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Il était une fois (Shane : MAIS VRAIMENT UNE !) à 5h du mat'... {Aaron}

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Message par Shane M. Lewis Sam 26 Mar - 17:50

    La soirée à trois s’était mal terminée. Elle avait connue une note finale qui sonnait faux, terriblement faux, et Shane en avait mal à la tête de cette harmonié brisée. Le départ précipité d’Aaron avait laissé un goût amer sur les lèvres de mon Brigadier. C’était acre, presque acide, s’en était presque indigeste, et plus il y pensait et plus ses entrailles se serraient, plus ça lui faisait mal. Sous ses doigts, ce qu’il touchait devenait âpre et rugueux. Lui qui était déjà si irritable, il était d’avantage irrité par tout ce qui l’entourait. Le moindre contact lui devenait difficile. Il se sentait mal dans sa peau. Il s’en voulait. Et il ne savait encore comment rattraper ce fiasco. Il avait vu cette pittoresque peinture d’une soirée heureuse pour le déménagement. Et il avait vu ce coup de pinceau y mettre des couleurs sombres, décolorant le tout au white spirit. C’était un terrible tableau soudain, et les larmes glissaient à la surface de l’œuvre, l’entachant de peine et de souffrance. Et l’odeur putride des remords le rongeait de l’intérieur.

    Si Shane avait trouvé le plus beau des réconforts dans les bras de son amant, il n’avait pas en être de même pour Aaron. Shane l’avait laissé partir, il n’avait su quoi faire ni quoi dire pour savoir ce qu’il pensait. Il avait compris, Shane l’avait lut dans ses yeux, et il en était tout retourné. Mais il n’avait pas compris ses larmes. Avait-il eu peur du regard de Silvio ? S’était il sentait haï et détesté ? A chaque fois qu’il y songeait, Shane se perdait dans mille et une questions auxquelles il ne pouvait pas répondre, et il se sentait frustré. Il ne savait pas quoi faire pour Aaron, et avait fini par se dire que le meilleur moyen de répondre à toutes ces questions qui l’envahissaient, c’était d’aller voir Aaron et de parler sérieusement. Mais comment parler d’un secret devant toutes ces caméras. Il ne le pouvait pas. Le lendemain, après avoir passée la nuit avec son Silvio, Shane ne convoqua pas Aaron au travail. Il lui laissait enfin une journée pour se reposer librement et réfléchir sur la soirée d’hier. Ca, c’était la raison officielle. L’autre raison, officieuse, c’est que Shane ne voulait pas revoir Aaron sans avoir pu discuter sérieusement avec lui. La première journée avait donc passé et le soir, Shane avait retrouvé les bras rassurants de Silvio. Mais il n’avait pas oublié Aaron, il ne voulait pas laisser tomber son apprenti.

    Il espérait qu’il n’avait pas vexé Aaron en le délaissant toute une journée, sans message aucun. Mais avait-eu vraiment le choix ? Lorsqu’il se coucha sagement le soit tout contre Silvio, il fermait les yeux et promis mentalement qu’il ferait quelque chose. Le lendemain fut une journée à marquer d’une croix dans le calendrier : Shane s’était levé à 5h du matin. Car oui, en dix ans, ça n’était jamais arrivée, sauf pour une alerte aux créatures mais Shane n’étaient pas suffisamment Sado-Masochiste pour dormir à points fermées lorsque les créatures envahissent la surface de Nosco. Bref, Shane était un oiseau de nuit. Il était fêtard et avait un mal fou à se lever le matin. Alors il fallait VRAIMENT que ça lui tienne à cœur pour qu’il décide de se lever aussi tôt. Il embrassa son Silvio qui dormait et alla s’habiller. Lorsqu’il quitta son appartement, ce fut muni de son ordinateur portable. Nosco était désert à une heure pareille. La lumière du jour n’était pas encore présente, et une légère brume recouvrait la ville d’un manteau humide. Enfin, Shane ne pouvait que l’imaginer puisqu’il n’allait pas dehors. Il descendit de deux étages, sont ordinateur allumés calé contre son ventre. Il tapait sur les touches à cette même vitesse qu’avait un informaticien expérimentée. Et il arriva devant la porte de l’appartement de son apprenti. Il aurait peut-être mieux valu toquer, mais non. Shane ne voulait pas s’attarder dans le salon, il voulait un endroit au calme, sans caméra.

    On entendit un clic et la porte s’état déverrouillée d’elle-même. Shane la poussa. Joshi bénisse Oméga ! Depuis que Shane pouvait errer sur Oméga à volonté, toutes les portes lui étaient ouvertes. Il entrait donc dans l’appartement d’Aaron après avoir forcé informatiquement sa porte. Il posa son ordinateur portable sur la table et prépara un petit déjeuner à Aaron. Oui, vous avez bien compris, un petit déjeuner préparé par les petites mains de Shane. C’était en fait, le moyen d’avoir une excuse pour entrer dans la chambre d’Aaron aux yeux des caméras. Il rangeait son ordinateur dans sa sacoche et passa la lanière de cette-ci à son épaule. Et il pénétra dans la chambre d'Aaron, plateau dans les mains. Il avait laissé sur le canapé un étrange objet électronique, ni plus ni moins qu’un brouilleur de son afin que cette conversation demeure secrète. Il ferma la porte derrière lui et posa le plateau sur la table de chevet. Il tendit une main et la posa sur l’épaule de son apprenti pour le secouer doucement, le réveiller avec la tendresse d’un père.

    « Aaron, réveille-toi. Lève-toi, mange et habille-toi. »

    Des ordres, les uns après les autres et puis il s’écarta de lui, marcha d’un pas lent vers la fenêtre, ouvrit les rideaux d’une vingtaine de centimètres. Il ne faisait pas encore vraiment jour, juste une faible clarté, un rayon passait déjà dans la chambre, la sortant de l’obscurité complète. Il restait néanmoins une pénombre profonde. Il n’aurait vu voir le moindre détail du visage de son apprenti de la sorte. Il regardait au dehors, pensif, attendant qu’Aaron daigne sortir du sommeil, mange et s’habille comme Shane lui en avait fait la requête. Comment aborder le sujet ? Comment avancer sur ce terrain mouvant ? Shan se sentait angoissé et pourtant, il faudrait bien qu’il s’atèle à cette tâche. Il ne pouvait pas rester éternellement en froid avec son apprenti. Il l’aimait bien, le blondinet, c’est pourquoi il ne comprenait pas. Il voulait être certain. Shane avait dit à Silvio songer qu’Aaron avait compris ce qui se tramait entre eux, mais rien de plus. Aaron était parti si vite ce soir là, qu’il n’avait pu mettre les choses au clair.
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Message par Aaron Smith Lun 28 Mar - 20:01

