décharges qui se faisaient à présent bien plus rare, les économisant au maximum.

« Ne me demandez même plus ce genre de choses ! C’est comme si vous me demandez de vous laisser mourir seul au combat. C’est impensable. Vous vous arrêteriez pour si peu, à ma place ? »

Il perçu du coin de l’œil un endroit où elles avaient décidées de se regrouper davantage et s’avança, près d’elle, si près dans l’attente de leur approche que la griffe de la première du bord failli bien lui arracher un œil tant il n’en passa pas loin. L’arme tira et une telle proximité lui permis d’en happer plus d’une à la fois, dégageant momentanément le passage, par la même occasion.

*Les Brigadiers existent pour protéger ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes. Et je suis toujours apte à le faire. Pourquoi arrêter maintenant, diable… Tant pis s’ils m’en veulent.*

Il n’en faisait qu’à sa tête et pas moyen de s’opposer à lui ou de l’agripper pour le tirer en arrière, il s’était acculé contre un mur, les attirant, observant et attentif à tout ce qui se passait près de lui. N’allaient-elles pas disparaitre au levé du jour, comme un mauvais rêve ? Devraient-ils tous périr là et maintenant ? Y aurait-il seulement du secoure ? Il en doutait, mais aimait l’espérer secrètement et silencieusement.

Morgan W. Karanth
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Message par Anna Heidelberg Jeu 4 Nov - 15:24

[note : je me permets de PNJiser légèrement Judikhael et Morgan pour clôturer l’intrigue en un seul post. Si cela vous pose un problème, envoyez-moi un mp ^^]

En dépit des dires du commandor, le jeune brigadier semblait tenir sur ses pattes et être capable de survivre au trajet. Du moins, c’était ce qu’il disait, et au vu de la situation exceptionnelle, Anna n’allait pas s’esquinter à aller vérifier ses dires en lui demandant de se déshabiller, de retirer en plus son armure alpha, avant de l’ausculter à poil tout le monde tandis que la belle Irène était en train de clamser tout à son aise. Non, vraiment, elle n’allait pas perdre de temps. Et tout le monde sait bien que pour un médecin, le temps, c’est quelque chose d’extrêmement précieux.

Un très court instant, Anna jaugea du regard la situation qui était maintenant la leur. Ils étaient quatre, dont une demoiselle inconsciente et un brigadier légèrement blessé. Elle-même serait visiblement incapable de porter Irène, la demoiselle pesant probablement plus lourd qu’elle-même (en dépit de sa minceur). Il restait bien Judikhael, mais des quatre, c’était lui le plus expérimenté et certainement le plus doué en matière de combats. Or, on aurait besoin de ses compétences à coup sûr pour se frayer un chemin jusqu’au bunker trois. Donc…

Au fond, la solution était simple, mais risquée. Elle prit l’arme que Judikhael lui avait lancée, vérifia machinalement le chargement qu’elle contenait, puis la garda contre elle, le regard dur. Elle se tourna vers Morgan sans même esquisser un sourire, incapable qu’elle était d’esquisser quoi que ce soit qui ne ressemblât à une grimace dans ce genre de situations. « Brigadier, puis-je vous demander de porter mademoiselle Irène Cray jusqu’au bunker ? Je n’en serai personnellement pas capable, et nous aurons besoin des compétences du commandor. » Le ton péremptoire sur lequel tout ceci avait été dit ne laissait vraiment place à aucune contestation, ni même, à vrai dire, à une légère protestation. Non, les choses en seraient ainsi, point final. De toute façon, elles ne pouvaient en être autrement.

Immédiatement après, comme si elle n’attendait pas la réaction de Morgan (et le fait était qu’elle ne l’attendait pas, préférant se consacrer à autre chose de plus important, telle que leur survie à tous les quatre, par exemple ?), la doctoresse armée jusqu’aux dents engagea le combat avec les Créatures qui n’avaient évidemment pas eu la courtoisie d’attendre la fin de leur conciliabule pour reprendre leurs manœuvres d’approche. Les éclairs bleus d’ondes alpha fusèrent dans l’air étouffant, tandis que les quatre Oubliés se frayaient un chemin tant bien que mal, Morgan portant Irène cahin-caha, Judikhael en mode prédateur activé les cinq sens aux aguets et le sixième fort occupé à élaborer toutes sortes de conjectures concernant leur possible survie. Prenant leur courage à deux mains et leur arme dans la troisième, Judikhael et Anna parvinrent à protéger juste assez les deux autres pour qu’ils parviennent à sortir du Sapientia sans trop d’encombres. Indemnes. Ou du moins dans le même état qu’avant leur départ. Enfin, jusqu’à présent…

