ڳiwel - ѵ2.0
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Ceci est la base de données de Shane Mael Lewis. En RP, ce document existe également. Il est sous la forme d’une clé USB qui s’ouvre avec un identifiant et un mot de passe.
La première semaine du journal intime aura été écrite sur papier avant d’être réécrite sur support informatique. Chaque document peut prendre deux formes : soit un texte écrit, soit une vidéo enregistrée.
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Dernière édition par Shane M. Lewis le Sam 30 Avr - 22:33, édité 37 fois
Shane M. Lewis~ Brigadier Informatique ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigade Informatique
Âge réel : 10 ans
Âge d'apparence : 19 ans
Compétences
Mémoire:
(3000/10000)
Compétence principale: Informatique
Niveau de Compétence: Maître
Re: ڳiwel - ѵ2.0
Année 194
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- 12 Février 194 :
- J’ai l’impression devenir fou. Qui suis-je ? D’où je viens ? Pourquoi suis-je ici ? Ce furent les premières questions que je me posais lorsque je suis arrivé là. Je dois écrire. J’ai oublié mon passé. Si je l’avais écrit quelque part, je m’en souviendrai, je n’aurai qu’à relire ces textes, tout simplement. Mais je n’ai rien. J’ai tout perdu et je ne veux plus que ça se reproduise, désormais, je veux savoir.
C’est étrange de ne plus se souvenir de quoi que ce soit. Et pourtant, je ne suis pas un enfant qui vient de naître, je suis vivant depuis quelques années déjà, on dirait que j’ai vingt ans. Pourquoi est-ce que 20 années de ma vie semblent s’être évaporées de la sorte ? Je n’y comprends plus rien.
J’étais près des murailles cette nuit. Ce sont de grands murs blancs. Leur paroi semble si lisse. J’étais terrorisé, qui ne le serait pas ? Je ne suis pas un dieu, non, j’étais un être humain paumé au milieu de nulle part. Je ne connaissais ni arbre, ni chemin. Je ne savais ni mon nom, si mon âge, ni comment j’étais arrivé ici… C’est si étrange. La nuit était sombre et il faisait froid, il y avait de la neige et je n’avais pas de bottes, pas de manteau. Je claquais des dents et regardant le ciel, un ciel qui se moqua de moi lorsqu’il déversait encore une nuée de flocon glacés.
J’ai pensé un instant que j’étais condamné à mourir. Je ne n’avais plus à l’esprit ce désespoir qui nous tient quand on a tout oublié, quand on a envie de s’arracher les cheveux. Non, en fait, à cet instant, je me demandais combien de temps j’allais rester là. Je commençais à marcher. Je ne connaissais rien d’ici, mais j’avais vu de la lumière très près de là. Comme une ville. Un instant j’avais cru être seul au monde, voir de la lumière, pas trop loin m’avais redonné de l’espoir, je savais maintenant que je n’avais plus qu’à courir et prier je ne sais trop qui pour qu’on m’accueille.
J’avais froid au pied, mes chaussures prenaient l’eau. Je tenais rien qu’en gardant le cap de ces lumières. Mais soudain je n’étais pas seul. Il y avait là un homme plus grand que moi. Et fait, je me suis rendu comptes plus tard qu’en fait, c’était moi qui était petit. J’avais peur. Et si ce n’était pas le froid qui devait avoir ma peau, mais cet homme. Il était à contre jour des lumières de la ville, je ne distinguais pas ses traits, mais seulement sa silhouette noire. Lui par contre devais voir mon visage terrorisé, ce fut peut-être pour ça qu’il me parla doucement. Il semblait avoir l’habitude de voir des personnes inconnues débarquer comme ça. J’avais-je réveillé ? Car au fond, on était bien au beau milieu de la nuit. Il a dit qu’il me comprenait, qu’il connaissait cette peur. Il m’a dit de venir avec lui pour qu’on discute au chaud.
Il se tournait et se dirigeait vers la ville. Comme de toute façon, je n’avais nulle part où aller, je le suivais. Si je restais, ce serait le froid qui m’achèverait. Et s’il avait le projet de me tuer, pourquoi n’aurait-il pas fait cela maintenant ? Pourquoi entrer à l’intérieur, ça lui aurait fait moins de sang à nettoyer que d’en finir dehors.
Je le suivais donc. Dans la ville, la neige semblait avoir fondu au sol, par la chaleur des foyers. Il y avait là, un immense bâtiment en forme de U et une tour. Je regardais les lieux, ébahi. Je ne me souvenais pas d’y être venu, à vrai dire, je ne me souvenais vraiment de rien. Tout était si flou. J’avais l’impression de créer les tous premiers souvenirs de ma vie.
Maintenant qu’on était dans la ville, les lumières étaient plus clémentes et je le suivais, cet homme, je voyais son dos. Je triturais le bas de mon chandail trop grand pour moi, en claquant des dents. Lorsqu’on entra dans le bâtiment, je regardais encore au loin et j’y voyais une sorte d’horizon orangée. C’était le matin, le jour allait se lever. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Ou peut-être avais-je déjà vu un levé de soleil, mais je n’en avais pas le monde souvenir. Je devais regarder ça comme le dernier des crétins, pour que l’homme que je suivais me tapote l’épaule pour me ramener à la réalité.
Il me fit assoir et on me donna une couverture et une boisson chaude. J’avais le nez au dessus, mais l’odeur du breuvage ne me rappelait décidément rien. Je devais avoir l’air fin avec mon énorme couverture dont seule ma tête et mes mains sortaient, le nez au dessus de cette tasse chaude. L’homme que j’avais suivi commença à me parler. Il me dit qui il était, la fonction qu’il occupait dans cette ville et il me rassura. Il me dit que j’étais à Nosco, une ville dirigée par Sa Majesté l’Impératrice Joséphine de Nosco. Il me parla de cette ville, de son organisation, de son avancée technologie, de ses enjeux et je l’écoutais comme si on était en train de m’apprendre quelque chose d’extrêmement important. Il y avait des gens qui passaient là où nous étions. Ils me regardaient étrangement, comme si j’étais une bête de foire en me pointant du doigt. Je leur tirais négligemment la langue comme un gamin, d’un air de dire : ‘Arrête de m’regarder comme ça toi !’
Et ça marchait. Bien souvent, on détournait son regard, mais l’homme qui me parlait me rappelait souvent à l’écouter en me claquant des doigts juste sous mon nez. Je sursautais à chaque fois, car j’étais trop occupé à autre chose pour le voir venir. Il m’expliqua alors que je n’étais pas le seul à débarquer ici, que souvent, il y avait des personnes de tous âges qui arrivaient, comme moi, en oubliant tout. Il me dit que ça ne servirait à rien que chercher à retrouver ce que j’avais oublié. Je n’avais d’autre choix que d’acquiescer.
Mais qu’est ce que je vais faire dans ce pays, moi ?
- 13 Février 194 :
- Hier, je suis arrivé. J’étais fatigué et abattu par le froid, on m’a donc laissé dormir. On m’a attribué un appartement. C’est assez grand je trouve, ou peut-être que mes yeux me trompent. En tout cas, je n’ai pas u l’occasion de le regarder vraiment. J’avais le nez qui coulait et de la fièvre. Je me suis simplement endormi, la bouche ouverte puisque je ne parvenais plus à respirer par le nez.