Aaron n'avait pas quitté son lit, inconsolable. Il était submergé par un tas d'émotions embrouillées qu'il ne comprenait pas, comme un enfant pris en faute, comme un enfant puni injustement par la vie. En sortant de cette fameuse soirée qui, en réalité, n'avait été qu'un lourd fiasco, il avait couru dans son lit, s'était écroulé en pleurs, évacuant toute cette peur, cette amère déception, ce vide qu'il sentait en lui. On lui avait volé Shane. On lui avait volé celui qu'il considérait comme le plus proche de lui, son père, son frère... Pendant un temps, il avait pensé ressentir un peu plus, une attirance certaine. Elle était toujours là, mais tellement infime face à la pureté des sentiments qu'il avait pour son maître. C'était son guide. Rien d'inceste, là-dedans. Il aimait sentir sa peau, il aimait sentir son corps, mais il n'avait même plus envie d'aller plus loin. Il aurait eut l'impression d'avancer en terrain conquis.

Un terrain conquis par un autre qui, quelque part, lui ressemblait beaucoup, tout en étant son plus total opposé. Silvio Anthelmios, commandor de la brigade de la Guilde. Un haut gradé. Un petit blond aux yeux verts, musclé, nerveux et séduisant dans son genre. Brusque, peut-être. Un peu trop brusque. Et colérique, jaloux, juste effrayant... Aaron trembla en se remémorant le regard qu'il lui avait lancé. De pomme, ses iris étaient devenues noires, brûlantes, terriblement douloureuse pour le petit ange naïf et innocent qu'il était. Il y avait vu la haine, pour la première fois depuis qu'il était arrivé sur Nosco. Et cette haine était dirigée contre lui. Juste contre lui. Nouveau frémissement, et il l'avait chassé au profit du sommeil, profond et réparateur : là, au moins, il n'avait plus à penser à ses actes et à ces yeux. Il n'avait plus à penser que Silvio avait une relation avec Shane qui dépassait la simple amitié. Il n'avait plus à penser.

Mais bien vite, le matin arriva, douloureux. Il n'avait pas fermé les rideaux, et ses lentilles avaient sautées à cause des larmes, se perdant dans son lit... Il avait pleuré, de douleur cette fois, de rage et, pourtant, avait fini par retrouver ses précieuses protections. Après s'être levé. Après avoir lutté contre le battement douloureux qui martelait ses temps, la bouche serrée, frémissant, tanguant, il avait fermé les rideaux. Le noir de retour, il s'était senti mieux, et il avait utilisé son toucher pour parvenir à attraper ses lentilles, après moult recherches. Elles n'étaient pas cassées, Joshi merci. Il les nettoya, les mit sur ses yeux, alluma son ordinateur... Et constata qu'il n'était pas convié parmi les informaticiens... La douleur le prit dans la poitrine, l'étouffa, et il se prostra. Il ne devait plus pleurer, il l'avait déjà trop fait et, de toutes façons, il n'avait plus de larmes. Il resta donc comme ça, ses bras autour de ses genoux, dans une attitude enfantine reflétant bien sa douleur intérieure. Il avait perdu son maître, il avait perdu son seul accès à l'ordinateur, à la connaissance... Il ne voyait pas d'autres raisons de son renvoi, du refus de travailler. On ne voulait plus de lui...

« De toutes façons, j'aurais pas pu, il est déjà midi passé... »

Certes, certes. Il l'avait dit à voix haute pour donner plus de réalité, plus de sens à ces mots. Mais il n'en pensait pas un mot, et il avait conscience de ça. Shane l'avait abandonné. Shane le détestait, parce qu'il avait blessé Silvio. Parce qu'il avait blessé son homme, parce qu'il avait perturbé celui qu'il aimait. Mais POURQUOI aimait-il Silvio, pourquoi... Un frémissement, une détresse nouvelle, des larmes qui arrivaient, toujours plus nombreuses... Non, il ne devait pas pleurer. Il prit une longue respiration, ferma ses yeux, serra les dents... Et puis il alluma son ordinateur. Il allait traîner sur alpha, chercher des codes, travailler un peu... De toutes façons, il n'avait que ça à faire, seul son ordinateur aurait pu le consoler, lui qui était inconsolable. Alors, il se plongea dans l'écran, corps et âme, et chercha à progresser comme jamais, ne le quittant même pas pour manger. Une fois, il se leva, il pissa, et il but. Une fois en plus de 12 heures. A trois heures du matin, fourbu de fatigue, la tête douloureuse à cause du temps passé à regarder l'écran, il daigna l'éteindre. Dormir. Cette fois, il prit soin de remettre ses lentilles en place.

Abruti par le temps passé sur son écran, il s'endormit vite, d'un sommeil sans rêve, sans même songer à mettre son réveil. De toutes façons, on ne l'attendait pas le lendemain. Il n'avait plus de travail, plus de famille... Sans Shane, il se sentait seul. Il mordilla sa lèvre, grogna, roula beaucoup dans son sommeil, qu'il avait lourd. Si la moindre lumière l'en tirait, il était bien insensible au son, aussi ne réagit-il pas quand sa porte s'ouvrit. Ah, pauvre Aaron : tu fais un bien mauvais chien de garde ! Il n'ouvrit pas un oeil tandis que son maître cuisinait, malgré les bruits de vaisselle, malgré la délicieuse odeur qui se glissait dans ses narines, réveillant la faim terrible qui le tenaillait, suite à sa journée de jeûn. Il ne daigna sortir de son sommeil que quand une main gantée qu'il ne connaissait que trop bien le secoua, et déversa un léger flot de lumière dans sa chambre. Surpris, il se redressa, murmura d'une voix rauque et endormie, dans laquelle perçait un soupçon de stupéfaction :

« Shane ?! »

Ainsi, il ne lui en voulait pas tant que ça, il ne le boudait plus ?! La simple présence de son maître déversa un flot de bonheur dans le corps du petit ange, qui se sentit tout chose. Il avait faim, il avait soif, et il avait envie de faire un câlin à Shane... D'un oeil, il balaya la chambre, vérifiant que Silvio n'était pas là. Il ne voulait pas avoir droit à un nouveau regard destructeur s'il prenait Lewis dans ses bras, il ne voulait pas subir ça encore. Mais ils étaient seuls, bel et bien seuls. Alors, une fois rassuré, il se leva, se glissa devant Shane et le prit dans ses bras. Il posa sa tête dans son cou, contre son torse, respira son odeur, comme un enfant effrayé de l'avoir perdu, comme une gosse qui retrouvait son père après une longue absence. Oh, bien sûr, on aurait pu prendre ça pour autre chose. Mais il n'avait pas envie de feinter, de se retenir... Il se sentait tellement rassuré de le voir ici, chez lui ! Chez lui ?! Brusquement, il se recula, vrilla ses yeux verts dans ceux de son maître et, un immense sourire aux lèvres, s'exclama :