Le hall, puis les escaliers dérobés défilèrent sous leurs bottes tandis qu’ils veillaient à courir juste assez vite pour ne pas finir croqués en sandwich pour le dîner d’êtres immondes, et juste assez lentement pour ne pas rouvrir les plaies suturées en catastrophe de la demoiselle, ni faire empirer celles de son porteur (qui ne semblaient pas bien sérieuses. En tout cas, Anna était ravie : une chochotte en moins !), et tant bien que mal, ils parvinrent au bunker. Tandis qu’elle se mettait le dos à la porte, en queue du groupe, prête à exploser la première bêbête qui aurait la bonne idée de les approcher un peu trop, elle eut la surprise d’entendre Judikhael pester dans son casque. Et les jurons qu’il laissait échapper étaient tout, mais alors tout sauf propres à l’ouïe. Si sa maman avait été là, probablement se serait-il fait rincer la bouche au savon… Bref. Anna eut le tort de tourner la tête un instant de trop, voulant savoir ce qui se passait. Une Créature en profita pour lui infliger une profonde estafilade de la tempe à la lèvre, qui fit grimacer notre médecin sans pour autant qu’elle ne perde trop son sang froid. Elle serait défigurée quelques jours, voilà tout. Et elle avait mieux à faire que tous ces autres qui s’amusaient à geindre pendant des heures et des heures et à appeler au secours pour une écorchure.

Judikhael repartit dans une conversation téléphonique avec les plus hauts gradés que lui. Le commandor de la section nettoyage. Le haut commandor. L’Impératrice. Sujet de la conversation : m*rd*, on est coincés avec un médecin devant votre porte, ouvrez bon sang ! Vous ne voulez pas perdre autant de bons, voire d’excellents éléments (un commandor, un brigadier prometteur, un chercheur et un médecin) d’un seul coup, si ? Visiblement, les autres faisaient quelques difficultés. Oui, mais c’est une dérogation difficile à obtenir, je ne suis pas en position de vous l’octroyer, Commandor ; allez voir mon supérieur Untel. Voilà grosso modo ce qu’avaient sortis le Commandor de Nettoyage (merci Ludovic !) et le Haut Commandor. Restait l’Impératrice. Qui fort heureusement ordonna, et visiblement d’un ton sec au vu de la raideur qui s’empara subitement de Judikhael (« Aïe ! Mes oreilles ! »), de rouvrir les portes. Exceptionnellement.

Inutile de préciser avec quelle vélocité le quatuor s’engouffra dans le bunker, fermant d’un coup sec au nez des Créatures les plus intrépides le lourd battant de fer. Et pan dans ce qui leur sert de dents ! Tandis que les bêbêtes allaient s’écraser le tarin sur la porte du sas, Anna soupirait lourdement. Ouf, enfin en sécurité. L’adrénaline retombant, elle n’en ressentit que plus la douleur qui pulsait dans sa joue. Un regard autour d’elle lui rappela néanmoins qu’elle avait un rôle à jouer, et pas des moindres. Celui de soigner les blessés. Un regard autour d’elle lui rappela que non, définitivement, tout le monde n’était pas encore arrivé. Excepté les quelques brigadiers chargés d’escorter l’Impératrice et le reste de la crème de la crème de la cité des Oubliés, il n’y avait personne dans le bunker des retardataires.

Saisie d’un pressentiment, Anna se mira dans la première surface réfléchissante qui lui tombait sous la main. Ce n’était pas vraiment un miroir, juste une porte métallique, mais ça marchait tout aussi bien. Elle examina sa blessure avec une grimace, puis n’hésita pas un seul instant à s’emparer d’une seringue d’anesthésiant, ni à se l’enfoncer dans la joue… Pas plus qu’elle n’hésita à s’appliquer quelques points de suture rapides, histoire de stopper toute hémorragie, avant d’être parfaitement d’attaque, ou presque (mais on ne pouvait pas tout avoir), pour s’occuper des blessés. Et au vu de l’attaque, il risquait d’y en avoir un fameux paquet.

Et comme souvent en matière médicale, son pressentiment ne l’avait pas trompée. A peine avait-elle eu le temps de retrouver deux ou trois sensations dans sa joue meurtrie que se rouvrirent une seconde fois les portes du bunker, pour laisser entrer des équipes… et du sang, bien évidemment, sinon c’est pas drôle. Vous comprenez pourquoi Anna aimait l’action, maintenant ? Non ? Eh bien elle non plus. Quoi qu’il en soit, elle avait choisi sa destinée, il était donc temps pour elle de passer à l’action ! En plus, elle n’avait pas de clopes ici, misère de misère… Ni de vodka… Ouais bon, heureusement qu’elle n’avait pas d’alcool sous la main, sinon elle aurait pu faire de drôles de dégâts, au fond comme en surface.