En début de soirée, on avait fait venir un médecin chez moi qui me prescrit des médicaments. Je ne sais pas pourquoi, je n’aime pas les médecins. Et celui-là n’était pas beau à regarder. Je ne dis pas que je suis parfait, mais bon sang ! Qu’importe, j’espère prendre suffisamment soin de moi et de ma santé pour ne jamais avoir à me rendre chez le médecin. Mais malheur pour moi, ma santé fragile en ce premier jour n’avait rien arrangé.
On avait fini par m’injecter un sérum ou je ne sais quoi, je ne suis pas médecin et heureusement. Je déteste les vaccins et piqures en tout genre ! C’est peut-être pour ça que je n’aime pas les médecins. Enfin, tout ça pour dire que ma première journée à Nosco se sera résumé à dormir.
Ce matin, je me suis levé, j’avais l’impression d’avoir dormi pendant 24 heures, et le pire dans tout ça, c’est que c’était vrai. Mes jambes étaient engourdies. Quand je me suis levé, je me suis écroulé à terre tant mes muscles s’étaient trop reposés. Après une dizaine de secondes à admirer la moquette de ma chambre (qui est bleu au passage), j’ai fait un nouvel essaie avec plus de précautions cette fois.
Je me tenais donc debout et je respirais profondément. Ok, j’avais beau détester les médecins, il fallait avouer qu’ils étaient plutôt efficaces. J’ai donc commencé à découvrir l’endroit où j’habitais, car l’homme qui m’a accueilli avait bel et bien que c’était mon appartement. Il y avait une chambre, une salle à vivre et une salle d’eau. Je commençais par la chambre et regardais la télévision éteinte, accrochée au mur. J’ouvrais l’une des armoires qui était là et découvrait qu’elle était vide, à l’exception que quelques affaires de base qui pourrait me servir les premiers jours. Je les prenais et me dirigeais vers la salle d’eau. Après avoir pris une douche et m’être habillé, je me sentais mieux. J’aurais préféré être ainsi vêtu hier, j’e n’aurais pas eu à prendre fois…
Je jetais un coup d’œil sur la pièce à vivre. Et puis je sortais… Non, en fait je n’étais pas encore sorti. Je tirais sur la poignée comme un idiot lorsque la porte s’ouvrit enfin. Je croyais au début que j’avais eu raison d’elle, mais il y avait dans la porte un homme qui était là, celui que j’avais suivi hier. Par terre, tombé sur le choc, je le regardais d’un air ébahi sans trop comprendre, jusqu’à ce qu’il m’explique que pour entrer, il fallait poser sa main sur le scanner. Je regardais alors le scanner en question d’un air septique. Je lui demandais si n’importe qui pouvait entrer et il me répondit que seul moi le pouvais. Je trouvais ma question idiote, mais je me risquais à lui demander un : comment vous êtes entré ? Il m’avait dit alors qu’il était commandor et qu’il avait accès à pas mal d’endroit. En plaisantant, je lui avais signalé qu’il était hors de question qu’il me découvre à poil dan mon appartement. Il s’était mis à rire et m’expliqua qu’il n’y avait pas encore de protection pour mon appartement pour le moment.
On s’occupa alors de ça puis on descendit. Il m’avait alors expliqué que, dans Nosco, tout le monde travaillait. Il me demandait ce que j’aimais, je faisais des gros yeux sans trop savoir. Je ne me souviens pas de mon passé, comment pourrais-je savoir ce que j’aime ? Je crois qu’il a du le comprendre car je n’avais rien dit qu’il me répliquait que ce n’était pas grave.
On avait fait un petit tour du domaine, je dois avouer de Nosco est plus fascinant le jour que la nuit. Plus vivant, moins vide en fait. J’avais les yeux grands ouverts lorsque je voyais quelque chose. Nous avons fait tant de choses ce jour là que j’aurais du mal à tout lister. Il m’a donné une tonne de document numérique comme mon numéro de compte en banque, mes identifiant, un mini plan de Nosco, les horaires de telle ou telle chose. Je ne savais plus où donner de la tête. Au bout d’un moment, j’avais même réagi au fait qu’il m’appelait Shane. Je lui ai demandé comment il savait que mon prénom pouvait être celui-là.
Il s’était mis à rire et à me dire que mon nom avait été décidé. J’avais fait tant de chose sur Nosco aujourd’hui. Mais une chose m’a le plus marqué : je m’appelle Shane Mael Lewis.
- 14 Février 194:
- J’ai passé une bonne paire d’heure hier à regarder le plafond. C’était inutile certes, mais je pensais. Je refaisais le tour de tout ce que j’avais vu dans la journée, tous ces bâtiments, cette dictature et tous ces gens qui étaient ici. La caisse de Nosco avait mis à ma disposition un fond d’argent pour mes premiers jours, le temps que je m’habitue à la vie ici. Car mine de rien, j’avais beau ne pas me souvenir de mon passé, j’avais le mal du pays. J’ai l’impression de ne pas être chez moi.
Je repensais encore à la question que m’a posée de le commandor. Qu’est ce que j’aimais ? Il y a différents type de métier sur Nosco. Il y a la Brigade qui regroupe différentes section avec un travail bien particulier qui est attribué à chacun. Il y avait un métier que j’avais déjà rayé de la liste : médecin et tous les dérivés scientifiques. Je n’aime pas les docteurs, ce n’est pas pour en devenir un. J’aime bien l’informatique, tous ces produits de technologies, je sais bien de quelle manière je les regarde. Je devrais peut-être en parler au commandor. C’est ce que je disais dans mon lit avant de m’endormir.
Et ce matin, ce fut la première chose que je lui ai dite après les habituelles salutations. Ca avait l’air de la ravi que j’ai enfin trouvé quelque chose et il m’a conduit dans les Sous Sols Utiles, là où le Brigade Impériale loge. J’avais les yeux grands ouverts, j’avais l’impression d’être un enfant qui découvrait un nouveau monde. A peu de chose près, c’était ça. Je ne connaissais pas Nosco, je découvrais tout un peu plus chaque jour.
Le commandor m’a présenté au Chef de la Brigade Informatique puis il est parti. J’ai passé beaucoup de temps avec le chef. Il m’a expliqué tant de choses, j’aurai bien voulu avoir de quoi noter, ça m’aurait évité d’oublier la moitié des choses. J’avais l’impression de subir un bourrage de crâne. On m’apprenait tellement de choses que je finissais par penser que c’était pour en cacher une autre, peut-être plus terrible.
J’ai passé la journée là, et le soir, il me demande si je veux travailler ici. J’ai hoché la tête pour dire oui. Ca me plaisait bien tout ça. Il m’a expliqué qu’il fallait 5 ans de formation avant d’entrer définitivement dans la Brigade, mais je suis prêt. L’enseignement se fait en de nombreuses phrases successives, on en faisait même certaines en même temps. Ca allait de cours théorique, d’ailleurs il m’a donné une clé USB qui contient tous les supports dont j’aurais besoin. Je viens de regarder, mon dieu c’est énorme. Il y a bien 50 fichiers qui comptent chacun une centaine de documents, que ce soient des images ou des documents, c’est immense. Je me demande comment je vais pouvoir apprendre tout ça. Peut-être s’agit-il d’un test pour décourager ceux qui n’ont pas grande volonté. Moi, j’en ai.
