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De vieilles connaissances...

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Message par Karlovy Kinsky Dim 27 Mar - 19:03

Les sous-terrains… Quoique veuille en penser la Guilde, Karlovy aurait détesté rejoindre les rebelles, ne serait-ce que pour cette incapacité de prendre le Soleil, dusse le dit Soleil être faux. Elle n’appréciait guère le noir environnant, et se dirigeait à la seule lumière d’une petite lampe, une épée empruntée à la salle d’arme des brigadiers (ou à Shane ?) d’un côté, une grenade alpha prête à être dégoupillée en cas de problème à portée de main de l’autre. Elle n’avait pas peur, loin de là. Ce n’était pas non plus comme si c’était la première fois qu’elle se rendait dans les sous-terrains – mais ce détail, elle se garderait bien de le dire à la Guilde - seulement, elle avait conscience des dangers des sous-sols désaffectés, et n’avait pas envie de mourir bêtement, dévorée par une créature ou bien explosée par un snipper guildien l’ayant malencontreusement prise pour une rebelle. Surtout que sa vie était trop intéressante pour mourir ainsi.

Ce qu’elle faisait là, me direz-vous ? Eh bien, c’était fort simple : elle allait voir Zoltan. Oh, bien sûr, ce n’était pas bien raisonnable, vue la situation actuelle. La Guilde qui la suivait de près, la considérait comme de mèche avec les rebelles, voir rebelle elle-même… Son nouveau filleul qui lui avait été retiré, rendant la situation plus explosive encore. La menace d’une épidémie, ou je ne sais quoi, ou je ne sais qu’est-ce… Tous ces événements qui rendaient ce départ dans les sous-sols complètement immature et inconscient. Mais voilà. Karlovy avait besoin de revoir Zoltan, pour être sûre de ses sentiments pour Kim, pour ne pas lui faire de mal, pour… Elle devait vérifier, elle devait en avoir le cœur net. Et, de toutes façons, Joshi lui avait dit de prendre contact avec les rebelles. N’était-ce pas là une volonté quasi-divine de lutter contre ses doutes ? N’était-ce pas là une façon de dire qu’elle devait y aller, qu’elle serait protégée ?

Au pire, que risquait-elle ? L’emprisonnement, la torture ? Ah, oui tiens… Maintenant qu’elle y pensait… Oserait-elle demander les soutiens de Kim et de Shane ? Non, sans doute non. Elle appréciait trop ces deux-là pour les mettre dans le pétrin, en les signalant comme amis proches (bien que Lewis ne soit pas si proche que ça). D’ailleurs, si elle se mettait avec Van Berghen, elle ne descendrait plus jamais dans les sous-sols, plus jamais ! Même si Zoltan le lui demandait, la suppliait de le faire. Elle refuserait, elle ne céderait pas à ses beaux yeux tristes, à ses mots si doux, à son sourire, à ses bras rassurants, à son odeur si… Par Joshi, mais à quoi pensait-elle ?! Dans son esprit, la bataille faisait rage entre les deux jolis cœurs, et elle ne savait trop que faire. Elle avait envie de se blottir dans les bras du rebelle, d’y puiser tout le réconfort dont elle avait besoin mais, en faisant ça… Ne briserait-elle pas l’amour naissant entre le fameux médecin et elle ? Ne se couperait-elle pas les ailes pour des années encore, des années et des années de solitude et de célibat ? Des années à lutter contre tous ses ennemis, ses opposants ? A lutter contre tous ceux qui lui voulaient du mal, disaient du mal ?

Elle avait peur, en fait. Peur de cette solitude, peur d’y retourner alors qu’elle venait tout juste d’en sortir. Oh, bien sûr, elle avait apprécié sa liberté, mais… Parfois, il est bon de savoir que quand on rentre, le soir, quelqu’un nous attend. Que quand ça ne va pas, on nous écoutera, on nous calmera… Si Karlovy avait eu des amis, sans doute se serait-elle passée des mails de Zoltan, aurait-elle coupé pour de bon toute trace de liaison avec les rebelles. Mais faire cela, ça aurait été être seule, totalement seule. Et si elle était forte, elle n’en restait pas moins humaine. Elle ne pouvait pas. Elle ne l’aurait pas supporté. Et là, elle allait revoir Zoltan, pour lui dire qu’elle avait quelqu’un d’autre, qu’elle n’était pas sûre, que… en fait, qu’allait-elle bien pouvoir lui dire, hein ? Ouais, salut, j’voulais te dire que tu n’étais plus l’unique homme de ma vie noscoienne, j’espère que ça ne te dérange pas ?! Hum… Etait-ce vraiment une bonne idée, ce rendez-vous ? N’avait-elle pas agi sur un coup de tête ? N’avait-elle pas été idiote, et si…

Ah, elle y était. Le lieu de rendez-vous. L’endroit où, des années plus tôt, elle lui avait redonné toutes les armes qu’il avait fabriquées, et n’avait pu prendre durant son exil. Un sourire triste et mélancolique étira ses lèvres. Depuis combien de temps ne l’avait elle pas revu ? Avait-il changé ? Un soupir rêveur, les yeux dans le vague, et elle éteignit sa lampe, au cas où elle aurait été suivie. Bientôt, une lumière non loin apparut, comme un écho. Amie, ou ennemie ? Dans le doute, la jolie brunette – qui, mine de rien, était carrément sportive – se colla contre une paroi, dans un recoin dont elle connaissait l’existence depuis longtemps, d’où le choix du lieu. Elle avait pris soin de se vêtir de vêtements sombres, contrairement à d’habitude. Un pantalon noir, sous lequel elle avait mis un leggins en laine noire. Un T-shirt noir, près du corps, sous un pull noir, plus ample, mais pas trop non plus…