Elle passa une combinaison par-dessus ses vêtements, se désinfecta les mains et désinfecta ses outils chirurgicaux tout en grognant contre le mauvais équipement de ces bunkers, comme si on avait besoin d’autant de bardas au Sapientia alors que le plus gros des opérations d’importance capitale était effectué dans les bunkers. Parfois, la logique des dirigeants lui échappait (sûrement une conséquence de son état de scientifique), mais comme ils étaient les dirigeants, elle ne se permettait pas trop de commentaires, sauf les commentaires inarticulés comme ceux qu’elle marmonnait présentement dans son absence de barbe.

En même temps que cela, la doctoresse faisait mentalement le tri des blessés, du plus grave au plus léger, du plus urgent au moins urgent. Oh, au fond, il n’y en avait pas tant que ça… Mais voilà, elle était le seul médecin du coin. Bien sûr, il y avait l’Impératrice, qui avait dans une vie noscoienne antérieure été biologiste. Mais depuis le début de son règne, elle ne pratiquait plus que la théorie. Et c’est bien connu, la théorie, c’est pas vraiment pratique. Sans compter que Sa Majesté ne s’abaisserait probablement pas à soigner ses propres sujets… Donc non, mieux valait ne pas trop compter sur elle. Ou plus exactement, mieux valait ne même pas lui en parler, histoire de ne pas perdre de temps.

Anna rassembla autour d’elle tout ce qui pouvait constituer une équipe technique valable. Bien qu’elle soit seul médecin à bord, il y avait également dans l’assistance deux ou trois chercheurs en biologie et en cybernétique, de quoi contrôler les instruments ou inspecter quelques plaies. Il y avait également trois infirmiers du Sapientia affectés là comme à l’ordinaire dans ce genre de missions, qui eux allaient pouvoir servir à recoudre, panser et désinfecter les bobos minimes, rebouter quelques fractures et apaiser les gens trop choqués. Quoique, cette dernière tâche pouvait bien être effectuée par le commun des anciens de la ville, mine de rien…

Sitôt dit, sitôt fait ! Anna n’était pas vraiment du genre à s’encombrer de principes tels que « ils ne sont pas médecins comme vous, docteur Heidelberg » (ou pire : « ils ne sont pas médecins comme toi, enfin, Anna ! »), « franchement, on a autre chose à faire comme se tourner les pouces en attendant le retour au calme et que les imbéciles de la section informatique bougent enfin leurs claviers », ou encore « qu’ils se débrouillent tout seuls ! » Non. Anna avait beau être du genre froide, professionnelle et méthodique (certains disaient même sans cœur), elle n’en était pas inhumaine ni totalement crétine pour autant.

Oh, bien évidemment (comme toujours dans ce genre de situations), certains réchignèrent à rendre ce service à leurs jeunes concitoyens (je ne parle pas du personnel médical, qui lui, se dévouait comme toujours à sa tâche), mais avec l’Impératrice et son côté tyrannique dans le même bunker qu’eux, on va dire que les récalcitrants s’empressèrent de se montrer dévoués. Pour une fois, il fallait bien reconnaître que sa présence n’apportait à peu près que du bon… Comptez sur la patronne pour n’être ni éraflée, ni abîmée (bon d’accord, les autres brigadiers et membres de la cité avaient pris pour elle, mais ça, c’est une autre affaire), ni même ne fut-ce qu’un tout petit peu choquée par la tournure des événements. Elle était donc d’un calme olympien, ce qui ne contribuait pas peu à rassurer les troupes.

Excepté cela, pour Anna, le temps était venu d’officier. Un terme qui la réjouissait un peu plus que d’habitude (mais d’habitude, il n’y avait pas d’attaque de Créatures non plus). Elle se désinfecta les mains une fois de plus, prépara les outils nécessaires, se sourit en-dedans pour se donner un brin de courage, puis se glissa dans la salle du bunker réservée à ce genre d’opérations (au double sens du terme) réparer les dégâts. Ce fut tout d’abord au tour d’un quelconque brigadier d’évacuation à deux doigts d’y passer, et qui, en effet et en dépit des efforts de notre demoiselle, y passa, repassa, et trépassa finalement. Rest In Peace.