Tout à l’heure, j’ai parcouru quelques documents, je ne comprends rien du tout, ou presque. Peut-être que je n’ouvre pas les bons non plus… J’en saurais peut-être plus demain. J’y ai trouvé une sorte de lexique aussi. C’est fou le nombre de mots bizarres que l’on peut trouver là dedans. Outre cette clé, on m’a dit qu’il y aurait beaucoup d’exercices pratiques.
Cette journée m’a un peu tué. J’ai la migraine, mais je ne veux pas aller voir un docteur, ça finira bien par passer. Je pensais sortir aller faire un tour dans Nosco, je crois que je vais remettre ça à demain…
- 15 Février 194 :
- Cette fois, ça y est. Je suis définitivement en formation d’informatique. Je ne suis pas le seul. Il y en a d’autres comme moi, qui viennent d’arriver et qui débutent leur formation. Nous sommes deux exactement. Notre Maître de Formation s’appelle James Smith, et l’élève qui est avec moi est Claire Kennedy. Pour tout dire, je l’ai regardée de haut en bas quand je suis arrivée. Elle a l’air d’avoir cinquante ans. J’étais étonné de la voir en formation. Mais, après mûre réflexion, on arrive à tous âges sur Nosco, et on ne vieillit pas. Smith doit vient avoir une quarantaine d’année. Il a un air sévère, cependant, j’ai eu tord de croire les apparences. Il est très accueillant et professionnel. Nous, nous apprenons le B-A-BA, les bases en fait, tout ce qu’il faut savoir, le minimum pour savoir utiliser un ordinateur et les différents matériels informatiques. On apprend leurs composantes, la façon dont ces matériels communiquent entre eux. Lorsque notre formateur juge qu’on a atteint le niveau on passe à autre chose. Ce n’est que notre formateur qui décide quand nous sommes prêts. On étudier comment créer des pages internet, gérer une communication, bref, tout ce qui est script. On apprendra aussi à gérer les systèmes de Nosco, notamment en matière de surveillance du fonctionnement des appareils et les virus. Ensuite, on apprend les choses plus pointues, comme la sécurité. Et lorsqu’on apprend la sécurité, on devine et on comprend les failles. On n’apprend pas le piratage. On apprend la sécurité. Le piratage nait de la façon de déjouer la sécurité. Dans ce groupe, on apprend aussi à résoudre des problèmes plus compliqués. Et quand on a fini tout ça, on intègre la Brigade !
C’est tout un programme qui semble assez long. Mais ce n’est pas impossible, je sais que j’y arriverai. Pendant la pause de midi, les magasins sont ouverts. J’ai été y faire un tour. C’est… Grand. Je ne trouve pas vraiment d’autres mots pour décrire. On y trouve tout et n’importe quoi. Il faut vraiment être un habitué pour s’y retrouver là dedans… Je me suis perdu, j’ai demandé mon chemin à quelqu’un qui m’a ri au nez, j’ai cru que j’allais l’égorger si une femme n’aurait pas eu l’amabilité de répondre à ma question. J’ai jeté un regard noir à celui qui s’est moqué de moi. Je n’aime pas qu’on se paie ma tête. Je viens d’arriver, je ne peux tout connaître d’ici tout de même. Rah… Empathie zéro celui-là ! J’espère que je ne vais plus jamais le recroiser, ou si c’est le cas, je veux qu’il soit dans une mauvaise situation que je puisse lui rendre la pareille ! Oui, je sais, je suis rancunier, je ne suis pas prêt de l’oublier lui !
Heureusement, j’ai pu trouver dans les boutiques ce que je cherchais : quelques vêtements et des la nourriture. Enfin, si on peut appeler ça de la nourriture… En fait, je ne sais pas trop. Ca y ressemble, mais j’ai l’impression que ça n’a rien de naturel, totalement artificiel. Qu’importe, au moins, ça me remplira l’estomac. Je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller dans une boutique d’informatique. C’est formidable ! Je crois que ça va être mon paradis ! J’y ai acheté une clé USB car mine de rien, le papier est une denrée rare ici. Je vais écrire sur ordinateur, ça sera plus simple. Comme chaque « élève » en informatique recevait un ordinateur portable pour s’entrainer chez soi, ça me permettait d’avoir accès à beaucoup de choses. J’ai découvert aussi que tout ce que j’achète est déduit immédiatement de mon compte. J’ai intérêt de surveiller ce que je fais. Mais si ça ne tenais qu’à moi, j’achèterai tout le magasin !
L’après-midi, je retournais en formation. Plus j’avance, Plus je comprends mieux le monde qui m’entoure à Nosco. Les choses ne sont pas si compliquées que ça. Il suffit de savoir comment elles marchent.
Bon, comme promis, ce soir je vais aller faire un tour dans Nosco. J’ai l’impression d’avoir tout un monde à découvrir, c’est palpitant !
- 12 Mars 194 :
- Shane rentrait dans son appartement, visiblement épuisé et s’écroula dans son canapé. Il touchait ses premiers florins sur Nosco et par conséquent, remboursait petit à petit sa dette envers la Guilde. Il se releva et alluma son ordinateur. Il mit en route la petite caméra…
Son visage apparut à l’écran, c’était un visage fatigué. Cependant, son travail n’avait rien à voir là dedans… C’était tout autre chose… Ses lèvres se mirent à bouger et le son en sortait :
‘Ca y est, cela fait déjà un mois jour pour jour que je suis là, dans ce monde où tout le monde à oublié son passé et se forge, peu à peu une nouvelle vie. C’est étrange tout de même que personne ne se souvienne de rien… Je me pose souvent des questions à ce sujet. Qui suis-je exactement ? Car, je le sais, on me dit que je m’appelle Shane Mael Lewis, mais qu’en était-il dans la réalité ? Avais-je déjà ce nom autre fois ? Qui sont mes frères ? Qui sont mes sœurs ? Où sont mes parents, ma famille ? Mes amis… Je devais bien avoir des amis, non ? J’ai l’air d’avoir presque vingt ans. J’ai du vivre tout ce temps, j’ai bien dû croiser du monde… Je n’y comprends plus rien. Je dois me poser trop de questions sans doute… Peut-être sont-elles aussi inutiles… J’imagine tant de scénarii…’
Il se leva de sa chaise après sa tirade. Il posa sa main sur le bouton de la caméra. Peut-être devrait-il ne pas en parler, au fond, le sujet était tabou sur Nosco… Si quelqu’un découvrait cela… Qu’importe, il avait besoin que ce soit quelque part. Si jamais il venait à oublier tout à nouveau, il voulait pouvoir être capable de se souvenir qu’il avait douté :
‘Peut-être suis-je fabriqué de toutes pièces dans un laboratoire et que par conséquent, je n’ai pas de passé… Ou bien, l’apocalypse a frappé, certains méritaient de vivre encore, et je suis de ceux-là… Ou bien, j’ai fait trop d’erreur dans mon passé et on m’a offert la chance de me racheter en me donnant une nouvelle vie… Comment ? Je n’en sais trop rien… Peut-être avais-je eu le choix, le choix de tout oublier et de vivre en échange, ou partir avec mes souvenirs dans l’autre monde. Je m’entends parler et je me dis que c’est complètement farfelu… Non ?’
