Lave et acier.
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Lave et acier.
1050 mots
Ambre était d’une humeur massacrante. Lorsque l’on connaissait la donzelle, cela n’avait rien d’étonnant, mais sa froideur avait cela d’exaspérant qu’elle atteignait ce jour-là des pics particulièrement élevés. Pourquoi ? Tout d’abord parce que la Guilde avait accepté, trahissant de ce fait toutes les valeurs qui lui valaient d’être LA Guilde, d’aider les rebelles. Non mais où allait le monde, quand les ennemis d’hier recevaient une aide qu’ils n’auraient pas du avoir ?! De l’avis de la plus ou moins douce Belham, ce retournement de situation n’avait aucun sens, et était même une franchement mauvaise idée. Allons ! Les ennemis de la Guilde auraient été mieux morts que vivants ! Mais, une fois encore, on l’avait regardée de haut, et les membres du Haut Conseil n’avaient daigné accorder que trop peu d’importance à ses propos. Tant pis ! Ils verraient qu’elle avait eue raison, lorsque la situation se retournerait et que ces rats de rebelles montreraient leur véritable faciès, en se liguant de nouveau contre les rouges.
Bref, à cet infime détail, qui faisait déjà écumer la pro-Guildienne, et la mettait dans une humeur des plus sombres, s’était ajouté une foutue goutte d’eau qui, remplissant gaiement son rôle, avait fait déborder le vase. Prétextant qu’on avait plus vraiment besoin de ses services en temps que traqueuse au vu de la situation – et l’amenant ainsi à tourner dans son appartement comme un lion en cage, désœuvrée – on lui avait demandé de prendre Roy Johnson sous son aile, et de le ramener au Sapientia contre son gré. Après tout, Kim était DÉ-BOR-DÉ par l’épidémie – et, d’après Ambre, par les soins qu’il procurait à sa chèèèère Karlovy – et elle était bien la seule à s’y connaître aussi bien que lui en cybernétique, et à avoir du temps de libre. NIA. NIA. NIA. Elle devait donc se taper le boulot de ce feignant de médecin, pendant qu’il fricottait avec sa nouvelle petite copine.
Jamais elle n’aurait accepté cette vérité, mais quiconque connaissait l’histoire d’Ambre aurait pu se douter que, derrière cette haine vouée au pauvre Ratounet, se cachait une germe de jalousie bien implantée. Après tout, c’était elle qui, la première, avait totalement possédé le médecin, et déjà à ce moment elle s’était révélée un soupçon trop possessive. Alors le voir avec une autre, entendre parler de cette union entre une supposée pro-rebelle et un médecin plus ou moins respectable, elle ne pouvait nier que ça la mettait hors d’elle. Un soupçon de ci, une pincée de ça, et voilà un cocktail explosif qui s’amenait dans le Sapientia, comme pouvait en témoigner sa démarche souple mais un peu trop volontaire, son regard sombre et le rictus effrayant qui déformait ses traits. Elle n’avait pas pris la peine de se débarrasser de ses armes et, ignorant les regards maladifs des gens qui l’entouraient, traversa dignement la salle. Elle n’avait pas peur d’être touchée par l’épidémie. En fait, elle n’avait tout simplement peur de rien, considérant la mort comme un moindre mal par bien des aspects. Et, à cet instant, c’était ce foutu Roy qui aurait sûrement préféré être mort que de la voir arriver chez lui.
En un instant, elle parcourut son dossier du regard, qu’on lui avait gentiment fourni sans qu’elle ait besoin de dire un mot, un coup d’œil aussi glacial qu’un surgelé picard suffisant. Et voilà, un petit freluquet décidait de jouer son rebelle, et elle devait régler les problèmes… Un petit détail, toutefois, lui tira l’ombre d’un sourire : les bras qu’elle avait aidé à mettre au point semblaient fonctionner à merveille, et ce depuis 27 ans ! Ce renseignement suffisait à la combler et, quoiqu’elle en dise, elle prendrait plaisir à caresser le métal, et à observer les améliorations qui semblaient y avoir été faites. Toutefois, ce doux moment ne suffirait pas à faire passer son humeur de dragon colérique, et le pauvre Johnson allait regretter d’avoir refusé le contact du doux et patient Van Berghen. Tranquillement, Ambre reposa le dossier sur le bureau et, de ce même pas volontaire, entra dans les dédales du Sapientia : les labos de recherche. Elle avait accès à quasiment tous les niveaux, et c’est avec l’assurance des habitués qu’elle parcourut tous les endroits où pouvait se trouver l’homme métallique, découvrant non sans surprise qu’il n’était nulle part. Rien d’étonnant, me direz-vous, quand on connaissait l’heure fort matinale, probablement pas choisie au hasard. Quitte à passer sa colère sur quelqu’un, autant le faire jusqu’au bout.