Et puis, elle l’aperçut. Nimbé de lumière, c’était Zoltan. Zoltan, si musclé, si puissant, si beau et rassurant. Zoltan, qu’elle avait aimé, qu’elle aimait toujours, comme un frère, comme un père… Zoltan qui l’avait guidée, lui avait appris la spontanéité, la méfiance, lui avait donné la possibilité de vivre comme bon lui semblait, de s’épanouir dans la cité de Nosco. Zoltan qui l’avait trahie et que, pourtant, elle ne pouvait pas détester. Zoltan qui affichait un sourire inquiet, balayait le secteur de ses yeux bleus si clairs, si tourmentés, si profonds… Zoltan, qu’elle était plus qu’heureuse de voir. Zoltan, toujours égal à lui-même. Elle se dévoila, sourit… Et se jeta dans ses bras, sans un cri, sans un mot, juste heureuse d’être avec lui à cet instant. Pendu à son cou, elle respira longuement son odeur, la trouva rassurante… Et elle pensa à Kim. Et son cœur accéléra. Elle se recula, vrilla ses yeux dans les siens, et murmura simplement :

« Zoltan… »

[ A Zoltan ^^]


Dernière édition par Karlovy Kinsky le Lun 11 Avr - 12:10, édité 2 fois
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Message par Hologramme Mar 29 Mar - 0:08

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Zoltan Nagy


Une petite lumière. C'était la première chose que Karlovy avait pu voir pour lui témoigner la présence de Zoltan en ces lieux sombres et sordides. Pour lui, combien de fois la demoiselle Kinsky n'avait pas été cette lumière, si éblouissante au milieu des ombres ?
Le brun rebelle avançait lentement et, parfois, son regard se perdait sur le sol, pensif. Karlovy... Il croyait se souvenir de quelques soirs de faiblesse où, recroquevillé dans son lit, il cherchait du courage. L'image de Karlovy. Les souvenirs qui revenaient. Des sensations, petit à petit. Un simple prénom, des photos, puis le souvenir. Oh, le souvenir pouvait être simple: un léger mouvement de la tête, un sourire, une parole... Une caresse, toute simple... Parfois, d'autres choses, lorsqu'il n'arrivait pas à dormir. Souvent de brèves images lorsque, à l'occasion d'une sortie, les créatures devenaient trop agressives, qu'il fallait du courage. Parfois, alors qu'il s'occupait sagement de dévisser un morceau de révolver, son esprit allait de lui-même s'égarer du côté des souvenirs, de Karlovy. Elle le hantait, mais un beau fantôme dont il ne voulait se détacher. Il s'accrochait à elle comme on s'accroche à une étoile pour retrouver son chemin. Elle...

Un soupir échappa à Zoltan. Il ré-ajusta un peu sa veste, surtout le col. Une veste sombre, comme sa crinière vaguement coiffée... Avec les doigts, quoi. Mais qui le blâmerait pour cela ? Il appréciait cette "coiffure" et n'avait jamais eu à s'en plaindre. Mouvement.
Je dis: il y eut un mouvement, et Zoltan se figea un instant, puis pointa la lampe de poche dans la direction de ce mouvement. Rien. Il demeura un moment immobile, aux aguets. Oui, il avait peur. S'il y avait une créature, il saurait se défendre, n'ayant pas eu la folie de venir sans arme. Néanmoins, si elles étaient plusieurs, il n'était pas sûr de pouvoir se débrouiller. Karlovy... Il ne fallait pas mourir avant de l'avoir revue une dernière fois. Que croirait-elle ? Qu'il lui avait posé un lapin. Et si elle était là, au bout du couloir, et qu'elle l'entendait se faire dévorer ? Le souvenir la hanterait-elle ? S'en remettrait-elle ? Zoltan serra un peu plus le poing sur la lampe. Il se battrait...

Une ombre. Elle sort de nulle part, diait-on, et vient d'elle-même dans le faisceau de lumière. Zoltan ne bougeait plus. Son coeur venait de manquer un bond. Karlovy. Enfin. Cela faisait vraiment trop longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. Il avait oublié à quel point elle était belle, à quel point sa présence...
Il n'eut pas le temps d'en penser plus. Elle était dans ses bras. Alors plus aucune question ne se posait, et il la serrait contre lui, cachait son nez dans ses cheveux. Son parfum... Il inspira, longuement. Enfn ! Après tout ce temps, elle était dans ses bras ! Qu'elle avait pu lui manquer ! Il avait rêvé d'une femme, il l'avait admirée, mais il avait oublié qu'elle était encore mieux en vrai. Il murmura doucement son nom, et ses grandes mains caressaient le dos de sa belle. Heureux, oui. Il était heureux de la retrouver, après l'avoir tant rêvée.
Pourtant, elle s'écarta. Zoltan prit alors ses mains dans les siennes, sans brusquerie, juste pour garder un contact. Ils avaient été si souvent loin de l'autre, pourquoi maintenir une distance ?