Il baissa sombrement les yeux et se mordit la lèvre inférieure :
‘Toute cette histoire n’est pas claire… J’aimerais savoir, mais je me n’en ai pas le droit. Je ne sais plus quoi penser…’
Il appuya sur le bouton de la caméra et celle-ci coupa le film.
- 26 Mars 194 :
- Un visage perturbé apparut à l’écran. Shane repoussa ses cheveux tombant dans ses cheveux et soupira. Il posa son coude sur la table et appuya son menton dans la paume de sa main, l’air pensif et il ne disait encore rien. Ses yeux clairs, regardait dans le vide, quelque part à gauche de l’objectif de la caméra. Il ne portait pas encore de gants à l’époque.
‘Rien à signaler. Journée chargée.’
Ilne voulait pas en parler, mais finalement, il se rétracta... Il avait retiré son menton de sa main, mais regardait toujours dans le vide :
‘Un homme de la Brigade est mort dans les sous-sols. Jusque là, je crois que toutes ces histoires que l’on racontait sur les créatures n’étaient faites que pour faire pleur aux nouveaux arrivants… Mais j’ai vu le corps revenir… Il était inerte… Sans vie…’
La voix de Shane était brisée. On voyait bien que ça lui faisait mal d’en parler, il n’avait presque pas envie d’en parler.
‘Je me demande… Ce que je fais ici…Si je… Ne suis pas condamné à finir ainsi également...’
Ses yeux devenaient rouges, son nez aussi et ses yeux semblaient se remplir de larmes. Il allait éteindre la caméra, sa main s’était tendue en avant pour appuyer sur le bouton mais il changea d’avis et sa main se reposa sur ses genoux :
‘J’avais conservé mes vêtements dans un carton… Les vêtements que je portais quand je suis arrivé ici… J’avais peur d’oublier… Ca aussi… Alors j’ai essayé de me souvenir… Mais rien n’est venu… Ce n’est qu’un chandail blanc, un pantalon en toile sombre… Tout ce qu’il y a de commun, de basique…’
Il secoua désespérément sa tête de gauche à droite et le film se termina : il venait d’éteindre la caméra.
- 29 Mars 194 :
- Aujourd’hui avait lieu l’enterrement de Daniel Caméron, Brigadier de Nettoyage, décédé en service le 26 Mars 194 de l’Ere de Joshi. Je pensais ne pas en parler. Mais je ne veux plus oublier… Je veux qu’il reste une trace, encore et toujours, je veux pouvoir retrouver ce que j’ai oublié si un jour je venais encore à oublier ma vie sur Nosco.
Ca a été un grand enterrement… Pourtant, il ne restait pas grand-chose de la dépouille du Brigadier… Il lui manquait un bras que l’on n’a pas retrouvé. C’est terrorisant. J’espère de tout cœur ne jamais avoir à descendre là bas… Et j’espère aussi que ces créatures resteront dans les ténèbres, loin de la surface de Nosco… Ce serait terrible… Il s’agit certes d’un petit pays… Mais il y a ici des hommes et des femmes qui perdraient la vie en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire… J’ai peur… Quelque part, j’ai peur. Nous vivons juste au dessus de quelques choses de monstrueux et meurtrier depuis tant d’années, et jamais personne n’a réussi à se débarrasser de cela… C’est révoltant. J’ai connu Daniel. Il ne parlait pas souvent, c’était quelqu’un de sérieux. Il plaisantait souvent en disant qu’il était increvable… Ca semblait si vrai car il revenait souvent avec des cicatrices, mais toujours en vie…
Ce tragique épisode a mis un froid dans la Brigade de Nettoyage. Beaucoup ont dit qu’ils refuseront de descendre demain dans les sous-sols… Certains disent vouloir changer de vocation… Je les comprends. Ils ont perdu un fier camarade. Ils en prennent un coup sur le moral…
J’ai réussi à en savoir un peu plus… En écoutant notamment, même si l’affaire semble se faire étouffer, j’ai pu entendre certaines choses qui me permettent de reconstruire cette histoire funeste de manière assez véritable. La Brigade anti-terroriste avait pris en chasse un rebelle, mais furent bientôt pris eux-mêmes en chasse par des créatures. Fort heureusement, ils n’étaient pas bien loin et la Brigade de Nettoyage a pu intervenir rapidement… J’ignore si cela est vrai… On parle de trahison… L’un des Brigadiers aurait battu contre Daniel pour le pousser dans les griffes de ces créatures… Encore une fois, j’ignore s’il s’agit de la vérité… Mais Daniel aurait dit qu’il comptait retrouver son passé, car c’était important pour lui… Règlement de compte ? Je ne sais plus trop croire. Une chose est certaine, la mission doit rester secrète pour affoler le moins de monde… Mais j’ai l’impression qu’il y a quelque chose de louche là-dessous…
J’étais par hasard là quand le corps est revenu dans les quartiers de la Brigade. Il y avait des cris affolés. Je me souviens être resté figé, bouche bée… Le corps était complètement mutilé. Il lui manquait un bras, son visage était méconnaissable. Je m’en souviendrai toujours… Ca fait deux nuit que je ne dors pas, chaque instant, je revois ce visage sans vie et frappé par la monstruosité des actes qu’on lui a infligé…
Le pauvre Daniel… Il ne méritait pas ça… Que s’est-il vraiment passé ? On dit aussi que Daniel a simplement fait une mauvaise manipulation au moment de recharger son arme, celle si serait restée bloquée par sécurité… Ainsi, il n’avait pas pu se défendre… Au final, personne n’en sait trop rien. Les rapports officiels, jamais je n’y aurais accès… Je ne suis qu’en apprentissage… Pirater Beta et Oméga, j’en suis incapable. Mais je le promets, un jour, je saurais la vérité sur toute cette histoire.
L’enterrement a été brillant… Quant à savoir si les larmes étaient sincères ou issues de pure hypocrisie… Je n’en sait rien, mais je le saurai… Je le saurai…
Dernière édition par Shane M. Lewis le Sam 30 Avr - 22:57, édité 4 fois
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
Année 195
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- 29 Mars 195 :
- Il croisa ses mains sous son menton et s’appuya dessus après avoir lancé la caméra, comme il s’efforçait de le faire le plus souvent possible.
