Red-gift for a dragoon
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Red-gift for a dragoon
L’enceinte délimitait la ville et sa superficie, une barrière infranchissable, sauf pour quelques fous que l’on n’avait jamais revus et dont personne n’avait de nouvelles. Et puis à cause de cette épidémie, une mise en quarantaine des malades, et enfin cet ordre de confinement, d’obliger les gens à sortir le moins possible, d’éviter les contacts. L’Aedes était donc devenu le sanctuaire des nosciens « sains » qui n’avaient pas encore de signes de maladie. Tandis que le Sapientia était devenu le couloir de la mort, on craignait chaque jour que malgré les médicaments et les soins certains ne survivent pas à la maladie ravageuse.
On aurait pu croire que la situation avait empiré subitement. On ne craignait plus comme un danger imminent ni les créatures, ni les rebelles et même on avait prit le « mode de vie » de ces derniers : rester enfermé pour mieux se protéger. Jamais le réseau n’avait si bien fonctionné et les informaticiens redoublaient de travail, heureusement effectuable à la maison. Malheureusement certains d’entre eux avaient aussi étés touchés par la maladie, comme Shane Lewis par exemple. Toutefois, lorsqu’ils le pouvaient, ils tentaient aussi de réguler les problèmes qui survenaient sur les différents forums ou dans diverses conversations. Il était bien difficile de canaliser les angoisses et les peurs primaires de près de deux mille habitants. Ils craignaient la mort, et c’était surement ce qui faisait le plus bouger les gens.
On ne pouvait même pas compter sur le Journal Officiel pour donner de vraies informations, tout simplement parce que soit les « journalistes », plus « écrivains de bobards » qu’autre chose n’étaient pas au courant, soit parce que la censure ajustait leurs textes après qu’ils les aient rendu, et avant que le tout ne soit publié. Quel monde empli de secrets et de tabous. Rien ne filtrait, et les caméras servaient de modérateurs pour les gestes et les paroles de chacun. Les claustrophobes ne devaient pas craindre seulement un enfermement physique mais aussi mental qu’on imposait à chacun des nosciens. Qu’importe pour certains qui semblaient avoir l’habitude ou même aimer la solitude, pour les autres cela pouvait se révéler un enfer.
Plus personne ne bougeait s’ils pouvaient faire autrement. Alors forcement les couloirs semblaient désert, tous comme certains bâtiments. La plupart des endroits « inutiles » tel que le Lounge, la salle de sport ou la discothèque, ou bien encore la salle de lecture, avaient été fermés. On n’avait plus le droit d’y accéder. Plus personne ne venait ouvrir aux horaires habituels, et cela avait au moins l’avantage de forcer les gens à rentrer directement chez eux. Plus rien d’intéressant à faire, c’était enfermer les gens dans l’ennui et l’angoisse. On ne pensait plus qu’à ça. La maladie, ses effets, son origine… Tout, tout ce qui la concernait. Voilà qu’en à peine un mois, elle venait de dépasser la popularité de Joséphine de Nosco en terme de recherche sur le réseau ou de nombre d’évocation sur l’alpha. On ne parlait plus de l’impératrice, ou alors c’était simplement pour l’évoquer concernant l’épidémie. Quel renversant renversement de situation !
Parfois il y a des questions inutiles, comme par exemple s’interroger sur ce que peux faire Ambre de son temps libre. La réponse est tellement évidente et obligatoire que personne n’a besoin de demander pour savoir qu’elle travaille sur ses robots. Les brigadiers se relayaient pour assurer la sécurité dans les sous-sols et au dessus, cependant leurs déplacements étaient eux aussi légèrement limités. Du coup, le dragon avait bien moins de possibilités de passer au Sapientia, même si c’était pour travailler ses « bébés métalliques », mieux valait de toute façon éviter le lieu encore trop risqué. Cette fois-ci es iatrophobes avaient une bonne raison de tenter d’éviter le lieu tant qu’ils n’avaient aucun symptôme trop alertant. Seulement essayer d’envoyer un courriel à la douce, c’était se heurter à un mur si elle désirait ne pas répondre. Et le plus souvent elle n’en prenait pas la peine si elle ne le jugeait pas nécessaire. Donc il n’y avait qu’une seule solution pour savoir si elle allait bien : passer chez elle. Survenait donc un autre problème, physique celui-là. La porte clause et encore une fois les murs, de son appartement cette fois-ci.