"- Tu m'as manqué, Karlovy...." murmura-t-il seulement.
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Message par Karlovy Kinsky Mar 29 Mar - 23:29

Le cœur de Karlovy battait à tout rompre, et il menaçait de ne plus supporter cet afflux d’émotion. Ce qu’elle ressentait pour Zoltan était fort, si fort qu’on ne pouvait pas mettre de mot exact dessus… Il avait été son père, son amant, son frère, son ami, son parrain et tout ça à la fois. C’est lui qui lui avait appris à vivre, c’est lui qui lui avait appris la vie. Elle l’avait aimé comme jamais elle n’aimerait plus personne et, encore maintenant, sa simple présence faisait accélérer ce pauvre organe, monter le rose au joue et faire tomber les pensées dans une douceur romantique qui en effraieraient plus d’une et qui, pourtant, la tentait sans vraiment de raisons. Elle envisageait sans problème sa vie avec lui. Une vie douce et tranquille, Nagy comme unique point fixe et calme, toujours là pour calmer ses passions et ses colères et la ramener à la raison. Et le temps, qui s’écoulait en Nosco à l’infini, serait un doux fleuve tranquille, qui les amènerait toujours plus loin sur le chemin de l’amour et de la sérénité.

Seulement voilà. La vie qu’ils avaient choisie était tout autre. Bien plus douloureuse, bien plus agitée, loin de ce Nil d’amour (oh oh, jeu de mot ! … Hum.) qu’ils auraient pu construire, sur lequel ils auraient pu voguer. Parce que Zoltan était parti. Parce que Zoltan avait choisi de partir, négligent l’avis de celle qui comptait sûrement le plus pour lui, l’abandonnant derrière, seule contre tous. Et elle, elle l’avait aidé, parce qu’elle l’aimait, parce que… Une vague de colère la submergea, et elle dut prendre une longue respiration pour n’en laisser trop rien paraître. Mais elle savait que son mâle la connaissait trop, qu’il comprendrait que quelque chose n’allait pas, qu’elle lui en voulait encore, qu’elle lui en voudrait toujours. Sa rancune était à la hauteur de son amour, et ce dernier avait été si grand qu’une longue balafre saignait toujours son cœur, douloureuse, infiniment douloureuse. Mais cette balafre… Un docteur pourrait-il la soigner ?

Ses yeux verts s’abandonnaient dans ceux, océans, de l’Homme qu’elle aimait depuis toujours. Mais elle ne le regardait pas, pas vraiment. Non, elle avait l’impression de faire face à un passé, un passé qui lui redonnait toujours espoir, qui la soutenait quand rien n’allait plus dans son présent, mais un passé. Est-ce que cette rencontre, cet aveu, n’allait pas entacher ce passé ? N’allait-il pas salir leur amour, leur confiance mutuelle qui s’était étalée au fil des ans ? Non. Non, lui avouer qu’elle en aimait un autre n’était pas pire que la trahison qu’il lui avait faite en l’abandonnant pour les rebelles. L’obliger de choisir entre lui et sa vie… Ç’avait été trop cruel, trop dur pour qu’il ait le droit de lui en vouloir. On pouvait considérer que cette relation avec Kim était le fruit de SA fuite, de SA trahison. Il avait choisi ça. S’il était resté, jamais elle n’aurait regardé ailleurs, jamais elle n’aurait eu besoin de la présence du médecin à ses côtés et jamais elle n’aurait pu craquer pour lui. Alors oui, c’était de sa faute. Tout était de sa faute, et il ne pouvait pas, ne devait pas lui en vouloir.

Mais voilà qu’elle avait de nouveau envie de se blottir dans ses bras, d’y puiser le réconfort dont elle avait besoin. Il était si beau, à la fois fondu dans le noir et auréolé de lumière… Si comme toujours, si rassurant face à tous ces changements dont, pourtant, elle raffolait… Alors, elle s’avança de nouveau, revint dans ses bras, se blottit contre lui. Elle sentit ses pattes d’ours se refermer autour de son corps. Il n’était pas comme Kim, plus délicat, plus raffiné. Non, lui, il était sauvage, bourru, mais elle aimait tellement ça, venant de lui… Elle ne pouvait plus cacher ses émotions, les joues rosies et, incapable de résister à la tentation, elle posa un baiser dans le cou de Zoltan. Un doux baiser, presqu’une caresse, d’une infinie douceur… Il n’avait pas changé. Sa peau était toujours aussi chaude, avait toujours le même goût… Combien de fois l’avait-elle goûtée, cette peau ? Combien de fois avait-elle savourée sa saveur ? Elle frémit, lui mordilla l’épaule, comme livrée à lui… Et se souvint tout à coup de Kim. Non. Elle ne pouvait pas, elle ne devait pas faire ça à Kim. Elle n’était pas venue pour fondre dans les bras de Zoltan, pour retomber dans son passé. Elle voulait affronter l’avenir. Et son avenir n’était pas chez les rebelles. A contrecœur, donc, faisant montre d’une immense volonté, elle se détacha de lui, le repoussa presque.

Qui donc avait eu le privilège de voir Karlovy ainsi ? Qui d’autre que Zoltan pouvait l’observer mise à nue, sa fierté habituelle délaissée au profit d’une attitude prostrée, douloureuse prostrée… Elle regardait le sol. Elle avait honte de s’être laissée emportée, de l’avoir laissé croire que… Un soupir. Un frémissement de dépit, de peur peut-être. Elle devait lui dire maintenant, ou bien elle ne tiendrait plus, ne supporterait pas de rester face à lui… Lui dire, en parler, et repartir aussi vite qu’elle était venue, en prenant autant de bifurcations apparemment aléatoires qu’à l’aller, suivant ce chemin soigneusement étudié qu’elle avait mis en place avant, dans le passé, avec un début de plan de ces égouts. Elle les avait beaucoup sillonnés, en avait couché une grande partie sur une carte qu’elle gardait secrète… La Guilde n’aurait pas apprécié de savoir qu’elle avait un plan des sous-sols désaffectés.