‘Cette fois, j’ai fini de rembourser ce que je devais à la Guilde, l’argent qu’on m’avait prêté à mon arrivée… A partir de maintenant, tout ce que je gagne sera pour moi… Il va falloir que je songe à m’offrir un ordinateur portable… C’est bien gentil d’emprunter celui que la Guilde met à ma disposition pour mon travail, mais il ne durera pas éternellement… On est si souvent infecté de virus qu’on est censé détruire. Mais j’apprends pour le moment. Smith, mon formateur, se moque de moi dès qu’il voit un « Game Over » apparaitre sur mon écran. J’avoue que c’est rageant… Avec tout ce que j’apprends avec lui, l’arrive encore à me prendre ce genre de choses toutes bêtes… J’ai honte…’
Shane marqua une pause, un petit sourire aux lèvres. Son sourire cependant s’effaça lorsqu’il poursuivit :
‘J’ai regardé le calendrier… Ca fait un an que Daniel est décédé. J’ai vu des bougies allumée à sa mémoire au bureau de la Brigade… Je n’avais pas compris au début, mais lorsque j’ai vu sa photo au milieu de ces bougies, mon sang n’a fait qu’un tour…’
Il se mordit la lèvre inférieure, troublé et soupira :
‘J’ai mis une bougie également, c’était la moindre des choses… Personne d’autre n’est mort depuis cet accident, alors on a toujours en mémoire ce jour tragique où Daniel avait perdu la vie…’
Il baissa les yeux avant de poursuivre, d’une voix calme et déçue :
‘Je me prends des virus dans la tête… Alors ce n’est pas pour savoir pirater Bêta et Oméga… Mais je n’oublie pas cette idée… Je le promet, un jour, je saurai ce qui s’est vraiment passé.’
Il y avait une conviction pure dans les yeux de Shane, il se promettait cela avec tellement d’intensité que jamais il ne pourrait faire défaut à la promesse qu’il s’était fait. Dès qu’il serait assez doué en informatique, il ferait des recherches sur le sujet Daniel Caméroun.
Il était sur le point d’éteindre la caméra lorsqu’il se rétracta :
‘Ah ! Et j’ai passé ma visite médicale annuelle… Une horreur. Il me manque plus que d’attendre les résultats… En espérant qu’ils ne me rappellent pas…’
Il it une petite grimace et l’image se coupa.
Dernière édition par Shane M. Lewis le Sam 30 Avr - 22:56, édité 2 fois
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
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- 18 Juin 198 :
- Je devrais appeler ce jour, la pire journée de mon existence. La pire, oui, c’est vraiment le mot. Il y a des fois où je me dis que je devrais un peu plus réfléchir avant de faire quoique ce soit. Une chose est certaine, ma réputation va être foutue pendant un bon mois… Peut-être plus. Il faut absolument que j’efface toutes les preuves…
Je vais passer tous les détails sans importance de la journée. C’était cet après midi, vers la pause de 16 heures (car oui, il y aussi une pause à 14, 15 et 17 heures). Bref, en pause à la cafétéria. Je ne sais même pas ce que je faisais là-bas puisque je n’aime pas le café… Alors pourquoi j’étais là-bas ? Ah oui, Jason. Il me parlait d’un problème qu’il avait rencontré en informatique. Bref, on parlait boulot et je l’ai suivi. Ahh ! Mais pourquoi je l’ai suivi ?! C’était là, c’était à ce moment là que tout à commencé ! Si n’avais pas suivi cet idiot de Jason (pardon Jason…) je ne serais pas dans cette histoire !
Au café, il y avait Mickael. Oui Mickael, le prétentieux de la Brigade Judicaire ! Ca faisait plusieurs jours qui me tournait autour. Comme si je sympathisais avec les rebelles. Mais il est fou ? Bref, il me posait des questions bizarres depuis quelques jours. Bon évidement, aujourd’hui il m’a encore questionné à sa manière, vous savez une manière qui fait qu’on tourne bien ses phrases pour faire avouer des choses aux autres. Et puis, au bout d’un moment, j’ai explosé. Je lui ai dit : « Arrêtes ! Je ne sympathise PAS avec les rebelles et je ferai n’importe quoi pour te le prouver ! »
Au moment même où cette phrase a franchi mes lèvres, je l’ai regretté amèrement. Le mot « n’importe quoi » était de trop… Et le silence de Mickael à la fin de ma phrase ne me disait rien de bon. Deux heures plus tard, j’étais devant le Capitol. Mais je ne pouvais pas le faire… Je ne pouvais pas aller apporter un bouquet de roses rouges à l’Impératrice. J’étais devant les portes, derrière mon bouquet, et j’étais figé sur place. Non, je ne pouvais pas entrer. Alors je me suis retourné vers Mickael et je lui ai dit que je ne pouvais pas. Je n’en croyais pas mes oreilles lorsqu’il m’a répondu un « je comprends, ce n’est pas grave, j’annule ton défi… » Quoi ? Mickael ? Gentil avec moi ? Mais non… Il avait rajouté un « si tu t’habille en lapin ce soir. » J’ai séré les dents et je l’ai regardé partir, seul comme un idiot avec mon bouquet de roses.
Il voulait vraiment me faire mordre la poussière celui-là. Mais je savais que si je ne portais pas ce déguisement, après mon échec avec mon bouquet de roses, il ne me lâcherait pas d’une semelle. Car vraiment, ceux de la brigade judiciaire, quand ils s’y mettent, ils sont féroces… Le moindre écart et on est convoqué dans leur bureau pour un lourd interrogatoire…
Et voilà comment je me suis retrouvé à la soirée, en caleçon rose avec un pompon au derrière, des pattes et des oreilles de lapin. Je ne sais pas qui m’a fait boire ce soir là exactement, mais il a eu raison, ça m’a permis d’oublier ma honte. Et aujourd’hui… J’ai retrouvé des photos sur alpha… J’ai échappé à l’interrogatoire de la brigade judiciaire, mais j’ai gagné une réputation d’homosexuel dans tout ça. La poisse… J’ai supprimé pas mal de ces photos, je crois qu’il n’en reste plus. Mais le pire dans tout ça, c’est que ça ne me fait pas d’effet qu’on me croit homosexuel. Pas plus d’effet que ça. En fait même, je me pose des questions là-dessus…
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Shane M. Lewis~ Brigadier Informatique ~ - Camp : Guilde Impériale
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
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- 28 Février 199 :
- J’en ai assez de cet hiver à rallonge ! C’est déprimant et c’est… Froid. Bon je sais, on n’est qu’à fin février, mais tout de même ! Il s’est passé quelque chose d’étrange ces derniers temps… Tellement étrange, je ne sais pas par où commencer. J’appartiens à la Guilde Impériale et nos ennemis sont la Confrérie rebelle. Les idées des rebelles est de retrouver son passé, que c’est important. Pour la Guilde et donc pour moi, il ne le faut pas. Je jure sur tout ce que j’ai, je n’ai pas voulu savoir mais c’est venu à moi comme ça…
Ca s’est passé cet après midi. Il y a de la neige dehors alors je tâche de passer vite, sans tomber bien sûr. Sauf que je suis tombé et je me suis cogné la tête lourdement sur le sol. On voulait m’emmener à l’infirmerie, voir un médecin, alors évidement je suis parti en courant en disant que j’allais très très bien. Non, vraiment, qu’est ce que je ne ferai pas pour m’éviter un tel cauchemar. Mais le cauchemar arriva cependant, et ce n’était pas celui auquel je m’attendais vraiment. Je suis donc rentré à mon appartement voir les dégâts mais je ne saignais pas, j’allais juste avoir une bosse. Je passai donc de la glace sur l’arrière de ma tête. C’est horrible le froid, mais étrangement, je savais que ce n’était pas du à la glace. Je serrai les dents de douleur mais ça n’avait rien à voir.