Faire ouvrir Ambre lorsqu’elle était de mauvaise humeur ? C’était une mission assez difficile. Et vu qu’on la voyait assez peu, et que les quelques personnes qui avaient pu confirmer que « oui elle est toujours vivante, un peu trop même, malheureusement ». C’est qu’elle n’ouvrirait pas forcement facilement l’entrée de sa demeure. Solution numéro un, s’appeler Judikhael Wenfield et défoncer les portes, solution numéro deux : déverrouiller électroniquement la porte parce qu’on était un petit génie informatique et optionnellement commandor de la section informatique de la brigade impériale, troisième solution apporter quelque chose d’assez « appétissant » ou intéressant pour qu’elle ouvre la porte. En l’occurrence du matériel qu’elle avait cherché et dont elle avait besoin pour terminer certaines de ses créations. Oui c’était totalement utiliser le bon prétexte pour avoir un échange de bon procédé. Pour obtenir quelque chose, il fallait donner quelque chose, de même valeur ou d’une valeur supplémentaire.
Il avait mit les quelques matériaux dans un sac pour faciliter leur transport. Vide. Tout semblait vide et mort, comme une ville fantôme, surtout à certains horaires… Certes on entendait parfois le son d’une musique ou de paroles à travers les portes en passant, mais rien de plus. Et en arrivant devant celle de Belham, autant bruit reconnaissable ou important. Etait-elle là ? On pouvait même en douter. Rien ne coutait pourtant de sonner et d’attendre qu’elle veuille bien répondre ou pas. Kim laissa quelques secondes s’écouler, assez pour lui donner normalement le temps d’atteindre la poignée et le verrou.
Ambre ?
Au vu de l’heure, il y avait certes une mince chance pour qu’elle soit partie dans une mission d’urgence, néanmoins il y avait plus de quatre vingt dix pour cent de chance pour qu’elle soit là.
Tu veux bien ouvrir ? J’ai ce que tu cherchais la dernière fois… Si ça t’intéresse toujours.
En y pensant, Ambre avait peut être bravé les interdits simplement pour aller se réfugier dans des bras tendres pour un soir ? Au pire, il pourrait toujours laisser le sac devant la porte, non ? Après tout une caméra surveillait attentivement tous les recoins du couloir, donc il n’y avait pas de risque de vol. Ambre trouverait forcement le présent sur son paillasson en revenant, surtout qu’elle habitait au troisième étage dont l’accès était limité. Il y avait donc statistiquement moins de risques.
Et puis surtout ce soir c’était son anniversaire. Enfin le seul anniversaire que l’on pouvait vraiment fêter à Nosco, c'est-à-dire la date de son arrivée. Le jour où elle était apparue près de l’enceinte, sans aucun souvenir. Le premier jour du reste de sa vie à Nosco. Généralement cet évènement ne se fêtait pas forcement, mais certains y attachaient de l’importance. Kim par exemple. Par ce qu’il savait qu’il ne pouvait parler d’anniversaire, de naissance ou de ce genre de choses, et que pourtant parfois il cherchait un prétexte pour offrir des cadeaux sans que cela ne semble totalement suspect. Seulement Noël n’existait plus, ni même Pâques ou les fêtes…
Ambre, s’il te plait… Trésor. Ouvre…
Pour Belham, tout comme Darek, son métier était ce qui passait avant tout. Les robots, les souterrains, c’était ce qui la passionnait et lui faisait parfois faire des nuits blanches. Et Kim n’était pas forcement du genre à offrir des cadeaux « inutiles », il essayait au moins de faire en sorte que le présent plaise et soit pratique. Alors forcement à Ambre, il n’allait pas acheter un bouquet de fleurs ou du chocolat. Bei Gott, c’était tellement cliché et si lassant. Et puis il aurait risqué de se prendre l’un comme l’autre dans la figure. Alors autant lui prendre quelque chose de trop lourd pour être soulevé dans les airs et propulsé sur le malheureux donneur, et en même temps quelque chose qui puisse servir à quelque chose. Deux en particulier, premièrement aider Ambre dans son travail et deuxièmement, lui changer un peu les idées. Parce que certes, un red-velojet c’était fonctionnel, mais cela pouvait aussi servir de divertissement et l’obliger à sortir un minimum. Et puis ambre saurait s’en occuper et le maintenir en bon état, et ainsi elle pourrait le conserver assez longtemps.