Remontant sans montrer le moindre signe de fatigue – Aaaah, l’endurance des brigadiers d’élite ! – elle sortit du bâtiment trop blanc pour être honnête, et se faufila dans l’Aedes. Grâce au dossier, qu’elle avait parcouru d’un œil aguerri, elle connaissait le numéro de sa chambre, et c’est sans l’ombre d’une hésitation qu’elle grimpa dans les escaliers, délaissant sciemment l’ascenseur, jusqu’au deuxième étage. Elle savait qu’elle y trouverait un Roy hagard, probablement encore endormi, et la forte probabilité de pouvoir lui hurler dessus pendant quelques minutes avant qu’il ne comprenne ce qui se passait permettait à la jolie Ambre de se sentir plutôt rassérénée. Il était probable qu’une fois le trop plein évacué, elle puisse l’ignorer gaiement et se concentrer sur ses bras, qui étaient bien plus susceptibles d’être intéressants. Glissés dans sa ceinture, des dizaines d’outils dont les prix mirobolants faisaient briller les yeux des experts lui permettraient de vérifier elle-même les mécanismes, puis de céder la partie rébarbative qu’on appelait « biologie » à un personnel plus qualifié, à savoir une infirmière, ou un médecin qui ne passait pas son temps à papouiller sa bien-aimée.
Arrivée face à la porte, abritée par un nuage de rage sombre flottant sur un visage tout sauf chaleureux, c’est une Ambre furibonde qui leva la main et l’abattit avec force sur le battant. Trois coups d’abord, qu’elle répéta bien vite, peu patiente et moins encore encline à préserver le calme de l’étage. Après tout, le petit peuple pourrait bien se plaindre, elle n’en avait que faire, et rejetterait la faute sur le pauvre petit homme qui se terrait dans son terrier. Elle continua donc allègrement son tapage, ne cessant que quand ses oreilles affutées lui permirent de percevoir le déplacement de quelqu’un. Ce devait être Roy. Aussitôt, elle se composa une expression neutre, sûrement plus effrayante encore que la haine qui l’habitait précédemment.
Ambre était d’une humeur massacrante. Lorsque l’on connaissait la donzelle, cela n’avait rien d’étonnant, mais sa froideur avait cela d’exaspérant qu’elle atteignait ce jour-là des pics particulièrement élevés. Pourquoi ? Tout d’abord parce que la Guilde avait accepté, trahissant de ce fait toutes les valeurs qui lui valaient d’être LA Guilde, d’aider les rebelles. Non mais où allait le monde, quand les ennemis d’hier recevaient une aide qu’ils n’auraient pas du avoir ?! De l’avis de la plus ou moins douce Belham, ce retournement de situation n’avait aucun sens, et était même une franchement mauvaise idée. Allons ! Les ennemis de la Guilde auraient été mieux morts que vivants ! Mais, une fois encore, on l’avait regardée de haut, et les membres du Haut Conseil n’avaient daigné accorder que trop peu d’importance à ses propos. Tant pis ! Ils verraient qu’elle avait eue raison, lorsque la situation se retournerait et que ces rats de rebelles montreraient leur véritable faciès, en se liguant de nouveau contre les rouges.