Il y avait dans mon esprit des images que j’ai déjà vue, je le sais, mais ce n’était pas à Nosco. Je regardai mes mains, j’éprouvai de la honte et du remords, je ne sais pas pourquoi. Et j’avais l’impression que mes mains étaient sales. Ce n’est qu’une image, une faible image, j’avais l’impression d’être à l’intérieur de quelqu’un d’autre, derrière mes mains, je voyais mes pieds, mes chaussures. Ce n’était ni des chaussures d’enfants ni des chaussures d’adolescent en pleine crise. Non, je devais bien avoir dix-huit ans et je regardai mes mains avec une honte extrême.
Je suis revenu à moi et j’ai regardé mes mains. J’éprouvai alors une sensation que je n’avais ressentie avant…Mes mains sont sales, j’ai fait quelque chose de mal avec. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas comment, mais je me suis mis à les laver, une fois, deux fois, puis trois, quatre, cinq, c’était comme si je n’arrivais pas à m’arrêter. Je savais qu’elles étaient propres mais je pensais qu’elles étaient sales… Très sales… J’ai arrêté, j’ai mis mes mains sous mon chandail et je me suis calmé. J’ai pris sur moi. Ca allait mieux, mais lorsque je les ai ressorties de mon chandail et que je les ai regardés à nouveau, j’ai été pris à nouveau de cette même folie étrange. Je les lavais encore et encore. Puis je les ai séchés et je les ai remises sous mon chandail. J’ai compris. Si je voyais mes mains, je ressentais cette amertume et ces remords sans savoir pourquoi exactement. Je porterai des gants maintenant. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas avoir l’air d’un parfait idiot à me les laver sans cesse. Ils m’enfermeraient tous ces gens s’ils me voyaient agir ainsi.
Ce soir, ça va mieux pour le moment. Il va falloir que je m’habitue à vivre avec des gants, si je vois mes mains, je suis fini. Je sais que ce n’est pas à Nosco, j’avais l’air plus jeune que lorsque je suis arrivé ici. Je n’arrive pas à y croire, mon passé me revient. C’est interdit et pourtant je le sais… Je garderai ce toc avec mes mains tant que je ne saurai pas le fin mot de cette histoire. Qu’ai-je fait ? Mais qu’ai-je fait ?
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
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- 2 Octobre 201 :
- Quel idiot je fais… Je voulais tellement savoir… Je voulais tellement connaître ce qu’il s’était passé… Je n’aurai jamais du. L’Impératrice a raison, on n’obtient rien de bon à vouloir rechercher son passé… J’ai eu tord. Comme je m’en veux !
Ce matin, j’ai reçu un mail d’un inconnu. Un prétendu Joshi. C’est n’importe quoi n’est-ce pas ? C’est de la pure folie. Il me disait qu’il s’appelait Joshi et il me défendait d’oser prétendre le contraire. J’ai rigolé devant mon écran. Quel petit plaisantin pouvait me faire une blague aussi lamentable ? Ce devait être un petit nouveau, légèrement allumé, mais légèrement hein. Quoiqu’il en soit je lui ai répondu très poliment un « va te faire voir ». Une petite minute plus tard je recevais un autre mail. En fait j’avais espéré que ce ne soit pas mon patron, j’ai été rassuré et en même temps déçu. Ce n’était pas mon patron, c’était pire. C’était l’autre illuminé qui me répondait.
‘Bien joué Shane, maintenant souviens-toi.’
J’allais lui répondre que je devais mes souvenirs de quoi avec quelques formules d’anti-politesse, mais je me souvenais soudain d’autre chose, comme si c’était calculé. C’était une salle, un salon je pense, assez petit d’ailleurs. Les gens qui devaient vivre là étaient sacrément bordéliques. Et j’étais là dans cette salle. Je devais avoir encore dix-huit ans. Je portais les mêmes chaussures que dans mon précédent souvenir. J’étais alors assez heureux. J’allais enfin savoir ce qu’il s’était passé… Mais non. Je détaillais mon visage, j’avais un regard dur. Et fixais une femme. Cette femme. Qui était-ce, elle me ressemblait tant :
‘Dare to claim the opposite!’
[Ose prétendre le contraire!]
M’a-t-elle dit. Elle m’en voulait, je le voyais, dans ces yeux, il y avait de la rancune. Pourquoi ? Qu’avais-je fais de mal ? Pourquoi me lançait-elle ce regard rude ? Quelque part, ça me terrorisait encore plus qu’avant. Cette fois, j’en étai certain, j’avais fait quelque chose de mal… Mais je ne savais toujours pas quoi. A cette phrase, mon moi ne trouva rien d’autre à répondre que :
‘Get stuffed!’
[Va te faire voir !]
Je ne sais pas pourquoi, mais je m’étais attendu à cette réponse de ma part, c’était exactement ce que j’avais répondu au prétendu Joshi. Sur ce, je tournai les talons et je claquais la porte derrière moi. J’aurais voulu en savoir plus, mais c’était tout ce qui me revenait… Et après mûre réflexion, c’était mieux ainsi. Plus j’en apprenais, plus j’étais terrorisé… Non vraiment… Je ne veux plus rien savoir de mon passé… Plus jamais… Plus jamais.
- 3 Octobre 201 :
- L’écran dévoila un visage fatigué. Shane dégagea un peu ses mèches grises qui tombaient dans ses yeux, posa son coude sur la table et son menton dans la paume de sa main :
' Comment passer une nuit blanche ? En répondant à message qu’un idiot qui prétend être Joshi m’a envoyé. Joie. '
Ce dernier mot fut prononcer sans toute la connotation qu’il aurait du prendre. Ce ton était au contraire morne et atone. On voyait là que ça n’avait rien qui ait pu le réjouir d’une quelconque manière, bien au contraire, il avait une mine dépitée qu’il voulait tout dire.
' J’ai repensé cette nuit à ce qui m’est revenu, ça m’a retourné pour ainsi dire… Je ne sais pas qui est cette femme, mais une chose est sûre, elle m’en veut. Et pas qu’un peu. A la limite que quelqu’un m’en veuille, je m’en fiche, on s’y habitude : nul ne peut être aimé de tous. Mais cette femme… Encore une fois j’ignore qui elle est mais son jugement… Me semble lourd. Je sais que ça peut paraitre du complètement n’importe quoi, mais j’ai la conviction profonde que c’est important, que ça compte pour moi ou tout du moins, que ça comptait pour moi dans ce qui semble être mon ancienne vie… '
Il baissa les yeux, sombrement.
' J’aimerai bien savoir qui elle est et… Pourquoi elle m’en voulait. Je ne peux pas, je sais que je n’ai pas le droit, si on le savait, par Joshi, je n’ose même pas l’imaginer. Ma clé USB est bien protégée, mais… Sait-on jamais. Je pense que je vais la garder sur moi, tout le temps… Je ne peux pas me taire. Je ne veux pas tout oublier à nouveau, je veux que si c’est le cas, je puisse retrouver tous mes souvenirs facilement. Et je veux le connaître entièrement, pas seulement savoir quelques morceaux. Quand je vois ces souvenirs, je vois une peur en moi, je ne sais pas la contrôler, parce que je ne sais pas d’où elle vient. '
Il croisa ses mains l’une imbriquée parfaitement dans l’autre, chacune portant un gant de cuir noir.