« Zoltan. Je ne suis pas venue ici pour ça. Je ne VEUX pas ça. Il faut que je te parle de quelque chose… De quelqu’un… »

Elle devait avoir l’air catastrophée. Alors qu’elle venait lui annoncer une bonne nouvelle, à la base. Enfin… Une bonne nouvelle pour elle. Alors elle redressa la tête, laissa un joli sourire apparaître au coin de ses lèvres en pensant à Kim… Un sourire qui voulait tout dire. Et Zoltan la connaissait assez pour s’attendre à la suite, pour comprendre qu’elle avait… Trouvée quelqu’un d’autre.
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Message par Kath Dim 10 Avr - 12:11


    Les souterrains, encore et toujours. A croire qu'ils avaient scellé une partie de son âme, empêchant son corps de s'éloigner trop longtemps d'eux, la ramenant toujours à fouler les couloirs sinueux de ce monde de ténèbres où se perdre était un jeu d'enfant. Mais la brigadière n'était pas seule à s'aventurer dans ses limbes noscoiennes. Trois autres personnes étaient avec elle et, à leur rythme soutenu, on se doutait qu'ils poursuivaient quelqu'un.

    Karlovy Kinsky. Son histoire était malheureusement une de ces anecdotes racontées plusieurs fois, intarissable et apte à mettre de l'animation à table, comme si une écoute seule ne suffisait pas à la comprendre entièrement. Dans la Brigade anti-terroriste on connaissait bien le cas de la demoiselle et pour cause, un ex-(ou pas d'ailleurs)petit copain partisan des rebelles n'était pas une mince affaire. Soupçonnée de collaboration avec l'ennemi, la jeune femme était surveillée par ses services, bien qu'étant libre de ses mouvements. Mais cette liberté, qui n'en était pas vraiment une, nécessitait de pas grand-chose pour être mis en péril.

    Un pas grand-chose qui les amenaient à la prendre en filature dans les souterrains. Tout s'était organisé très vite dans les services ; un brigadier était venu trouver la Seconde pour l'avertir du comportement suspect de la biologiste, filmée une épée, une grenade et une lampe à la main, prête à aller batifoler dans les souterrains. Autant dire qu'en quelques minutes à peine, une équipe était sur pied, composée de deux brigadiers tirés de leur fainéantise et de Rosaly Bell, une jeune femme prometteuse dans le domaine de l'espionnage que l'Oxymore avait intercepté pour cette mission. Aussi précautionneuse Kinsky avait été, cela n'avait pas suffit. Comment avait-elle été assez crédule pour croire qu'on ne la repérerait pas ? Doutait-elle de l'efficacité de la Brigade Impériale ou n'avait-elle cure de ce qui pourrait bien lui arriver si on l'attrapait ?

    Car oui, maintenant qu'ils étaient sur ses traces, elle aurait du mal à leur échapper. Au grand étonnement de Kathleen, Karlovy s'enfonçait trop dangereusement dans les profondeurs des égouts. Complètement inconscient pour une jeune femme seule, sans armure, et dont Kathleen doutait cruellement de la capacité à se défendre face à une créature. Plus étonnant encore, le point lumineux de la biologiste sur le cadran du détecteur semblait savoir où il allait. Un détail troublant pour quelqu'un sensé s'occuper de plantes plutôt que de passer son temps à parcourir les égouts. Ces ombres au tableau allaient devoir être tirées au clair.

    La brigadière fit signe à ses hommes de ralentir la cadence. D'après l'appareil, que Kathleen fixait d'un oeil sévère, la biologiste s'était arrêtée et quelqu'un d'autre l'avait rejoint. Encore un mauvais point pour Kinsky.

    « Vous deux, prenez-les à revers, mais n'intervenez qu'à mon signal, ordonna Kathleen à voix basse, dans son oreillette, à l'attention des deux brigadiers. Rosaly, vous restez avec moi. Nous allons les surprendre. »

    Les brigadiers s'exécutèrent ; Kathleen se retrouva donc seule avec la jeune femme. La sniper s'avança à pas de loup et se plaqua contre la paroi quand elle repéra le couple en pleine retrouvailles dégoulinantes. Répugnant. La Seconde espérait que les brigadiers seraient vite en place ; elle désirait contempler le moins longtemps possible ce spectacle sans aucun intérêt. La brigadière se rapprocha un tout petit peu, afin d'entendre les propos que pouvaient s'échanger le couple, mais ces derniers étaient tout aussi ennuyeux. Quelque part, c'était peut-être mieux que si la petite (car elle avait seulement 19 ans d'existence noscoienne) avait confié à son amant des secrets de la Guilde, si tant est qu'elle en connaisse.

    Oxymore reçut le signal des deux brigadiers lui indiquant qu'ils étaient en place. Elle se tourna vers Rosaly et lui demanda doucement et avec un petit sourire, couvant le duo d'un oeil :

    « Prête ? »

    L'instant suivant, après un "maintenant !" énergétique venant de la Seconde, les guildiens étaient sur le couple, interrompant leurs papouillages.

    « Plus un geste ! ordonna-t-elle en les pointant avec son sniper. Écartez-vous et lâchez vos armes ! »

    [HRP : là, j'espère que ça vous va x) Je laisse Rosaly poster à la suite :') ]


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Message par Rosaly Bell Dim 10 Avr - 19:48

Aujourd’hui était un jour intéressant pour la jeune recrue. En effet, elle allait retournée dans les sous-sols désaffectés, elle ne savait pas pourquoi mais vu son « expérience » dans ces lieux sombres…. Rosaly n’eut pas vraiment le choix. En fait ça ne la gêna pas tant que ça, tout ce qu’elle voulait c’est de mettre en pratique tout ce qu’elle avait apprit depuis son arrivée dans la ville. Ça serait un bon entraînement à la fois physique et émotionnellement, enfin sur le terrain !