« Eeeeh, mais comment t'es rentré ici ?! »

Shane devait avoir pensé à tout, même au brouilleur de son. Alors Aaron s'exclama sans crainte, les yeux écarquillés de surprise :

« Tu... Tu as piraté ma porte ! Aaaaah, j'suis sûr que tu as piraté ma porte ! »

Il bondit en arrière, retourna sur son lit, sans cacher son bonheur enfantin de revoir son maître, engloutit un premier bout du déjeuner, affamé, et rajouta rapidement :

« Et si j'avais été en galante compagnie, hein ?! T'aurais été bien gêné ! »

Il sourit, prit une nouvelle bouchée, suivant docilement les ordres, et s'observa. Il était seulement vêtu d'un caleçon. Et il avait fait un câlin à Shane devant la fenêtre... Hum. Passons ce petit détail, et engloutissons allègrement ce repas offert, tout en lançant la conversation, puisque son maître avait l'air sacrément mal à l'aise :

« C'est délicieux... Bon, en fait, ça n'a aucun goût, mais c'est gentil quand même xD. Que me vaut cet honneur ? »
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Message par Shane M. Lewis Ven 1 Avr - 22:54

    Il y avait eu sur ses lèvres un léger sourire en entendant Aaron prononcer son nom de cette manière si surprise. Il ne s’était pas attendu à le voir. Shane notait alors le désespoir dans lequel son apprenti avait pu être hier alors que Shane ne l’avait pas convoqué à une quelconque formation. Ce n’était pas tant le fait que son apprenti prononce son prénom qui le rassurait. C’était d’avantage que le blond ne lui en voulait pas trop de l’avoir délaissé à son sort. L’autre aurait très bien pu mettre Shane dehors, mais bien loin de faire cela, Shane se retrouva avec Aaron dans les bras vêtu d’un unique caleçon. C’était… Peu commun. En fait le seul homme en caleçon que Shane eut jamais câliné, c’était bien Silvio. Et Joshi savait combien mon Brigadier tâchait de lui demeurer fidele envers et contre toutes les tentations masculines et féminines que l’on pouvait trouver à Nosco. Nul autre de mémoire, et Joshi savait combien elle était défaillante en ce qui concernait ce qui avait pu se passer avant Nosco. Oui, parce qu’il se demandait depuis quelques temps, si le Jefferson qu’il semblait avoir été autrefois, n’avait pas eu les mêmes penchants actuels de Shane. Car mon Brigadier avait noté des similitudes entre la vie de Shane et celle de Jefferson : tous deux des représentants de la loi, tous deux des hackers, tout deux des hommes habitués aux relations humaines. Il tapota néanmoins le dos de son apprenti pour le réconforter et lui dire qu’il ne l’abandonnait pas. Loin de lui cette idée, il ne tarderait pas à lui expliquer d’ailleurs.

    Mais il n’eut pas le temps d’en placer vraiment une, et c’était bien normal. Aaron lui demandait par où il était rentré. Shane aurait voulu répondre le lamentable mais pourtant réel : « bah… Par la porte. » Cependant, Aaron état un garçon très intelligent et comprendrait bien vite qu’il n’y avait pas d’autre moyen d’entrer dans une maison que part la porte. Shane n’avait vraiment pas le temps de pendre une échelle (et puis il se serait retrouvé coincé au balcon) ou de creuser un trou dans le mur alors que les portes étaient bien plus pratique. Certes, elle était verrouillée, mais lorsqu’on connaissait les talents de Shane en informatique, ça ne faisait aucun doute qu’il avait remonté ses manches et avait travaillé dans cette voie là. Un sourire sur les lèvres de mon brigadier indiqua à son apprenti qu’il avait vu juste. Pas un mot néanmoins pour lui confirmer la version, laissant le mystère un peu plané même si l’énigme semblait d’ores et déjà bien résolue. Là encore, Shane notait la perspicacité dont faisait preuve son cher apprenti.

    « Je voulais te parler en privé. Si j’avais sonné sagement à ta porte, de un, tu dormais tellement comme un loir que tu n’aurais pas entendu, et de deux, quand bien même tu te serais réveillé, nous serions restés dans le salon sous le regard des caméras. J’ignore pour quelle raison officielle nous nous serions rendus dans ta chambre. »

    Oui parce que les excuses à la Karlovy… Shane pouvait faire le coup du couple une fois, mais il ne se tapait pas tout Nosco non plus ! Soyons réalistes. Et puis, Shane n’avait yeux officieusement que pour Silvio, alors, mieux valait taire ce genre de rumeur qui risquait de remonter aux oreilles de son amant caché. Silvio savait être très jaloux lorsqu’il le voudrait. Une scène de ménage sous les caméras de surveillance serait véritablement mal venue et mon Brigadier tenait à éviter ça.

    « Quant à ta charmante compagnie je l’aurais mise dehors poliment. Néanmoins, vu dans l’état dans lequel tu es parti l’autre soir, je doute que tu n’aies eu le cœur à ce genre de distraction. Je peux me tromper évidement… Mais il se trouve que ton adresse IP est restée connecté à alpha toute la journée d’hier et jusque très tard dans la nuit… »

    Voilà qui était un aveu de surveillance. Comme quoi, Shane avait cherché à savoir comment allait son apprenti, mais pour tout dire, il n’avait trouvé d’autre signe de vie que cette adresse IP qui se baladait sur Alpha. Shane espérait malgré tout qu’il avait pu apprendre des choses. On trouvait sur alpha un peu tout et n’importe quoi. Shane espérait que son apprenti ait bientôt accès à Bêta, l’intranet de la Guilde, afin de bénéficier d’informations certes moins nombreuses, mais tellement plus précises et réalistes que la grande partie des élucubrations des habitants de Nosco… Lewis espérait que son apprenti avait su démêler le faux du vrai. Mais il n’était pas vraiment venu ce matin pour parler d’informatique alors il chassa ses pensées pour en revenir au principal.