' J’ai remarqué une autre chose. Dans mon souvenir, je parle une langue bizarre et celle femme aussi. Je ne saurais pas la parler… Mais je la comprends, parce que c’est mon souvenir, et je ressens l’impact que ces paroles ont eu sur moi, et j’en découvre donc le sens réel. Je sais que je ne me trompe pas. Cette femme m’a dit : « Ose prétendre le contraire ». Cette phrase en elle-même n’arien d’un reproche, mais je sais qu’elle est liée à un fait du passé que j’ignore et c’est ce fait qu’elle me reproche, c’est pour ça que je le ressens ainsi… C’est compliqué, non ? C’est n’importe quoi… Je dois être en train de délirer… '
Il soupira et finit par conclure :
' De ce fait j’ai passé une sale journée…Normal… '
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Shane M. Lewis~ Brigadier Informatique ~ - Camp : Guilde Impériale
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
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- 1 Avril 203:
- Je suis entré dans le sanctuaire de Joshi et non, ce n’est pas une blague. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, pure curiosité. Ca fait un peu plus de neuf ans que je suis là, j’ai eu ma période de doute comme tout le monde à mon arrivée, mais ce doute s’était dissipé avec le temps, au bout d’un an, je suivais la Guilde corps et âme… Mais il y a eut ces souvenirs… J’ai toujours cherché à les éviter, les ignorer, les abandonner. Je m’étais convaincu que c’était du passé, qu’il ne fallait pas retourner en arrière, qu’il fallait voir droit devant soi, l’avenir est plus important. Mais quoi que ce fasse, et quoi qu’on m’ait fait, le passé nous rattrape toujours. Plus on veut l’éviter, et plus il nos poursuit. En fait, j’ai l’impression que plus j’ai essayé de ne pas me souvenir de ma vie antérieure et plus elle est revenue à moi. Dois-je avoir l’intime conviction que je dois le rechercher pour que celui-ci cesse enfin de me poursuivre ? Dans tous les cas, je serais toujours insatisfait du résultat qui ne sera pas ce que j’attendais.
J’ai rencontré le Haut-Prêtre de la Congrégation de Joshi, Allan Cadmun. Etant donné que la Congrégation de Joshi donne des ondes alpha aux rebelles et n’est pas sous le contrôle de la Guilde, je les avais toujours mis dans le sac des inclassables. Ils sont à la fois des rebelles et des alliés. Ils fournissent l’ennemi, mais nous avons besoin d’eux. J’étais loin de penser que leur dirigeant nourrissait de telle pensée sur notre impératrice. J’aurais d’avantage cru qu’il serait neutre. J’ai eu tord, il n’est ni de le Guilde, ni des rebelles, mais bel et bien un troisième clan, avec ses idéologies différentes. Il n’approuve ni les idées des rebelles, ni celle de la Guilde. Pour lui, nous ne faisons que nous entretuer, seulement cela.
Il m’a parlé du passé de Nosco. Je n’avais jamais vraiment beaucoup su qui étaient les de Welfort. Une chose est sûre, j’ai été grandement renseigné. Avant la création de la Guilde et de sa Brigade, tu titre même d’impératrice, les Nosciens semblaient vivre en harmonie grâce à Mério et Morgane de Welfort. Je n’arrive pas à imaginer comment cela pouvait être. Il n’y avait pas de rebelles d’un côté, et il n’y avait pas non plus de censure de l’autre. Ainsi, les arts et la recherche de ses souvenirs n’étaient pas prohibés. Je me demande ce qui a bien pu se passer pour que tous bascule en un instant au départ des de Welfort. La Congrégation devait fournir les ondes alpha, et l’Impératrice conserver la cohésion du peuple. Mais celui-ci s’est bel et bien divisé en deux. De tord ou de raison, pour le Haut-Prête, la rébellion n’est que la conséquence inévitable du régime de l’Impératrice. Il doit y avoir du vrai là-dessous, mais seulement à partir du moment où on considère que le régime de l’impératrice est tyrannique. Il me semble que ce sont les idées des rebelles. Ils considèrent l’Impératrice comme un despote. Encore une fois, il m’est difficile d’avoir un point de vue concret sur le sujet. Je serais tenté de dire que les rebelles ont tord, néanmoins, s’il y a une rébellion, c’est que les idées qui courent ne plaisent pas. Alors il y a une autre façon de penser. Quant à savoir qui prône la meilleure, ce n’est pas à moi d’en juger non plus. Peut-être avons-nous tous deux raisons, ou tout deux tord.
Monseigneur Cadmun a également parlé de personne qui, à l’intérieur même de la Guilde suivent les idées des rebelles. Je veux dire qu’ils recherchent leur passé tout en se cachant dans les jupons de la droiture. Je me ferai tuer si on découvrait cela, mais je cherche malgré moi et mes opinons, malgré mon clan, je cherche mon passé, mes souvenirs d’autrefois, je cherche à comprendre qui j’étais et pourquoi je suis là. Mais pour que le Haut-Prêtre parle de cela non pas comme un fait isolé mais comme une réalité commune à un certain nombre, c’est que je ne suis pas le seul.
- 23 Avril 203:
- Je savais qu’il y avait des gens bizarres à Nosco… Mais là, je crois que j’ai trouvé une perle : il s’appelle Silvio Anthelmios, et le moins que je puisse dire, c’est qu’il est surprenant. Il est second de commandor, si j’en crois ce que j’ai entendu dire, il a été nommé il y a peu de temps, avant il était Brigadier d’Elite. Je l’avais déjà croisé, c’est le gens d’homme qui sait bien tourner autour de sa propre personne. J’ai déjà eu l’occasion de travailler avec lui quelques rares fois, sans plus engager la conversation, à tord ou à raison d’ailleurs.
Et j’ai fait plus ample connaissance aujourd’hui avec cet homme, parce qu’il voulait me tuer. Oui, oui, il voulait me tuer ! Non, sans plaisanter ! Il m’attaquait avec son épée avec une rage et une violence que je n’ai jamais connue, bon sang, je suis informaticien, mes seuls ennemis se situent de l’autre côté d’un écran de virtualité. En bref, ils ne m’ont jamais donné de coups d’épée de la sorte. Nan, au pire, ils font exploser mon ordinateur, rien de méchant… Dans le meilleur des cas, ils m’envoient un virus qui inverse les mouvements de ma souris. C’est marrant quoi. Donc je n’ai jamais eu à combattre réellement, j’ai du descendre Trois ou quatre fois dans les souterrains tout au plus, si peu pour ne m’être fait attaqué que trop peu. Et puis j’étais accompagné par des snipers et es gens qui savent se battre mieux que moi.