Ce furent ensuite aux tours d’autres types et nanas en tous genres, certains survécurent, d’autres pas, d’autres restèrent dans le coma plus ou moins longtemps, bref, la routine habituelle. Au moins, Anna pouvait dire avoir tout fait, tout ce qui était en son pouvoir. Et au reste, les morts, ce n’était pas le truc le plus grave à Nosco, il y en avait à chaque attaque, et principalement dans les équipes de refoulement ou dans les civils. Inutile de trop se formaliser des décès, donc. De toute façon, elle avait l’habitude, et les autorités aussi…

En dépit des morts (pas plus nombreux que la dernière fois, ne me faites pas écrire ce que je n’ai pas écrit), il y eut des survivants. Bah oui, la vie est une loterie, on le sait, y’a des chanceux qui survivent aux attaques, souffrent quelques heures/jours/semaines/mois et s’en sortent, ceux qui souffrent quelques secondes/minutes/heures/jours, et meurent ; et ceux qui ne souffrent pas en trépassant. Et puis il y avait les indemnes, mais ils n’étaient pas nombreux. L’Impératrice, un ou deux brigadiers, quelques haut dignitaires… Voire plusieurs autres personnes si on comptait que les « simplement éraflés » dont Anna faisait partie s’en sortaient indemnes.

Après de longues heures d’opérations, Anna, shootée à la caféine synthétique mais tâchant de rester maîtresse d’elle-même (et si possible consciente) pour arriver à la fin de ses soins sans faiblir, vit enfin le terme de son long martyre. Crevée, elle l’était, littérairement, et si ses mains continuaient à officier avec le même soin détaché de tout qu’à l’ordinaire, cela faisait longtemps qu’elle agissait machinalement, suturant les plaies mécaniquement sans plus faire attention à rien. En résumé, elle était complètement vannée. Une fois le dernier point fait, elle se précipita presque sauvagement sur la douche, se rinça copieusement à l’eau glacée pour retrouver le contrôle de ses sens, but encore quelques tasses de caféine soluble, prit quelques minutes de repos avant de se redresser, combative, de faire un dernier tour pour s’assurer que tout allait bien, qu’elle n’avait rien oublié, que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes… Bref, la totale.

Une fois cela terminé, elle prit son ordinateur et tenta de se connecter au réseau. Raté. Visiblement, c’était loin d’être réglé, espérons que les informaticiens allaient se hâter de réparer tout ce désordre ! Parce qu’elle n’allait pas pouvoir faire survivre les survivants de la boucherie durant des jours ou des semaines, elle… Et puis parce qu’elle n’aimait pas tellement rester enfermée. Enfin, ça, ce n’était qu’un détail égoïste, mais égoïste, Anna Heidelberg l’avait toujours été. Sa seule grande force, d’ailleurs.

Peu à peu, le temps commençait à passer, lentement, glissant sur le sang et les cadavres, les corps de créatures, il se coulait gentiment sur l’horloge, faisant doucement tourner l’aiguille. Le temps passait, lentement… sûrement… trop calmement certainement… Et on s’ennuyait à mourir dans ce bunker coincé quelque part au fond de souterrains vétustes bardés d’ondes alpha, ces lieux humides et hostiles… Non, il n’était pas agréable de rester là, vraiment pas, et en d’autres termes, l’ennui commençait à lui peser au système. Pestant contre l’existence des créatures dans son for intérieur, Anna Heidelberg passa le rôle de garde-malade à quelques volontaires, et alla s’allonger un court moment (enfin, court… Ceci est extrêmement relatif) tandis que le reste de la population noscoienne survivante s’activait à d’autres occupations…
Anna Heidelberg
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Message par Joshi Dim 7 Nov - 1:03

L'équipe des quatre rescapés vient enfin de rejoindre le troisième bunker et a obtenu la dérogation, miracle, pour qu'on leur rouvre les portes. Toutefois même si une grande majorité des noscoiens sont enfin en sécurité dans les deux bunkers en fonctionnement, la tension est toujours présente : un grand nombre de blessés, un nombre assez importants de morts, beaucoup de questionnement quant à cette attaque plutôt dévastatrice et quant aux ondes alpha...

Bref, la tension monte dans les bunkers. Combien de temps devront tenir les noscoiens dans ces espaces confinés ?

Topic terminé.
Libre aux participants d'ouvrir d'autres sujets, hors intrigue, même si s'y rattachant,
dans le bunker pour faire évoluer leur relation à l'intérieur...


Conclusion de l'intrigue entière très prochainement
Joshi
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