    « J’espère que tu me pardonneras de ne pas t’avoir appelé hier en apprentissage. Je ne tenais pas à te revoir avant que nous puissions avoir une discussion sur cette soirée. Tu es parti si rapidement que je n’ai pas su ce qui se tramait dans ton esprit. »

    Aaron mangeait et Shane ne bougea pas de sa place, c'est-à-dire face à la fenêtre, sans vraiment lui adresser de regard. Ce dernier était tellement flou et perdu dans le vide qu’il n’aurait jamais eu le courage et la force de tourner sa tête pour lui montrer son égarement. Smith avait évité son regard, ce soir là, lorsqu’il avait annoncé son départ. Shane finissait par bien le connaitre, et il aurait très certainement compris. Mais ce regard fuyant ne lui avait permis d’établir aucune certitude et l’avait rempli de doute. Siwel pensait que son apprenti avait compris ce qui se tramait entre Shane et Silvio. Et aujourd’hui, mon Brigadier venait le supplier de faire silence, comme il le lui avait d’ores et déjà demandé implicitement. Il espérait qu’il comprendrait. Néanmoins, il ne savait par quel bout prendre ce problème et tenta de renvoyer la parole au blond :

    « Je suis ici parce que j’ose espérer que tu m’éclaireras sur ce point. »
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Message par Aaron Smith Lun 4 Avr - 21:34

Lorsqu’Aaron entendit Shane évoquer la soirée de l’avant-veille, il sentit une vague de mauvaise humeur le submerger. Oh, il adorait son maître, croyez-le bien et, contrairement à ce qu’on pourrait penser étant donné sa figure typiquement supérieur raciste, il n’avait rien d’homophobe. Au contraire, même, puisqu’il semblait afficher un certain penchant pour les hommes, comme il en affichait un pour les femmes, et que cette non distinction entre les sexes ne l’inquiétait pas plus que ça. Oh, bien évidemment, Lewis avait parlé de « pratique obscure » en ce qui concernait l’homosexualité. Mais son apprenti y avait bien réfléchi – après tout, il avait eu une journée entière pour ça – et il en était arrivé à une conclusion, qui devait sans doute être la bonne : c’était vis à vis du régime, que coucher avec un autre homme était mal vu. Parce que ce qu’il y avait entre Silvio et Shane dépassait la simple amitié : cela, il l’avait bien compris à ce regard noir, si noir…

Nouveau frémissement de la part du joli blond, à la simple réminescence de ce coup d’œil qu’il voulait renvoyer dans son passé oublié. Mais comment avait-il pu se faire un ennemi si facilement, lui qui ne voulait que du bien et ne cherchait vraiment, mais alors vraiment, qu’à rire et à profiter de son maître. Oh, sûrement qu’il avait fait des gaffes, mais après tout, il était normalement qu’il soit proche de Shane, puisqu’il avait passé toute sa journée avec… Et puis, il n’aurait en aucun cas pu faire attention à ce qu’il faisait s’il n’était pas au courant de leur relation et de la rancœur que le commandor pouvait nourrir à son égard en le voyant si proche de son petit brun. Et puis d’abord, même s’il avait attisé sa jalousie sans vraiment le vouloir, l’autre n’avait pas le droit, tout simplement pas le droit de lui lancer un regard si méchant, mesquin et plein de haine que… Brrrr !

« Donc, si je comprends bien, tu tenais absolument à me surprendre dans mon lit. Et si j’avais été nu, hein ? :p »

Lui, vouloir prendre son maître par derrière en porte à faux ? Jamais, non, jamais ! Il cherchait juste la petite bête éventuelle qui pourrait peut-être si Joshi le voulait lui permettre d’avoir le dernier mot et de faire reconnaître à Shane qu’il avait eu tort de le prendre par derrière par surprise. Mais alors que la conversation menaçait de reprendre un ton sympathique et agréable, voilà qu’il venait reparler de cette fichue soirée, ramenant de force le nuage sombre de ses pensées au-dessus de la tête du pauvre apprenti. Il n’était pas accro au Soleil, qui était plutôt fort douloureux pour lui, mais il aurait apprécié que ce foutu nuage laisse la place à une vie douce, rose et moelleuse, typée barbe à papa ou même teletubbies, à défaut de mieux. Dommage, donc. Néanmoins, il devrait bien répondre de ses actes… Ou alors faire tourner Shane en bourrique.

Oh oui tiens, s’il faisait tourner Shane en bourrique ? Evidemment, le pauvre regardait dehors, apparemment perturbé, bien que sa voix resta calme quoique indécise. Il avouait même surveiller Aaron quand il n’était pas là, en traçant son IP et en observant ses allées et venues. Tiens donc. Avait-il vu ce petit code qu’il avait créé il y a peu ? Ce truc tout simple qui permettait de décoder facilement un message du type César, mais dont il était particulièrement fier – après tout, ce n’était pas à la portée de tout le monde non plus – et… Bref. Du calme. Il était censé mener la conversation et embêter le petit brun, et il aurait pour ce faire adoré avoir un chat sur les genoux, un cigare dans la main droite, et un fauteuil à haut dossier avec d’immenses accoudoirs. Rouge, le fauteuil. Et s’il était habillé, c’était sans doute mieux, aussi. Plus effrayant qu’un type à poil qui se fait arracher les cuisses par un chat et tout et tout.

« Donc tu me surveilles et tu forces ma porte… Calme donc tes élans, Ô mon maître, j’en connais qui n’apprécieraient pas de te savoir ainsi à mes trousses… »

Etait-ce là un message pour lui faire comprendre que oui, il avait compris ? Sans doute… Mais il faisait montre de bien peu de discrétion, alors qu’il était protégé par l’absence de caméras et le brouilleur, et cette apparente candeur avait de quoi inquiéter le maître informaticien. Après tout, il suffirait d’une toute petite bourde pour que son secret ne soit dévoilé… Et Aaron semblait coutumier du fait… Comme le témoigna la réaction idiote qu’il eut quand il se rendit compte qu’il était en caleçon devant Shane. Il était en caleçon, oui. Jusque là, cette évidence ne l’avait pas gêné, mais alors que son esprit s’accoutumait à ce fait, et se réveillait doucement, il réalisa quelque chose : cette large tâche brune dont il avait honte était visible. Et il ne VOULAIT pas qu’on la voit, cela même si son maître était de dos et avait la tête ailleurs, et qu’on devait à peine l’apercevoir dans le noir.