La jeune femme s’était préparée comme à son habitude avec une petite séance de yoga, histoire de se détendre et se réveiller en douceur, puis s’être mise en tenue, pantalon-chemisier. Il paraît que ça aide au niveau séduction de ne pas attacher complètement le haut de sa veste, prenant note sur des passantes dans la rue. Malgré tout, Rosa resta assez classique et respectueuse de son corps de fonction. Elle était dans la brigade et ça ne laissait pas beaucoup de place à la séduction à temps plein, alors il fallait s’adapter en fonction.

Miss Bell marcha tranquillement jusqu’au QG afin de voir ce qui l’attendait ce jour. A son arrivée, elle fut toute suite rejointe par des collègues qui commencèrent la discussion avec elle. C’était vraiment agréable de se fondre « enfin » dans la masse. Malgré sa timidité, elle faisait des efforts qui portaient ses fruits. Elle déposa alors ses Shuriken sur son bureau et prit une boisson, histoire de tenir la conversation pendant quelques temps bien sûr qu’elle se mettrait au travail après.

Puis la jeune femme interrompu et rejointe par Katheleen, une collègue et personne de confiance. C’était une femme très compétente et qui avait davantage d’expérience que la brunette. Alors elle la suivit sans poser réellement de question. De plus, Rosaly aimait les surprises, enfin jusqu’à ce qu’elle découvre leur destination. Deux brigadiers les suivirent également.

Arrivés aux sous-sols désaffectés, Katheleen commença à donner les ordres au reste de l’équipe.

« Vous deux, prenez-les à revers, mais n'intervenez qu'à mon signal. Rosaly, vous restez avec moi. Nous allons les surprendre. »

En effet, le but de la manœuvre était prendre en flagrant délit un couple en pleine discussion suspectes dans les sous-sols de la ville. Rosaly avait reprit ses Shuriken et son Katana, certes à première vue on pourrait croire que ça serait moins efficace qu’une arme alpha. Mais il ne fallait pas sous-estimés la jeune femme. Agile de ses dix doigts, elle ne reculait jamais devant un nouveau défi.

Après avoir acquiesça à sa camarade de faction, les deux femmes ainsi que les brigadiers en place sortirent de l’obscurité pour intercepter le couple.

« Plus un geste ! Écartez-vous et lâchez vos armes ! »
-Je vous déconseille de désobéir !


Lança Rosaly d’un ton courageux et presque menaçant. Elle écarta ses doigts afin de dévoiler les armes tranchantes qu’elle tenait. Toujours prête en cas d’offensive, et puis au lancé, elle se plaçait assez haut dans le classement. Toutefois, de sa faible expérience à terme d’arrestation, elle fit signe à sa collègue pour la suite des événements.

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Message par Karlovy Kinsky Lun 11 Avr - 12:05

Oh non… Elle aurait du prévoir, elle aurait du se dire, elle aurait du… Elle n’aurait pas du descendre dans les sous-terrains. Maintenant, elle était dans la diantre, et Zoltan aussi. Il ne fallait pas qu’il reste, il fallait qu’il s’enfuit… Elle ne supporterait pas de se savoir la source de son emprisonnement, de sa torture… Elle ne supporterait pas de lui annoncer, alors qu’il serait blessé et mutilé, qu’elle voulait le voir uniquement pour avoir son assentiment vis à vis d’un autre homme. Même si, déjà, il devait le savoir, il devait s’en douter. Alors, elle respira longuement, poussa une profonde expiration, tremblante, apparemment terrifiée… On dit que les personnes qui semblent ainsi acculées comme des lapins sont les plus faibles, les plus facilement maîtrisables… On dit qu’une fois que la victime tremble, elle ne peut plus que se rendre, ne peut plus rien faire. On dit qu’une fois sa proie rendue faible comme un agneau, on pouvait la ramener tranquillement, et lui tirer les vers du nez, allègrement. Karlovy connaissait tous ces on-dits. Elle connaissait la brigade, elle savait qui était la blonde qui lui faisait face.

Du regard, elle jugea ses agresseurs. Devant, deux femmes : Kathleen Velstiam, seconde du comandor, brigadière d’élite spécialiste du sniper. Ça tombait mal : elle en tenait justement un dans sa main et, c’était bien connu, elle savait s’en servir. A ses côtés, une brunette dont elle ne connaissait pas l’identité, qui avait l’air complètement soumise, et qui tentait de ressembler à celle qui, apparemment, dirigeait l’opération. Mignon. Derrière, deux hommes, qui avaient l’air moins sûr d’eux. Ils étaient plus proches, surtout, et l’un des deux avait une épée, tandis que l’autre possédait lui aussi un flingue. Un dans chaque issue restante, des issues infiniment moins bien protégées, donc. Le bonheur d’un carrefour. Alors que l’ensemble des brigadiers devait la croire prête à se soumettre, elle s’élança d’un bond sur l’homme au fusil, balança son pied – merci Néko pour cette technique apprise il y a peu – sur son poignet, fit tomber son arme et le colla contre la paroi en hurlant :

« Vas-y Zoltan, cours, fuiiis ! »