Bref, à cet infime détail, qui faisait déjà écumer la pro-Guildienne, et la mettait dans une humeur des plus sombres, s’était ajouté une foutue goutte d’eau qui, remplissant gaiement son rôle, avait fait déborder le vase. Prétextant qu’on avait plus vraiment besoin de ses services en temps que traqueuse au vu de la situation – et l’amenant ainsi à tourner dans son appartement comme un lion en cage, désœuvrée – on lui avait demandé de prendre Roy Johnson sous son aile, et de le ramener au Sapientia contre son gré. Après tout, Kim était DÉ-BOR-DÉ par l’épidémie – et, d’après Ambre, par les soins qu’il procurait à sa chèèèère Karlovy – et elle était bien la seule à s’y connaître aussi bien que lui en cybernétique, et à avoir du temps de libre. NIA. NIA. NIA. Elle devait donc se taper le boulot de ce feignant de médecin, pendant qu’il fricottait avec sa nouvelle petite copine.
Jamais elle n’aurait accepté cette vérité, mais quiconque connaissait l’histoire d’Ambre aurait pu se douter que, derrière cette haine vouée au pauvre Ratounet, se cachait une germe de jalousie bien implantée. Après tout, c’était elle qui, la première, avait totalement possédé le médecin, et déjà à ce moment elle s’était révélée un soupçon trop possessive. Alors le voir avec une autre, entendre parler de cette union entre une supposée pro-rebelle et un médecin plus ou moins respectable, elle ne pouvait nier que ça la mettait hors d’elle. Un soupçon de ci, une pincée de ça, et voilà un cocktail explosif qui s’amenait dans le Sapientia, comme pouvait en témoigner sa démarche souple mais un peu trop volontaire, son regard sombre et le rictus effrayant qui déformait ses traits. Elle n’avait pas pris la peine de se débarrasser de ses armes et, ignorant les regards maladifs des gens qui l’entouraient, traversa dignement la salle. Elle n’avait pas peur d’être touchée par l’épidémie. En fait, elle n’avait tout simplement peur de rien, considérant la mort comme un moindre mal par bien des aspects. Et, à cet instant, c’était ce foutu Roy qui aurait sûrement préféré être mort que de la voir arriver chez lui.
En un instant, elle parcourut son dossier du regard, qu’on lui avait gentiment fourni sans qu’elle ait besoin de dire un mot, un coup d’œil aussi glacial qu’un surgelé picard suffisant. Et voilà, un petit freluquet décidait de jouer son rebelle, et elle devait régler les problèmes… Un petit détail, toutefois, lui tira l’ombre d’un sourire : les bras qu’elle avait aidé à mettre au point semblaient fonctionner à merveille, et ce depuis 27 ans ! Ce renseignement suffisait à la combler et, quoiqu’elle en dise, elle prendrait plaisir à caresser le métal, et à observer les améliorations qui semblaient y avoir été faites. Toutefois, ce doux moment ne suffirait pas à faire passer son humeur de dragon colérique, et le pauvre Johnson allait regretter d’avoir refusé le contact du doux et patient Van Berghen. Tranquillement, Ambre reposa le dossier sur le bureau et, de ce même pas volontaire, entra dans les dédales du Sapientia : les labos de recherche. Elle avait accès à quasiment tous les niveaux, et c’est avec l’assurance des habitués qu’elle parcourut tous les endroits où pouvait se trouver l’homme métallique, découvrant non sans surprise qu’il n’était nulle part. Rien d’étonnant, me direz-vous, quand on connaissait l’heure fort matinale, probablement pas choisie au hasard. Quitte à passer sa colère sur quelqu’un, autant le faire jusqu’au bout.
Remontant sans montrer le moindre signe de fatigue – Aaaah, l’endurance des brigadiers d’élite ! – elle sortit du bâtiment trop blanc pour être honnête, et se faufila dans l’Aedes. Grâce au dossier, qu’elle avait parcouru d’un œil aguerri, elle connaissait le numéro de sa chambre, et c’est sans l’ombre d’une hésitation qu’elle grimpa dans les escaliers, délaissant sciemment l’ascenseur, jusqu’au deuxième étage. Elle savait qu’elle y trouverait un Roy hagard, probablement encore endormi, et la forte probabilité de pouvoir lui hurler dessus pendant quelques minutes avant qu’il ne comprenne ce qui se passait permettait à la jolie Ambre de se sentir plutôt rassérénée. Il était probable qu’une fois le trop plein évacué, elle puisse l’ignorer gaiement et se concentrer sur ses bras, qui étaient bien plus susceptibles d’être intéressants. Glissés dans sa ceinture, des dizaines d’outils dont les prix mirobolants faisaient briller les yeux des experts lui permettraient de vérifier elle-même les mécanismes, puis de céder la partie rébarbative qu’on appelait « biologie » à un personnel plus qualifié, à savoir une infirmière, ou un médecin qui ne passait pas son temps à papouiller sa bien-aimée.