Mais pour cela encore fallait il qu’elle ouvre, qu’elle accepte de descendre dans le garage, et qu’elle ne pique pas de scène. Seul Joshi pourrait permettre qu’elle soit d’humeur potable au minimum et que ses piques ne soient pas trop violents. Si au contraire, elle était passée sur un stade totalement joyeux, cela risquait d’être encore plus dangereux pour les émotions de la jeune femme. Le petite dragon était un vrai Kinder surprise, on ne savait jamais comment elle pouvait réagir. C‘était ce qui faisait son charme en empêchant toute possibilité qu’elle devienne un jour monotone. Non, Ambre était juste un mystère, surtout lorsqu’elle n’ouvrait pas sa porte…
On aurait pu croire que la situation avait empiré subitement. On ne craignait plus comme un danger imminent ni les créatures, ni les rebelles et même on avait prit le « mode de vie » de ces derniers : rester enfermé pour mieux se protéger. Jamais le réseau n’avait si bien fonctionné et les informaticiens redoublaient de travail, heureusement effectuable à la maison. Malheureusement certains d’entre eux avaient aussi étés touchés par la maladie, comme Shane Lewis par exemple. Toutefois, lorsqu’ils le pouvaient, ils tentaient aussi de réguler les problèmes qui survenaient sur les différents forums ou dans diverses conversations. Il était bien difficile de canaliser les angoisses et les peurs primaires de près de deux mille habitants. Ils craignaient la mort, et c’était surement ce qui faisait le plus bouger les gens.
On ne pouvait même pas compter sur le Journal Officiel pour donner de vraies informations, tout simplement parce que soit les « journalistes », plus « écrivains de bobards » qu’autre chose n’étaient pas au courant, soit parce que la censure ajustait leurs textes après qu’ils les aient rendu, et avant que le tout ne soit publié. Quel monde empli de secrets et de tabous. Rien ne filtrait, et les caméras servaient de modérateurs pour les gestes et les paroles de chacun. Les claustrophobes ne devaient pas craindre seulement un enfermement physique mais aussi mental qu’on imposait à chacun des nosciens. Qu’importe pour certains qui semblaient avoir l’habitude ou même aimer la solitude, pour les autres cela pouvait se révéler un enfer.
Plus personne ne bougeait s’ils pouvaient faire autrement. Alors forcement les couloirs semblaient désert, tous comme certains bâtiments. La plupart des endroits « inutiles » tel que le Lounge, la salle de sport ou la discothèque, ou bien encore la salle de lecture, avaient été fermés. On n’avait plus le droit d’y accéder. Plus personne ne venait ouvrir aux horaires habituels, et cela avait au moins l’avantage de forcer les gens à rentrer directement chez eux. Plus rien d’intéressant à faire, c’était enfermer les gens dans l’ennui et l’angoisse. On ne pensait plus qu’à ça. La maladie, ses effets, son origine… Tout, tout ce qui la concernait. Voilà qu’en à peine un mois, elle venait de dépasser la popularité de Joséphine de Nosco en terme de recherche sur le réseau ou de nombre d’évocation sur l’alpha. On ne parlait plus de l’impératrice, ou alors c’était simplement pour l’évoquer concernant l’épidémie. Quel renversant renversement de situation !
Parfois il y a des questions inutiles, comme par exemple s’interroger sur ce que peux faire Ambre de son temps libre. La réponse est tellement évidente et obligatoire que personne n’a besoin de demander pour savoir qu’elle travaille sur ses robots. Les brigadiers se relayaient pour assurer la sécurité dans les sous-sols et au dessus, cependant leurs déplacements étaient eux aussi légèrement limités. Du coup, le dragon avait bien moins de possibilités de passer au Sapientia, même si c’était pour travailler ses « bébés métalliques », mieux valait de toute façon éviter le lieu encore trop risqué. Cette fois-ci es iatrophobes avaient une bonne raison de tenter d’éviter le lieu tant qu’ils n’avaient aucun symptôme trop alertant. Seulement essayer d’envoyer un courriel à la douce, c’était se heurter à un mur si elle désirait ne pas répondre. Et le plus souvent elle n’en prenait pas la peine si elle ne le jugeait pas nécessaire. Donc il n’y avait qu’une seule solution pour savoir si elle allait bien : passer chez elle. Survenait donc un autre problème, physique celui-là. La porte clause et encore une fois les murs, de son appartement cette fois-ci.
Faire ouvrir Ambre lorsqu’elle était de mauvaise humeur ? C’était une mission assez difficile. Et vu qu’on la voyait assez peu, et que les quelques personnes qui avaient pu confirmer que « oui elle est toujours vivante, un peu trop même, malheureusement ». C’est qu’elle n’ouvrirait pas forcement facilement l’entrée de sa demeure. Solution numéro un, s’appeler Judikhael Wenfield et défoncer les portes, solution numéro deux : déverrouiller électroniquement la porte parce qu’on était un petit génie informatique et optionnellement commandor de la section informatique de la brigade impériale, troisième solution apporter quelque chose d’assez « appétissant » ou intéressant pour qu’elle ouvre la porte. En l’occurrence du matériel qu’elle avait cherché et dont elle avait besoin pour terminer certaines de ses créations. Oui c’était totalement utiliser le bon prétexte pour avoir un échange de bon procédé. Pour obtenir quelque chose, il fallait donner quelque chose, de même valeur ou d’une valeur supplémentaire.