Il s’élança, plus par réflexe qu’autre chose, sans doute, et elle bascula le corps du pauvre brigadier pour en faire un bouclier à un éventuel coup de feu de Kathleen. Elle aurait pu songer à fuir, elle aussi, mais elle se savait incapable de tenir tête à un groupe de brigadiers d’élite entrainés à la chasse. Et puis, elle savait aussi ce qui l’attendait. Elle irait en prison, elle se ferait torturer… Peut-être que l’impératrice la condamnerait à mort, pour avoir pris contact avec les rebelles, ou bien l’assignerait-elle dans son appartement, faisant du lieu de vie une prison. Avec un peu de chance, elle se retrouverait avec Mickaël Lisbon collé aux basques en permanence, Ô joie Ô bonheur. Pour lui soutirer quelles informations, hein ? Un sourire félin, dépité étira les lèvres de Karlovy tandis qu’elle se détendait, relâchant les bras du brigadier qui s’était fait si lamentablement maîtriser. Et après, on s’étonnait que la brigade soit prise pour un ramassis d’incapables, hein ?

Ses pensées durent résonner un peu fort, car sans qu’elle ne l’ai vu venir, elle sentit le poing de son petit soumis s’écraser sur son nez. Oh purée, il avait de la force, l’incapable. Un craquement se fit entendre, tandis qu’elle lâchait un gémissement douloureux, incapable de le retenir. Il fit mine de la frapper encore, furibond, elle recula pour amortir le choc, laissa son arme tomber, et vrilla ses yeux verts dans les siens. Trop tard, maintenant, Zoltan était parti. Et elle espérait que son petit cri de surprise et de douleur, et le CRAC qui l’avait précédé n’avaient pas suffit à le convaincre de faire demi-tour. Elle tenta de parler, malgré sa mâchoire endolorie – apparemment, il n’avait eu que le nez – et murmura simplement, d’une voix rauque :

« Eh bien, on frappe les personnes qui se sont rendues, dans la brigade ? »

Pour montrer qu’elle n’avait plus l’intention de lutter, elle laissa tomber l’épée – une épée de la Brigade, en plus ! – et leva ses mains, un sourire provocant aux lèvres. Allait-il encore la frapper ? La seconde, la fameuse Kathleen qui servait allègrement Silvio Anthelmios le nouveau commandor, n’allait-elle pas l’arrêter s’il faisait mine de frapper de nouveau ? Ou bien l’encouragerait-elle, avant de le mettre de corvée de chiotte parce qu’il avait laissé Zoltan Nagy, rebelle reconnu, s’échapper ? Le sourire de Lovy se transforma en grimace. Elle avait du mal à imaginer Zoltan s’étant enfui comme un lâche, et l’ayant abandonnée aux mains de la brigade. Et elle avait peur qu’il ne revienne, qu’il ne fasse une connerie du type : « Je m’attaque au groupe de quatre personnes armées jusqu’aux dents pour montrer que je suis un super héros. ». Mais n’avait-elle pas entendu un coup de feu, à un moment ? N’avait-il pas été tiré par Kathleen, comme un lapin, malgré la maigre protection du corps de brigadier ? Elle avala sa salive, inquiète. La scène s’était déroulée trop vite, et elle avait peur de se retourner et de voir ce qu’il y avait derrière… Qu’avait-elle manqué, dans le feu de l’action ?
Karlovy Kinsky
Karlovy Kinsky
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Message par Hologramme Ven 22 Avr - 11:05

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Zoltan Nagy


L'expression inscrite sur le visage de Zoltan se décomposa aux mots de Karlovy. Il croyait comprendre... Mais il ne voulait pas. Après tant de douleurs, tant de soupirs et tant d'espoirs, il avait cru cela impossible. Il avait cru que Karlovy agirait comme lui, avec une fidélité et une dévotion presque aveugles. Pendant des années, ç'avait été le cas. Pourquoi plus maintenant ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Non, il n'avait rien fait. Ca ne pouvait pas être ça. C'était peut-être une plaisanterie de Karlovy, pour le rendre jaloux et voir s'il l'aimait encore. C'était peut-être ça. Il fallait que ce soit ça !
Zoltan était tout blanc, et regardait Karlovy avec ce regard qui dit "mens-moi, par pitié". Mens-moi, j'ai envie de vivre, mais sans toi, quelle saveur aura la vie ? Ce sera fade, ou amer. Oui, amer de regrets, amer de nostalgie et de remords. Il ne voulait pas devenir de ces ombres tourmentées qui vivaient sans vraiment vivre et, peu à peu, ne trouvaient plus de goût à rien. Ses mains avaient serrées celles de Karlovy. Lui parler de quelqu'un. Et ce sourire... Non, ce n'était pas une plaisanterie. A partir de ces mots-là, Zoltan eut envie de revenir en arrière, de ne jamais avoir entendu quoi que ce soit. Il aurait préféré ne pas savoir, ne jamais savoir ! Ses rêves, ses illusions... Tout partait en fumée. Il se raccrochait pourtant à un morceau d'espoir, tout petit morceau d'espoir. Le nerf qui résiste à la décapitation. Elle n'avait rien dit explicitement. Rien...

Heureusement pour Zoltan, on eut pitié de lui. Le cri de Velstiam l'empêcha de ressentir plus longtemps son malêtre. En temps normal, son instinct lui aurait hurlé de détaler tel un lapin, ou tel un joueur de lazer-game. Mais il y avait Karlovy, ne valait-il mieux pas rester, et protéger sa belle ? Allaité aux idéaux rebelles, Zoltan aimait jouer les chevaliers, prêts à donner leur vie pour celle des autres. En même temps, sa raison lui soufflait qu'un prisonnier valait mieux que deux. Le second pouvait toujours libérer le premier. Hésitant, Zoltan était resté sur place, une main sur son arme. L'ordre de Karlovy acheva de le décider: Il prit ses jambes à son cou, du plus vite qu'il put, par... Là !