Arrivée face à la porte, abritée par un nuage de rage sombre flottant sur un visage tout sauf chaleureux, c’est une Ambre furibonde qui leva la main et l’abattit avec force sur le battant. Trois coups d’abord, qu’elle répéta bien vite, peu patiente et moins encore encline à préserver le calme de l’étage. Après tout, le petit peuple pourrait bien se plaindre, elle n’en avait que faire, et rejetterait la faute sur le pauvre petit homme qui se terrait dans son terrier. Elle continua donc allègrement son tapage, ne cessant que quand ses oreilles affutées lui permirent de percevoir le déplacement de quelqu’un. Ce devait être Roy. Aussitôt, elle se composa une expression neutre, sûrement plus effrayante encore que la haine qui l’habitait précédemment.
Ambre Belham~ Brigadier d'Elite ~
Cybernétique- Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigadière d'élite dans la traque, créatrice de robots à ses heures perdues
Âge réel : 57 ans
Âge d'apparence : 18 ans
Compétences
Mémoire:
(4000/10000)
Compétence principale: Armes blanches
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
Roy entamait déjà sa seconde semaine au jeu du fantôme, qui lui réussissait à merveille! Kim n'était pas venu le chercher, trop occupé à plancher sur l'épidémie qui sévissait depuis un moment à Nosco. Une épidémie qui ne pouvait pas l'atteindre. Il n'était pas malade et lui même se demandait bien comment cela était possible. Etait-il immunisé naturellement contre ? Cela pouvait bien être possible. Maintes fois blessé, soigné... il en a bavé pas mal. Trimé pour redevenir social et physiquement ''potable''. A force de maltraitance physique ou d'expérience, il a fini par développer un anticorps suffisamment puissant et efficace pour contrer les effets de l'épidémie.
En tout cas, comme à son habitude, Roy ne dormait pas. Bien au contraire, il était parfaitement bien éveillé depuis près de 6 heures et à ce moment précis, il refermait le robinet de douche après avoir bossé hier depuis 22 heures sur un robot. Cette douche, il l'avait bien mérité. Quand au repos.... n'en parlons même pas. Ce dernier le fuyait comme la peste.
Planté devant son miroir, brosse en main, il commença à se faire beau, soigner son bouc. Cet homme passait un temps fou devant un miroir ou dans une salle de bain, c'était vraiment sa pièce préférée hors des sous-sol du Sapientia. Puis, il sécha correctement ses exosquelettes, se brossa les dents – parce qu'il faut être beau et propre partout – et enfin enfila son boxer noir. Il sorti de la salle de bain les cheveux encore trempés, la serviette posé sur une épaule et parcouru le salon pour se rendre dans la cuisine dans l'idée de se nourrir.
Son regard, tomba sur le mot qui défilait sur l'écran de son ordinateur resté allumé et posé sur la table de cuisine. Il tentait d'ignorer ce message mais son ordinateur – trafiqué par lui même qui plus est – lui rappelait une effroyable vérité :
Plus Roy tentait de quitter la cuisine, ainsi se détourner de son objectif premier : se nourrir; et plus l'ordinateur l'appelait * foutu détecteur de mouvements * pensait-il.
« ROy...RoY...ROY...ROOOOY vous devez vous rendre chez le médecin! Vous devez vous rendre chez le médecin.. Vous devez vo... » Clap!
« Un point pour moi, zéro pour toi. Je n'irais nul part! ».
Sans avoir mangé quoique ce soit, il quitta la cuisine bien déterminé à retourner dans son pieux, avec son fameux tourne-vice. Mais une fois planté devant la porte de sa chambre, quelqu'un toqua à la porte. Il n'y avait que la lumière de son ordinateur qui pouvait éclairer – si on peut dire cela – un tantinet la pièce et permettre à Roy de s'emparer des membres métalliques de son araignée en pièces détachées.