Enfoui dans un sentiment d’extrême panique, il se jeta sous la couette. Vous savez, cette couette sur laquelle était posé un plateau. Vous savez, ce plateau sur lequel était posé ce bol, ce verre et ces couverts. Vous savez, ce bol dans lequel on trouvait du lait et des céréales, ce verre plein de jus synthétiques. Eh bien, l’ensemble de ce joli tableau voltigea qui sur son lit, qui sur le sol, dans un joyeux tintamarre qui résonna dans le calme de cette matinée. Son lit était inondé, sa couette humide et, évidemment, le verre avait aussi réussi à asperger le tapis. Le pauvre Aaron ne retint pas un gémissement, plus désespéré que honteux, et glissa sous sa couette complètement, cherchant dans ce lieu sombre à cacher la rougeur qui ornait ses joues habituellement pâles. L’idée du gangster caressant son cigare et fumant son chat, ou l’inverse, s’évapora de son esprit rêveur. Lui, c’était juste le mec en caleçon dans un lit plein de lait. Sigh xD
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Message par Shane M. Lewis Sam 9 Avr - 15:17

    Sous ses yeux, il y avait la cour intérieure de Nosco. Il n’y avait encore personne à une telle heure. Il n’y avait bien que Shane pour avoir eu l’idée de se lever à cette heure là. A vrai dire, ça ne lui ressemblait pas d’être matinal, et il n’avait jamais vu de sa vie la cour intérieure de Nosco baignée d’une obscure clarté. Bientôt, il verrait le jour se lever, et la lumière croître pour l’emporter sur la nuit. C’était, en général, le passage qui indiquait que les deux amants qu’étaient Shane et Silvio, redevenaient des amis, de simples amis en colocation. Mon Brigadier en était venu à haïr le matin. C’était lui qui emportait tout leurs beaux rêves. Et leurs tendres étreintes d’évanouissaient lentement, jusqu’à mourir. Qu’importe. Comme un phénix, elles renaîtraient de leurs cendres à la tombée de la nuit.

    La cour intérieure de Nosco était vide, et Shane revoyait dans son esprit ces centaines de Guildiens marchant sur le pavé, une direction en tête. Ils n’étaient que de passage et pourtant, la cour n’était jamais véritablement vide. Il y avait toujours au moins un homme ou une femme qui faisait son chemin. Mais là, il n’y avait personne. C’était assez surprenant pour Shane, c’était comme si Nosco était morte. Là, non loin, se dressait la tour du Capitole, le siège Impérial dans toute sa splendeur. Il surplombait la ville et mon Brigadier y voyait là une figure rassurante. Sa Majesté l’Impératrice veillait sur eux. On pouvait bien dire ce que l’on voulait d’elle, en particulier du mal, mais jamais personne ne parviendrait à détourner Shane de la Guilde. Il avait cette loyauté en lui qui le menait à suivre l’Impératrice Joséphine. Il avait appris à haïr la Confrérie rebelle, jusqu’au plus profond de lui-même. Il les avait identifiés comme le mal. C’était à cause d’eux qu’il y avait une guerre à Nosco. Shane avait déjà exprimé haut et fort son point de vue là-dessus. C’était à la petite fête Guildienne qui avait été gâchée par les rebelles. Il avait été furieux de cette intrusion, cette distribution de tract. Comment avaient-ils osé ? Il en avait été fou de rage, les tracts avaient été brûlés là, sur la cour intérieure, comme un feu de joie en l’honneur de la stupidité rebelle.

    Il les haïssait tous, ils n’étaient que des égoïstes. Sa Majesté l’Impératrice dirigeait Nosco depuis tant d’années. Elle avait organisé la société de manière à luter contre le crime et toutes ces injustices. Aucun mal ne restait impuni, et on pouvait vivre à Nosco en sécurité, sans anarchie et sans crainte de se faire brutalement assassiner. Mais forcément, un monde si parfait et serein demandait quelques sacrifices de soit. Et quelques égocentristes, au lieu de penser au bien de la société, ne pensait qu’à leur mal être personnel à vivre sous l’œil des caméras en permanences. Shane ne voyait en eux que des adolescents qui se rebelles contre l’autorité paternel pour affirmer leur propre personnalité, et qu’importe le mal qu’ils font au autres, la déception qu’ils créent dans le cœur des autres, ils le font parce qu’il pensent que c’est la bonne voie. Des années plus tard, on regarde en arrière et, avec ce recul, on constate combien notre rébellion avait été stupide. On voit que les pères et les mères avaient cherché à les protéger du mal qu’enfant, on ne voit pas encore. La Confrérie était faite d’enfant. Puisse Joshi leur ouvrir les yeux : Sa Majesté l’Impératrice n’était pas ce monstre qu’ils croyaient d’elle, ni le despote. Elle dirigeait Nosco, et pour diriger un peuple il faut soit un dévouement pour le bien être de la société soit une soif de pouvoir. Mais les peuples sous le joug d’un tyran connaissent la famine, les persécutions de l’armée et sont incapables de voir un lendemain, un avenir. Shane, lui, ne mourrait pas de faim, et il voyait un avenir professionnel, il pouvait avoir des projets, planifier tout cela dans le futur.

    Il était très mal vu d’avoir une relation homosexuelle à Nosco, et pourtant, l’Impératrice Joséphine avait été clémente avec Shane et Silvio. Elle leur avait permis de vivre ensemble, à l’abri du regard des autres. Elle avait dérogé à la règle pour eux, pour les récompenser de leurs loyaux services à la Guilde Impériale. Silvio était commandor, il protégeait Nosco des rebelles. Shane était devenu Traktueur. Il était en voie de venir un élément prometteur dans la Brigade Informatique. L’Impératrice les protégeait. Elle récompensait ceux qui se dévouaient à la prospérité et à la grandeur de la Guilde. A l’inverse, elle punissait les fauteurs de troubles, les anarchiques assoiffés de pouvoir et les criminels. L’Impératrice était juste. Dans cette guerre entre la Guilde et la Confrérie, il ne pouvait y avoir d’accord, de traité signé pour mettre fin à tout cela. Les rebelles ne voudraient jamais se rendre et ouvrir les yeux. Ils tentaient toujours de pervertir la société avec des slogans anti-impériaux. Non, le seul moyen d’obtenir la paix à Nosco, c’était de détruire le camp adverse. Qui veut la paix, prépare la guerre. Inversement, il fallait souvent une guerre pour obtenir la paix. Pour Shane, tout était si clair. Il fallait anéantir la Confrérie pour vivre mieux.

    Son regard clair s’autorisa à regarder plus loin que le Capitole, là, les murailles qui entouraient Nosco. Nul ne voyait ce mur de la même manière. Pour mon Brigadier, c’était un haut mur blanc et lisse, infranchissable. Il s’était souvent demander ce qu’il y avait derrière, mais ce n’était que par simple curiosité, car Shane n’avait aucune envie d’y aller. Sa vie était à Nosco. Il avait des amis, un amant ici. Il avait une situation sociale et professionnelle qui lui convenait. A toujours chercher meilleur, on en oublie de savourer ce que l’on a déjà. Shane était heureux là où il était. Ce qui se passait de l’autre côté de ce mur était peut-être merveilleux, mais il n’avait rien là-bas. Il n’avait ni famille, ni ami, ni argent. Il n’était rien, il n’était personne, il n’existait peut-être même pas. On pouvait trouver son bonheur ici si facile, Shane n’était pas de ceux qui avaient besoin d’en avoir beaucoup pour être heureux. Il savait se contenter des choses simples. Lui en voudrait-on de savoir être satisfait ? Il cherchait évidement comme chaque être humain, à améliorer son quotidien. Les jours passaient et il arrivait à être un peu mieux à chaque fois. S’il rêvait de demain, il savait profiter d’aujourd’hui et regarder hier sans remords, juste avec l’impression d’avoir fait son chemin.