Il ignorait qui avait tiré dans son épaule, lui faisant ainsi lâcher son arme. Lui, il avait juste voulu faire marche arrière lorsqu'il avait entendu que l'on frappait sa Karlovy. Qu'elle l'aime ou pas, cela ne changeait rien: nul n'avait le droit de la frapper ! Enfin, "nul"... Ceux qui ne voulaient pas subir la terrible colère de Zoltan. Ce dernier avait aussi tenté de tirer, mais on l'avait eu avant. Du coup, son tir avait été dévié.
La douleur l'aveuglait, au sens propre du terme. Il ne savait plus trop où il était. Il était tombé à genoux, mais on l'avait relevé, et entrainé. Il gardait une main contre son épaule, que la balle avait rendue poisseuse de sang. Ce bras-là, il ne pouvait plus le bouger sans ressentir une intense douleur. Oh, même sans le bouger, la douleur était déjà bien insupportable. Bref. Zoltan Nagy ne regardait plus rien, ni personne. Quelque part, la douleur était tout de même la bienvenue: elle jouait le rôle d'un anesthésiant. Dans quel état serait-il lorsqu'il découvrirait qu'il s'était fait capturer comme un vulgaire lapin ? Prisonnier et incertain de l'amour de sa belle... Dans quel état allait-on le retrouver ?

Il ne tenta pas de se dégager. Ils étaient trop nombreux. Ils étaient blessé. Il avait eu la folie de venir seul. Il se traita de tous les noms, mais garda pourtant le silence. Il n'y avait plus rien à dire. Ils avaient capturé Zoltan Nagy. Mais y avait-il quelque chose à tirer de cette capture ?
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Message par Kath Dim 24 Avr - 16:32


    La balle qu'elle avait tirée, le rebelle l'avait reçu en plein dans l'épaule, avortant sa tentative de fuite. S'il s'était rendu tout de suite, elle n'aurait pas eu besoin de le blesser. Malheureusement, il faudrait à présent l'envoyer faire un tour au Sapientia avant de pouvoir le transporter dans les cellules de la Brigade. Il se ferait soigner par un des médecins de la Guilde car, après tout, ils n'étaient pas si barbares dans la Brigade, n'est-ce pas ?
    Les blessures autorisées étaient seulement, dans une certaine mesure, celles dues à la torture.

    Malheureusement, Zoltan Nagy n'était pas le seul à avoir souffert. Un joli craquement avait retenti lorsque le brigadier que la biologiste avait immobilisé -un bel exploit- lui avait envoyé son poing dans la figure. Kathleen fusilla ledit brigadier du regard pour avoir agi si violemment et inutilement, et s'être laissé avoir si facilement par la scientifique. Cela dû suffire à calmer les ardeurs de l'homme qui, embarrassé par la mine courroucée de la Seconde, ne porta pas un nouveau coup mais ramassa plutôt l'épée que la jeune femme avait lâchée en signe de reddition. Kathleen fit semblant de ne pas entendre la remarque de cette dernière et reporta plutôt son attention sur le rebelle qu'un autre de ses hommes était parti maîtriser. Si elle avait voulu, elle aurait pu le faire souffrir davantage, le toucher plus gravement, car ce n'était pas sa fine protection qui aurait dévié une balle de sniper ; mais au vu de son visage crispé il devait avoir son quota de douleur. De même, il fallait qu'il soit encore en état de marcher pour rejoindre la surface.

    Kathleen laissa ses brigadiers s'occuper des prisonniers tout en réfléchissant à ce que la prise de Zoltan pourrait bien lui apporter, en mettant de côté le fait qu'ils privaient la Confrérie d'un de leur membre. Elle n'était pas sûre d'y tirer grand intérêt que l'agacement de Yan Merling, mais il serait certainement mieux dans un geôle guildienne qu'à courir à tout va en médisant l'Impératrice et en méditant un attentat. Ce qui ne voulait pas dire qu'il soit dispensé de torture car toutes les informations qu'ils pouvaient récupérer sur les rebelles étaient précieuses, aptes peut-être à faire avancer leur traque.

    La voix d'un de ses hommes, lui demandant s'ils pouvaient partir, la tira de son silence. Les prisonniers, les bras menottés derrière le dos, étaient à présent incapable de se rebeller ou bien leur tentative aurait de fortes chances de se solder par un échec. Kathleen hocha sèchement la tête et intima à l'équipe de la suivre. La petite Rosaly s'était bien débrouillée dans cette capture. Oxymore lui adressa un rapide sourire et se promit d'en souffler quelques mots à son formateur à leur retour.

    L'aller s'était passé dans un relatif silence, le retour fut de même. Kathleen n'avait pas pipé un mot de tout le chemin, si ce n'est par oreillette pour prévenir la Brigade de préparer deux nouvelles cellules et d'aller quérir un médecin. Puis elle avait coupé la communication et, mis à part quelques regards pour vérifier que les prisonniers suivaient l'allure, la Seconde leur tournait le dos, ouvrant la marche jusqu'à la surface.