Il n'avait qu'un objectif, finir son chef-d'œuvre pour en entamer un autre. Il le devait. Terminer son projet depuis une semaine était plutôt vaste et ambitieux. Il choisit d'ignorer ce qui se passait à sa porte. Mais les coups étaient de plus en plus forts et persistants. Il n'y avait qu'un moyen pour faire déguerpir l'indésirable. Et il s'y résolu donc. Métal déposa ses effets, alluma la lumière – qui fini par le tirer de son caractère de blasé, pour l'ôter une grimace – et ouvrit la porte sans se douter de ce qui l'attendait.
Soudain, il fit un bond en arrière et se prit un pied dans le tabouret à sa droite pour se retrouver sur les fesses. « Non pitié pas ça... pas ça... » balbutia t-il tout bas, les yeux écarquillés. Il tenta de reculer au sol mais le fauteuil placé à quelques mètres derrière lui le bloqua dans sa marche arrière fessier; sa tentative de fuite. Se retrouvant acculé, il fini par déclarer très nerveusement. « Stop! Stop! Non, Non, pas ça! Pas ça... attendez... je... mais qu'est-ce que ? Non, ne bougez pas! Surtout ne bougez pas. C'est pas vrai... s'il vous plait restez loin de moi, par pitié je... je... on se verra plus tard...à mon bureau... hum non, pas mon bureau.... je veux dire au Sapientia dans le Secteur... Cybernétique... et hum... au revoir et fermez la porte en partant!! ».
Encore un peu et il virait l'arme à gauche. Tétanisé par la jeune femme qui se tenait là, il était incapable d'ajouter quelque chose ou de bouger. Il voulait quitter le sol, se lever pour s'enfermer dans la salle de bain, il voulait, encore et encore. Mais rien à faire, Roy tremblait presque de tout son être. Il ne se souciait pas de son état, de sa tenue, il voulait qu'elle s'en aille définitivement. De plus, jamais il ne tiendrait sa promesse de ce rendez-vous au Sapientia. Il avait déjà très peur des femmes, alors parler de rendez-vous– avec une femme – , finirait par l'achever.
Métal priait pour qu'elle ne s'approche pas, qu'elle se tienne à bonne distance de lui, qu'elle ne pose pas un talon sur son parquet. Aucune femme n'était entré dans son sanctuaire normalement sombre et désordonne. Un tabouret renversé, des puces et circuits électronique au sol, des bouts de métaux, quelques tournevis aux multiples usages sur le canapé. Des clefs usb partout, un flingue... des fringues...
La lumière faisait luire le parquet tellement il était jonché de métaux divers et variés.
Roy, baissa les yeux très vite, évitant son regard sur sa personne. Il chercha désespérément l'issue de secours comme s'il y en avait eut une. – Tient! Ce serait bien d'en faire installer une. –
Ah! S'il pouvait sortir de là. Enfin, il trouva la force de dire quelque chose mais ce fut un « Joshi » de terreur qui sortit quand ses yeux se posèrent de nouveau sur cette femme.
Il espérait qu'elle s'en aille vite. Métal souhait que tout ceci soit un autre cauchemar et qu'il se réveillerait dans la seconde qui suivrait. Mais bien vite, il comprit qu'il ne rêvait pas. Son cauchemar était bien réel.
En tout cas, comme à son habitude, Roy ne dormait pas. Bien au contraire, il était parfaitement bien éveillé depuis près de 6 heures et à ce moment précis, il refermait le robinet de douche après avoir bossé hier depuis 22 heures sur un robot. Cette douche, il l'avait bien mérité. Quand au repos.... n'en parlons même pas. Ce dernier le fuyait comme la peste.
Planté devant son miroir, brosse en main, il commença à se faire beau, soigner son bouc. Cet homme passait un temps fou devant un miroir ou dans une salle de bain, c'était vraiment sa pièce préférée hors des sous-sol du Sapientia. Puis, il sécha correctement ses exosquelettes, se brossa les dents – parce qu'il faut être beau et propre partout – et enfin enfila son boxer noir. Il sorti de la salle de bain les cheveux encore trempés, la serviette posé sur une épaule et parcouru le salon pour se rendre dans la cuisine dans l'idée de se nourrir.