    Il avait entendu les paroles d’Aaron. Son apprenti voulait avoir le dernier mot, et bien soit. Qu’il l’ait. Shane esquissa un petit sourire, toujours pensif. C’était beau Nosco. Il aimait cette ville. C’était peut-être stupide, mais il ne pourrait pas partir d’ici. Toutes ses attaches étaient ici, tous ses instants de bonheur étaient là. S’il voyait ces murailles, peu lui importait. Il ne chercherait pas comme d’autres qui ont le cœur voyageur et qui cherchent une faille dans ce mur blanc. La claustrophobie de Shane n’était d’ailleurs pas atteinte sur ce point. Il avait beau être enfermé à Nosco, ça ne le dérangeait pas. Shane supportait parfaitement l’ascenseur lorsque Silvio était là. Il aurait même pu y rester enfermer pendant des heures. Alors, il pouvait bien être pris au piège à Nosco pendant des siècles et des siècles, tant qu’il y était heureux, il se sentait libre. Si son petit paradis, formé morceau par morceau au bout de dix année, venait à s’effondrer, sans nul doute qu’il réviserait son point de vue. Mais pour le moment, il était bien à Nosco.

    Et s’il avait été nu ? Oh… Et bien il aurait eu l’air mal et aurait remonté les couvertures sur Aaron et fermé étroitement les yeux. Ou peut-être aurait-il profité de la vision. Ou peut-être serait-il parti en courant. Il était difficile d’imaginer sa propre réaction dans une situation que l’on n’a pas vécue. On oublie forcément des facteurs, et puis, on s’imagine toujours de manière déformée. Il serait vraiment difficile d’être certain. Il se rendit compte qu’il n’avait pas envie de répondre, mais que surtout il n’avait rien à répondre à cette réplique là. De toutes manières, il aurait été mal à l’aise de ce fait. Il entendit à nouveau Aaron parler, cette fois, il répondait à sa question. Mon Brigadier détourna son regard de sa contemplation extérieur pour le poser sur le blond. Son regard était toujours flou :

    « Qui ? »

    Le faux étonnement, celui qui ne comprend pas de quoi on parle. L’innocent. C’était le rôle qu’il tâchait de prendre sans y parvenir. Sa fourberie était vaine, il fallait bien se rendre à l’évidence. Aaron venait de lui confirmé ce qu’il avait cru dès le premier soir : Aaron savait. Le cœur de Shane se serra, un peu terrorisé. Il tenta de se rappeler les paroles de Silvio lorsque l’informaticien lui avait exposé son hypothèse. Silvio lui avait dit que son l’apprenti était bien trop attaché à lui pour oser parler. C’était peut-être vrai. Aaron savait, alors s’il voulait en parle, il l’aurait peut-être déjà fait. A moins qu’il ne veuille laisser le temps confirmer ses soupçons ? Shane baissa les yeux. Son mensonge sonnait faux. Son ton étonné ne n’était pas vraiment. Ce n’était pas tant le mensonge en lui-même qui le dérangeait. Aaron pourrait bien comprendre les raisons qui poussaient Shane à lui mentir et à mentir à tous. Non, c’était la vérité qui se cachait derrière le mensonge qui lui posait problème. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre que son apprenti avait disparu sous les draps. Et le petit déjeuné… Avait fait des dégâts. En voyant la scène, Shane se frappa le front. Certes, Aaron était très intelligent, remarquablement doué pour décoder les énigmes… Mais quel manque de jugeote ! Il était véritablement logique qu’un plateau posé sur un drap qui se soulevait brusquement, tomberait forcément.

    Mon Brigadier s’approcha du lit, ramassa ce qui était tombé : verre, bol et couverts. Il posa le tout dans le plateau, sur la table de chevet. Quant à couette trempée… Shane posa ses main gantée dessus serra ses points et tira d’un coup sec, défaisant le lit, laissant le pauvre Aaron qui tentait de cacher son corps et ses rougeurs, sur le matelas nu. (PS : C’est le matelas qui est nu hein.) Il n’y avait plus qu’à laver les draps maintenant, il ne pouvait pas rester avec ce lait et tout ça dans son lit… Sauf s’il avait faim la nuit prochaine… Mais ce n’était pas très hygiéniquement et Shane était un tant soit peu maniaque. Il s’en fut avec les draps mettre la machine en route. Aaron avait probablement du profiter de son absence pour s’habiller. Lorsqu’il revint dans la chambre, il était encore tout troublé. Non pas d’avoir vu Aaron en petite tenue XD, mais des paroles de son apprenti.

    « Aaron. Fais-moi une promesse. »

    Il croisa les bras et baissa les yeux :

    « Celle de garder le silence. Tu nous briserais. »

    Garder leur secret tout au fond de lui, ne jamais le révéler à personne, quelque soit la situation. Promesse qu’aucun aveu ne viendrait de lui. Ce serait leur perte, à Silvio et à Shane. Tous leurs beaux efforts auront été vains. Il s’en voudrait. Il ne savait pas ce qu’il adviendrait, si la rumeur fondée et argumentée venait à courir Nosco. Il en avait le frison dans le dos, et ses yeux et son nez rougirent. C’était un supplice de savoir que son secret était à ce point en danger. Silvio ne s’était pas inquiété, mais peut-être sa jalousie l’avait-il aveuglé. Shane n’en savait trop rien, il aurait voulu pouvoir avoir confiance en Aaron, mais c’était de son secret le plus cher que l’on parlait, alors il ne pouvait pas être rassuré le moins du monde. Shane n’avait pas encore beaucoup à perdre, certes, il se ferait tout de même mal en tombant. Mais Silvio était commandor, la chute serait plus rude encore.