Il avait mit les quelques matériaux dans un sac pour faciliter leur transport. Vide. Tout semblait vide et mort, comme une ville fantôme, surtout à certains horaires… Certes on entendait parfois le son d’une musique ou de paroles à travers les portes en passant, mais rien de plus. Et en arrivant devant celle de Belham, autant bruit reconnaissable ou important. Etait-elle là ? On pouvait même en douter. Rien ne coutait pourtant de sonner et d’attendre qu’elle veuille bien répondre ou pas. Kim laissa quelques secondes s’écouler, assez pour lui donner normalement le temps d’atteindre la poignée et le verrou.
Ambre ?
Au vu de l’heure, il y avait certes une mince chance pour qu’elle soit partie dans une mission d’urgence, néanmoins il y avait plus de quatre vingt dix pour cent de chance pour qu’elle soit là.
Tu veux bien ouvrir ? J’ai ce que tu cherchais la dernière fois… Si ça t’intéresse toujours.
En y pensant, Ambre avait peut être bravé les interdits simplement pour aller se réfugier dans des bras tendres pour un soir ? Au pire, il pourrait toujours laisser le sac devant la porte, non ? Après tout une caméra surveillait attentivement tous les recoins du couloir, donc il n’y avait pas de risque de vol. Ambre trouverait forcement le présent sur son paillasson en revenant, surtout qu’elle habitait au troisième étage dont l’accès était limité. Il y avait donc statistiquement moins de risques.
Et puis surtout ce soir c’était son anniversaire. Enfin le seul anniversaire que l’on pouvait vraiment fêter à Nosco, c'est-à-dire la date de son arrivée. Le jour où elle était apparue près de l’enceinte, sans aucun souvenir. Le premier jour du reste de sa vie à Nosco. Généralement cet évènement ne se fêtait pas forcement, mais certains y attachaient de l’importance. Kim par exemple. Par ce qu’il savait qu’il ne pouvait parler d’anniversaire, de naissance ou de ce genre de choses, et que pourtant parfois il cherchait un prétexte pour offrir des cadeaux sans que cela ne semble totalement suspect. Seulement Noël n’existait plus, ni même Pâques ou les fêtes…
Ambre, s’il te plait… Trésor. Ouvre…
Pour Belham, tout comme Darek, son métier était ce qui passait avant tout. Les robots, les souterrains, c’était ce qui la passionnait et lui faisait parfois faire des nuits blanches. Et Kim n’était pas forcement du genre à offrir des cadeaux « inutiles », il essayait au moins de faire en sorte que le présent plaise et soit pratique. Alors forcement à Ambre, il n’allait pas acheter un bouquet de fleurs ou du chocolat. Bei Gott, c’était tellement cliché et si lassant. Et puis il aurait risqué de se prendre l’un comme l’autre dans la figure. Alors autant lui prendre quelque chose de trop lourd pour être soulevé dans les airs et propulsé sur le malheureux donneur, et en même temps quelque chose qui puisse servir à quelque chose. Deux en particulier, premièrement aider Ambre dans son travail et deuxièmement, lui changer un peu les idées. Parce que certes, un red-velojet c’était fonctionnel, mais cela pouvait aussi servir de divertissement et l’obliger à sortir un minimum. Et puis ambre saurait s’en occuper et le maintenir en bon état, et ainsi elle pourrait le conserver assez longtemps.
Mais pour cela encore fallait il qu’elle ouvre, qu’elle accepte de descendre dans le garage, et qu’elle ne pique pas de scène. Seul Joshi pourrait permettre qu’elle soit d’humeur potable au minimum et que ses piques ne soient pas trop violents. Si au contraire, elle était passée sur un stade totalement joyeux, cela risquait d’être encore plus dangereux pour les émotions de la jeune femme. Le petite dragon était un vrai Kinder surprise, on ne savait jamais comment elle pouvait réagir. C‘était ce qui faisait son charme en empêchant toute possibilité qu’elle devienne un jour monotone. Non, Ambre était juste un mystère, surtout lorsqu’elle n’ouvrait pas sa porte…
Kim van Berghen~ Chercheur ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique et médecin de la Guilde
Âge réel : 65 ans
Âge d'apparence : 30 ans environs
Compétences
Mémoire:
(10000/10000)
Compétence principale: Biologie
Niveau de Compétence: Maître
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