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Message par Rosaly Bell Mer 4 Mai - 19:42

[hj : désolée du retard, j’espère que ça ira quand même flower ]

Faire preuve de courage pour descendre dans les sous-sols, est ce pour cela que la Brigade avait récquisionné la brunette ? Ou bien, est ce pour sa première expérience sur le terrain ? Une expérience qui serait fructueuse et intéressante ? Qui sait, peut être avant d’arrivée à Nosco, Rosaly était une de ces accros à l’aventure, au danger ? Enfin, si ce n’était pas le cas, elle s’était découverte un nouveau trait de sa personnalité et elle ferait une bonne recrue pour la Brigade Impériale, c’est certain !

Mais pour l’heure, la miss tenait fermement ses armes tranchantes en direction des deux cibles. La jeune femme attendit les ordres de sa supérieure pour agir en fonction. La suite arriva très vite car la première interpellée fit signe au second de s’enfuir. Alors que ce dernier était sur le point de sortir une arme et de l’utiliser. Rosaly observa la situation, la meilleure des solutions était de le pourchasser ? Mais pendant la fraction de seconde durant laquelle Bell y réfléchit, une balle trouva sa cible dans l’épaule de l’homme.

Le rebelle trouva judicieux de se rendre afin de limiter les dégâts corporels. Même si Rosa se trouvait quelque peu spectatrice de l’intervention, elle nota divers éléments. La technique d’approche avec subtilité afin d’encercler les rebelles – d’ailleurs traquer des ennemis dans un endroit pareil, ne laissait pas beaucoup de marge d’erreurs – avec un petit groupe. Durant la première mission sur le terrain, apprendre d’autres points était primordial, d’ailleurs elle analysa également les points liés à l’approche et la surprise ce qui laissait peu de marche de manœuvre pour les fugitifs. La seconde étape était d’arrêter les rebelles toujours dans le calme, il ne faut en aucun cas céder à la panique au risque de tuer par « inadvertance ». Malheureusement, la tentative de fuite de l’un d’eux, n’échappa à la règle. Et un rapport devra être fait, enfin du point de vue de la miss.

Après avoir menotté les individus, le petit groupe remonta à la surface direction le quartier général, où les prisonniers seront enfermés en cellule. Le retour se fit en silence, mais Rosaly était heureuse d’avoir participé à cette mission. Par contre, ça lui a fait naître une multitude de questions.
Une fois mis en cellule, le groupe d’intervention se retrouva seul, c’est à ce moment précis que la brunette se décida à parler.

-Et maintenant que faisons-nous ? C’est à nous de les interroger ou bien une autre équipe ? J’ai pu observer avec Lisbon un interrogatoire, mais je n’en ai jamais mené. Devrons-nous faire un rapport commun ou bien individuel ? Doit-on repartir afin de collecter d’autres informations, sait-on jamais peut être y avait-il d’autres rebelles dans le coin ! Ah et dernière question, le rapport possède une mise en page particulière, je n’en ai jamais fait, juste reprit ?

En fait, c’était des questions logiques, vu que la miss n’avait jamais réellement participer à une mission sur le terrain. Elle paru plus sûre d’elle au fur et à mesure de ses interrogations. Après tout, quelqu’un a du déjà ce les poser, non ?

La jeune femme posaient les questions à l’ensemble de sa section qui l’avait accompagnée. Elle ignorait qui allait se dévouer à lui répondre.
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Message par Kath Mar 7 Juin - 21:27


    Leur intervention était un succès. C'était une très bonne chose pour la Brigade, d'autant plus que la capture de Zoltan représentait un moyen de faire avancer leur traque perpétuelle des rebelles. Quant à Karlovy... son cas remettait en question la vigilance de leurs services : cela c'était joué à quelques détails pour qu'on vienne à prendre la biologiste en filature. Avec moins de chance, sa ballade souterraine serait passée inaperçue. A l'avenir, ils allaient devoir se montrer plus prudents envers les noscoiens susceptibles de prendre contact avec la rébellion. Accroître leur surveillance pour que ce genre d'évènement ne se reproduise plus.

    Si l'aboutissement de la mission était donc globalement une réussite, les défaillances qu'elle soulevait au niveau de leur système de surveillance ne rendait pas Kathleen particulièrement euphorique. Le groupe traversa les couloirs des SSU en silence et amena les prisonniers dans les cellules, leur lieu de vie pour les quelques jours à venir, voire plus.

    « Allez trouver un médecin pour examiner les blessures du rebelle, » ordonna la Seconde à un brigadier de leur équipe.

    C'est alors que la cadette des brigadiers posa quelques questions. Kathleen se tourna vers elle et répondit avec son calme habituel :

    « Nous n'allons pas les interroger. Pas tout de suite, le temps qu'ils se remettent de leurs émotions... Nous procéderons à l'interrogatoire à froid. Cependant, je veux que vous préveniez les équipes qui partiront surveiller les souterrains d'être attentifs : quand les rebelles se rendront compte de la disparition de leur camarde ils enverront sûrement des gens sur place à sa recherche et qui sait s'ils ne tenteront pas un mauvais coup pour le récupérer, déclara-t-elle au groupe entier avant de se tourner de nouveau vers Rosaly. Quant au rapport, je le rendrai moi-même au Commandor Anthelmios, ne vous en préoccupez pas. Allez plutôt vous reposer jusqu'à qu'on ait à nouveau besoin de vous. »

    Bien qu'ayant parlé en particulier à la brigadière, cette phrase s'adressait en réalité à tout le groupe. La Seconde, n'ayant plus rien à faire ici, prit congé de la troupe de brigadiers. Elle se rendait directement au bureau de son Commandor, pour lui faire un compte rendu de la capture tant que tous les faits étaient encore frais dans son esprit. Faits qui ne le laisseraient sûrement pas indifférent.


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