    « Et pardonnes Silvio. J’aurai fait pareil si on s’approchait de lui. »
Shane M. Lewis
Shane M. Lewis
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Message par Aaron Smith Mer 20 Avr - 23:16

Aaron aurait sans doute du s'inquiéter du silence dont faisait preuve Shane. Au tout début de leur relation, il avait été taciturne, mais la bêtise et la jovialité de son apprenti avaient tôt fait de lui apporter le sourire, puis le rire, et enfin l'appétit. Parce que oui, même s'il était évident que Silvio Anthelmios avait achevé la remise sur pied de son maître, le jeune blond était bienheureux de s'en savoir la source. C'était lui le premier, avec les conseils de Kim, qui avait tiré Lewis de la mort à laquelle il s'adonnait allègrement, en cessant de manger, de profiter et de vivre tout simplement. Et il n'en était pas peu fier ! Même si le sexe l'amour était la cerise sur son gâteau.

Mais bref, on s'en fout, c'était du passé. Là, Shane était silencieux et pensif, et ça confirmait qu'il n'allait pas bien. Et Aaron n'y songeait pas. Non, la seule chose à laquelle il pensait à cet instant précis, ce qui prouvait clairement qu'il était égocentrique au moins autant qu'il pouvait être altruiste, c'était à la réaction de son maître. En arrachant sa couette, il avait découvert le corps de son apprenti. Et en découvrant le corps de son apprenti, il avait forcément vu sa tâche. Et en voyant sa tâche, il aurait logiquement du avoir une moue dégoûtée, et ne plus considérer Aaron que comme un genre d'ange paria qui avait été bannie et avait acquis cette marque en guise de punition. Ou simplement comme un imparfait, comme... Et il n'avait même pas tilté.

Se laissant materner comme un enfant, il laissa Shane changer les draps, interdit. Il n'avait pas tilté en voyant sa tâche. Aucune réaction, nada, aucun signe d'horreur ou quoi. Comme Kim. Se pouvait-il qu'il soit le seul à la voir ? Se pouvait-il qu'il soit le seul à ressentir ce dégoût constant ? Se pouvait-il que cette peur que tout le monde voit sa tâche soit surréaliste, et idiote ? Pensif, Aaron posa sa main sur son imperfection, caressa doucement la large auréole, qui remontait de sa cuisse à sa hanche, peu conscient de la signification de son geste. Recroquevillé, il se demandait comment Lewis pouvait supporter cette vue. Et tout à sa pensée, il ne songea pas à profiter de l'absence de son maître pour enfiler une tenue décente. Et quand celui-ci fut de retour, il posa ses yeux verts et visiblement perturbés sur ce visage tant aimé, et demanda innocemment, en montrant cette fameuse tâche dont on parle un peu trop :

“Dis... Tu n'es pas dégoûté ?”

Quelle drôle de réaction, n'est-ce pas ? Mais Aaron devait savoir, peu importe l'air perturbé et occupé de son maître. Même si la conversation tournait autour d'autre chose, il voulait avoir la confirmatioin de ce qu'il pensait : cette tâche ne dérangeait pas les autres autant qu'elle la dérangeait. Et si elle ne dérangeait pas les autres, elle ne devait peut-être pas la déranger ? Un sourire ravi étira les lèvres du blondinet, mais il se recentra bien vite : ce n'était pas le temps de rire, Shane n'allait pas bien. Prenant un air sérieux qui ne lui allait guère, il écouta la demande, qui tombait presque comme une sentence :

"Aaron, fais-moi une promesse. Celle de garder le silence. Tu nous briserais."

Un sourire étira les lèvres du dit Aaron. Il en avait de belles, son maître. Il n'était pas bien difficile de garder le silence, loin de là. A qui aurait-il pu raconter que le commandor Silvio Anthelmios se tapait son colocataire, alias le nouveau Traktueur ? A Kim, peut-être. Mais même s'il l'avait fait, son parrain lui aurait intimé de garder le silence, et aurait lui-même fait de leur secret son secret. Alors, Smith n'eut aucune difficulté à répondre, les yeux dans les yeux :

« Et à qui voudrais-tu que j'en parle ? Je n'y aurais aucun intérêt... Non, ne t'inquiète pas : je protégerai ton secret comme le mien. »

Mais voilà qu'une nouvelle demande tombait, tandis que Shane semblait un tant soit peu rassuré. Celle de pardonner à Silvio. Le désagréable souvenir de ce petit crétin vint effleurer l'esprit de Ronron, le regard noir étant prépondérant. L'espace d'un moment, il avait cru, avec cette histoire de fourchette, qu'il pourrait s'adoucir et faire d'Anthelmios son ami. Mais décidément, dès que ce regard mauvais revenait, il ne pouvait que ressentir un puissant dégoût, mêlé d'un soupçon de peur. Non, vraiment : Lewis lui en demandait trop. Et son apprenti n'avait aucune envie, pour une fois, de montrer sa faiblesse.

Une évidence lui effleura l'esprit. Il était dominant, dans cet échange. C'est lui qui avait toutes les clés en main, et mieux valait qu'il en profite. Un immense sourire, un soupçon machiavélique, étira son visage tandis qu'il se redressait, félin. En trois pas franchement provocants en terme de séduction, il se retrouva face à Shane. Il attrapa son col, se rapprocha, effleurant sa joue, et glissa jusqu'à son oreille pour y murmurer, joueur :

« Et si je venais à lui pardonner... J'aurais quoi en échange ? »

Il caressa doucement sa joue, toujours en caleçon, avant de s'éloigner, et de sauter joyeusement sur le lit, un sourire d'enfant ravi sur les lèvres. Deux-trois petits rebondissements, un petit air d'ange et il s'exclama, enjoué par son jeu, malgré une légère rougeur sur les joues :

« Je rigole Shane ! Mais j'exige que tu m'aides à remettre la couette dans les draps, j'y arrive jamais tout seul... »

Nouveau sourire, à faire tomber les morts. Shane ne pourrait pas refuser, lui qui était si beau, si fort et si gentil... Hein ? xD. Aaron papillonna des yeux, et roula sur le lit comme un petit animal fragile qui avait besoin d'aide, d'amitié et de gratouilles. Jefferson avait-il eu un chien ? Alors, il connaissait ce petit manège. Non pas que Smith eut les mêmes réactions qu'un chien hein, c'était juste... je sais pas moi, un réflexe animal. Subitement, le petit canidé réalisa qu'il était toujours à moitié nu. Perturbé par cette constatation, il rajouta joyeusement :

« Tiens, d'ailleurs. Aurais-tu l'obligeance de sortir de cette chambre le temps que je m'habille... Tu profites là ! »
Aaron Smith
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Message par Shane M. Lewis Mer 27 Avr - 20:41