Tout ça pour dire, que mes entrainements d’ordinaire, je peux les tenir pendant une heure, mais quand ce gars là m’a sauté dessus (et ce n’est pas de l’exagération !), au bout d’un quart d’heure j’étais à bout de force. Sincèrement, j’ai cru que j’allais y rester. Et bien pire que d’être violent et rude au combat, cet homme s’est soudain arrêté et il est parti. Ce n’est pas possible d’être aussi lunatique ! Jamais vu ça de ma vie ! C’est incroyable.
Bilan : j’ai eu droit à trois points de suture… J’ai cru que j’allais tuer le médecin…
- 24 Mai 203:
- Je vais le tuer. JE VAIS LE TUER ! Comment est-ce qu’il a pu OSER mettre cette photo sur alpha ?! Comment a-t-il pu OSER ?! J’avais mis des heures et des jours à toutes les enterrer ces foutues photos mais il a fallu qu’il me les ressorte !! JE VAIS LE TUER !
Pour faire simple, le fameux pari du déguisement du lapin a fait son retour. Et ce grâce, ou plutôt à cause de SILVIO ! Le traitre ! Mais pourquoi il a gardé cette photo lui ? Je lui ai bousillé son ordinateur pour la peine, c’est bien fait, ça lui apprendra u-u.
Enfin… A bien y réfléchir, ce n’est pas trop grave… J’ai simplement une collection de carottes maintenant… Et puis, ce n’est pas si mauvais que ça les carottes. Au pire… Je ferai un élevage de lapins…Les gens s’en fichent pas mal que je sois homo ou hétéro. Je n’y attache pas trop d’importance, ils savent qu’ils ne peuvent pas vraiment m’atteindre avec ce genre de choses, alors ils n’en parlent pas. C’est plutôt moi qui me pose des questions à mon propre sujet…
Avec cette histoire, il a fait ressurgir une question que je me posais au moment de cette soirée. Ca ne m’avait pas tant touché qu’on fasse croire que je suis gay, et je m’étais demandé si je ne l’étais pas tout simplement. Avec le temps, je l’avais oublié et puis, je suis sorti avec des filles… Mais, mais… A cause de cet idiot (et cette fois pas « pardon Silvio »), j’ai cette foutue question qui me revient en tête. Cette fois c’est décidé, il faut que je sache. Et pour savoir, il faut que j’embrasse un homme… Bah oui, logique, si ça me fait de l’effet, je pourrais me poser des questions, sinon, je pourrais continuer à vivre tranquillement !
Bien il me faut une victime à présent…
Pff, pas besoin de chercher bien loin. C’est choisi. C’est Silvio que j’embrasserai u-u.
- 12 Septembre 203:
- Je ne sais pas trop si je dois en être fier ou non mais… Ca y est je l’ai fait. J’ai embrassé cette espèce d’imbécile de blondinet bien foutu. J’avais essayé plusieurs fois, depuis que j’ai pris cette décision, mais mes tentatives s’étaient révélées être infructueuses. Je n’avais jamais vraiment réussi à me mettre en danger, j’avais un peur des conséquences en fait, aussi bien pour lui que pour moi. En fait surtout pour lui. Personnellement, j’en ai rien à faire de ce que les gens peuvent penser de mon orientation sexuelle, c’est plus pour lui que ça risquait de poser problème.
Bref, quoiqu’il en soit, je l’ai fait. Et j’ai mis de gros moyens au service de cette cause. J’en suis pas fier, mais j’ai attendu que Silvio revienne de mission. Et puis, il est allé dans les douches évidement. Et là, toc, j’ai coupé l’électricité. Et pis bah voilà… J’ai fait ce que je devais faire. Jusque là tout va bien, j’avoue que l’avoir embrassé, c’était… C’était… Ah beh je sais pas… En fait je n’ai pas trop eu le temps d’y pensé puisque les autres événements qui ont suivi ont pour le moins détourné mon attention. J’ai essayé de partir mais mon blondinet m’a rattrapé, et là, hop, la lumière est revenue. Si vous aviez vu la tête de Silvio ! Barf… D’ordinaire, j’en ai rien à faire de prendre des baffes, mais j’avoue que celle-ci a été particulièrement douloureuse… Et pas tellement physiquement. Je ne sais pas trop en fait mais… J’avais l’impression d’être blessé.
Enfin, encore une fois, je n’ai pas eu le temps de m’attarder sur ce que je ressentais… Puisque le commandor de Silvio était là, et j’avais un conseil disciplinaire qui me pendait au nez… Mais au final, tout s’est plutôt pas trop mal fini niveau disciplinaire. J’attends tout de même la convocation de Tristan… Ca ne va pas être gai… En attendant et bien… Je pense à lui. Je voudrais me le sortir de la tête, mais je n’y arrive pas. Je voudrais oublier ce qui s’est passé, mais je n’y arrive pas. Je dois être malade…
- 3 Décembre 203:
- Joshi m’a envoyé un drôle de message cette nuit. Ce n’était pas un message comme à l’ordinaire qui m’invitait à retrouver mes souvenirs oubliés. Non c’était autre chose. Ca fait presque peur. Et si c’était vrai. Ce n’était qu’une phrase, insignifiante phrase, mais soudain Nosco prend une toute autre apparence, une tout autre dimension. Non pas la ville en elle-même, mais pour les oubliés qui sont ici. Ils se demandent tous pourquoi, et comment ils sont ici. Aujourd’hui, moi, j’ai une idée. Je pense savoir. Ce n’est qu’une supposition. Et si… Et si…
Dernière édition par Shane M. Lewis le Sam 2 Juil - 17:17, édité 2 fois
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
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- 2 Mai 204:
- Ce n’est pas une grippe. De plus en plus, des doutes parviennent à chacun. J’ai lu tant de choses sur Alpha que je ne sais même plus quoi en penser. Il y a tellement des pistes qui pourraient expliquer cette maladie. Elles sont toutes possibles, toutes vraisemblables. Et pourtant il n’y en a qu’une seule et véritable. Laquelle ? C’est un peu la question que tout Nosco se pose. A commencer par les médecins. Il serait bien de pouvoir avoir un médicament, un vaccin, quelque chose pour nous sortir de ce cauchemar. Des gens sont mis en quarantaine, les uns après les autres. Tout récemment, j’y suis aussi. Je n’en peux plus d’être enfermé entre quatre murs. Ils veulent me rendre cinglé ?
Je vois des médecins tous les jours, ils passent et repassent. Ils me posent des questions, encore et toujours. Ils cherchent la petite bête, celle du départ, celle qui a été la première et qui a contaminé tous les Noscoiens. Mais ce n’est pas moi qui l’ai cette petite bête. Qu’ils cherchent ailleurs. Très sincèrement, ils devraient demander aux rebelles. Je suis sûr que c’est eux qui nous ont empoisonnés.
Pourvu qu’on guérisse et vite. Je ne supporte plus ces quatre murs blancs…
Dernière édition par Shane M. Lewis le Sam 23 Juil - 21:40, édité 2 fois
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Re: ڳiwel - ѵ2.0
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- 2 Mars 204 (Intrigue)
- 3 Décembre 203 (avec un passage en hide)
- 2 Mars 204 (Intrigue)
- 3 Décembre 203 (avec un passage en hide)
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