    Mon Brigadier ne réalisa pas l’objet de la demande d’Aaron. Il ne savait que trop de quoi il devait être dégouté et son esprit s’en alla vers diverses idées, parfois plausibles et parfois non. En fait, il n’avait pas compris ce qui pouvait le dégouter chez Aaron. Son apprenti était très doué dans le domaine dans lequel il était formé, il n’était pas laid à regarder non plus. Sa compagnie n’était pas néfaste à sa santé et à son esprit. Bien lion de là d’ailleurs. N’avait-ce pas été Aaron qui l’avait extirpé des bras de Dame Dépression ? Que si, c’était bel et bien lui, Shane n’était pas prêt de l’oublier. Quoiqu’on en dise et qu’importe le possible jaloux, il y avait entre Aaron et Shane des liens très forts. Ils avaient passé de longues heures ensemble, à travailler certes. Mais le travail n’aurait pas été amusant s’il n’avait pas eu cet aspect ludique. Ils avaient beaucoup parlé, ensembles, et ils s’étaient trouvé beaucoup de points communs. Suffisamment pour bien s’entendre. Et plus qu’un apprenti, Aaron s’était dévoué à sortir mon Brigadier du sale état dans lequel il se mettait. Smith était son apprenti, il était aussi devenu son ami, ça ne faisait aucun doute. Et avec quelques progrès encore, et quelques années de travail pointilleux, Shane l’en savait capable, et Aaron deviendrait son collègue.

    Bref, tout ça pour dire que Shane ne comprenait pas pourquoi Aaron songeait à le dégouter. Il avait été un bon ami, un studieux apprenti. Alors quoi ? Songeait-il que Shane puisse le haïr de connaitre le secret qui le liait à Silvio. Non. Jamais, il n’était pas de ce genre là. Il y avait bien des secrets que mon Brigadier perçait petit à petit (sur la nature même de Nosco plus précisément) et personne n’était là pour le moment à lui en vouloir. Peut-être que cela viendrait, peut-être qu’il n’en savait pas encore assez pour être dangereux. Il en était de même pour Aaron, il pouvait connaître un secret, tant qu’il n’était pas dangereux, il n’y avait pas de problème. Alors, les yeux de mon Brigadier se posèrent sur ce que la main d’Aaron tentait de cacher de puis quelques instants déjà. Et il fit rapidement le lien avec la question de son apprenti. Il fit un léger sourire pour l’assurer que ça ne le dérangeait pas.

    « Personne n’est parfait Aaron. On a tous des défauts de fabrication. Tu ne croyais tout de même pas échapper à la règle, aussi angélique puisses-tu paraître. Si cela faisait de toi un monstre, nous en serions tous un. Alors non. Ca ne me dégoute pas. »

    Il baissa les yeux. Il avait cette expression pensive à l’esprit torturé par diverses influences venant de tous sens et de toute direction. Chacune d’elle avait son poids et il avait envie parfois de laisser tomber. Chaque jour, leur secret s’effritait, il devenait visible. Il y avait eu d’abord Judikhael découvrant le couple qui se retrouvait un ainsi dans une cabine des toilettes. Ils avaient manqué de discrétion autrefois, mais maintenant qu’ils vivaient ensemble, ce genre de bavure n’aurait plus jamais lieu. Il l’espérait du moins. Judikhael avait gardé le secret. Quant à Aaron… Et bien disons qu’Aaron était un cas un peu spécial qui possédait surement un sixième sens féminin ou il ne savait trop quoi… Sans nul doute que sa proximité avec Shane y avait été pour quelque chose, et que la jalousie de son amant avait achevé le raisonnement de cette petite tête là. C’était la deuxième erreur dans le parcours de leur secret. Deux découvertes en quatre mois. A ce rythme là, toute la population Noscoienne dans son entièreté serait au courant. Mais il n’y aurait plus d’hommes comme Judikhael pour les surprendre en flagrant délit. Leur prudence serait forte.

    La seule chose qu’ils ne pourraient étouffer, c’était la jalousie que l’on aurait lorsqu’un ou une autre s’approcherait de trop près à son amant interdit. Mais n’apprenait-on pas de ses erreurs ? Cela n’aurait-il pas servi de leçon à Silvio et à Shane ? A l’avenir sûrement, ils étoufferaient leur sentiment. La confiance devrait être d’or. Sans nul doute que Shane ferait en sorte de ne pas mettre Silvio à rude épreuve. C’était entièrement de sa faute, à lui, Shane. Il avait joué avec le feu en s’amusant avec les sentiments de Silvio et en dansant ce slow avec son apprenti. Il n’avait eu que ce qu’il méritait, la punition était à la hauteur : leur secret perdait à nouveau un bout de sa carapace et se mettait en danger. C’était méritait. Ca lui apprendrait à faire le malin. Mais Aaron ne dirait rien. Il venait de le lui dire, et mon Brigadier avait de la confiance envers lui. Soit. De toutes manières, Aaron ne pourrait pas oublier ce qui s’était passé ce soir du déménagement, même si Shane lui faisait ses plus beaux yeux. Pensif, il n’avait pas remarqué ces trois pas sensuels exécutés par son apprenti. Il ne releva le nez que lorsqu’il fut pris par le col, et il ne put que constater ce sourire machiavélique sur les lèvres du blond. Il fronça les sourcils, se demandant ce qui lui arrivait. Il le sentit contre sa joue, puis contre son cou. Il entendit ces mots à son oreille et…

    « Merci… Je… Aaron ! »

    Clama-t-il mi-scandalisé, mi-amusé, encore trop perdu dans ses pensées pour savoir si le blond était sérieux ou s’il jouait. Et s’il jouait… Etait-il en train de lui dire qu’il aimait potentiellement les hommes lui aussi, ou était-ce un jeu dans un jeu ? Il regardait Aaron fuir sur le lit et faire quelques cabrioles sur le lit en s’exclamant que ce n’était qu’une plaisanterie. Shane n’aurait pas été refusé d’offrir à Aaron sa réclamation si ça lui avait permis de protéger son secret et qu’il y ait une entente cordiale entre son amant et son autre amant Aaron. Mais il l’aurait fait sans affection aucune. Pire encore, il en aurait détestait le blond de profiter de la sorte de la situation. Néanmoins, il l’aurait fait. Bref, il oublia cela lorsque son cher apprenti lui demanda de sortir le temps qu’il s’habille :

    « Moi ? Je profite ? La nudité m’affole, dixit celui qui me demandait quelques gâteries il y a moins de trente secondes… »

    Il roula des yeux et passa la porte :

    « Dépêche toi donc alors, qu’on remette ta couette dans tes draps et que l’on aille travailler. J’espère que tu ne t’attendais pas à deux jours de vacances ! »


    [hj : je pense qu'on peut clôturer, sauf si tu souhaites poursuivre, je suis partant o/]
Shane M. Lewis
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