Son regard, tomba sur le mot qui défilait sur l'écran de son ordinateur resté allumé et posé sur la table de cuisine. Il tentait d'ignorer ce message mais son ordinateur – trafiqué par lui même qui plus est – lui rappelait une effroyable vérité :
Plus Roy tentait de quitter la cuisine, ainsi se détourner de son objectif premier : se nourrir; et plus l'ordinateur l'appelait * foutu détecteur de mouvements * pensait-il.
« ROy...RoY...ROY...ROOOOY vous devez vous rendre chez le médecin! Vous devez vous rendre chez le médecin.. Vous devez vo... » Clap!
« Un point pour moi, zéro pour toi. Je n'irais nul part! ».
Sans avoir mangé quoique ce soit, il quitta la cuisine bien déterminé à retourner dans son pieux, avec son fameux tourne-vice. Mais une fois planté devant la porte de sa chambre, quelqu'un toqua à la porte. Il n'y avait que la lumière de son ordinateur qui pouvait éclairer – si on peut dire cela – un tantinet la pièce et permettre à Roy de s'emparer des membres métalliques de son araignée en pièces détachées.
Il n'avait qu'un objectif, finir son chef-d'œuvre pour en entamer un autre. Il le devait. Terminer son projet depuis une semaine était plutôt vaste et ambitieux. Il choisit d'ignorer ce qui se passait à sa porte. Mais les coups étaient de plus en plus forts et persistants. Il n'y avait qu'un moyen pour faire déguerpir l'indésirable. Et il s'y résolu donc. Métal déposa ses effets, alluma la lumière – qui fini par le tirer de son caractère de blasé, pour l'ôter une grimace – et ouvrit la porte sans se douter de ce qui l'attendait.
Soudain, il fit un bond en arrière et se prit un pied dans le tabouret à sa droite pour se retrouver sur les fesses. « Non pitié pas ça... pas ça... » balbutia t-il tout bas, les yeux écarquillés. Il tenta de reculer au sol mais le fauteuil placé à quelques mètres derrière lui le bloqua dans sa marche arrière fessier; sa tentative de fuite. Se retrouvant acculé, il fini par déclarer très nerveusement. « Stop! Stop! Non, Non, pas ça! Pas ça... attendez... je... mais qu'est-ce que ? Non, ne bougez pas! Surtout ne bougez pas. C'est pas vrai... s'il vous plait restez loin de moi, par pitié je... je... on se verra plus tard...à mon bureau... hum non, pas mon bureau.... je veux dire au Sapientia dans le Secteur... Cybernétique... et hum... au revoir et fermez la porte en partant!! ».
Encore un peu et il virait l'arme à gauche. Tétanisé par la jeune femme qui se tenait là, il était incapable d'ajouter quelque chose ou de bouger. Il voulait quitter le sol, se lever pour s'enfermer dans la salle de bain, il voulait, encore et encore. Mais rien à faire, Roy tremblait presque de tout son être. Il ne se souciait pas de son état, de sa tenue, il voulait qu'elle s'en aille définitivement. De plus, jamais il ne tiendrait sa promesse de ce rendez-vous au Sapientia. Il avait déjà très peur des femmes, alors parler de rendez-vous– avec une femme – , finirait par l'achever.
Métal priait pour qu'elle ne s'approche pas, qu'elle se tienne à bonne distance de lui, qu'elle ne pose pas un talon sur son parquet. Aucune femme n'était entré dans son sanctuaire normalement sombre et désordonne. Un tabouret renversé, des puces et circuits électronique au sol, des bouts de métaux, quelques tournevis aux multiples usages sur le canapé. Des clefs usb partout, un flingue... des fringues...
La lumière faisait luire le parquet tellement il était jonché de métaux divers et variés.
Roy, baissa les yeux très vite, évitant son regard sur sa personne. Il chercha désespérément l'issue de secours comme s'il y en avait eut une. – Tient! Ce serait bien d'en faire installer une. –
Ah! S'il pouvait sortir de là. Enfin, il trouva la force de dire quelque chose mais ce fut un « Joshi » de terreur qui sortit quand ses yeux se posèrent de nouveau sur cette femme.
Il espérait qu'elle s'en aille vite. Métal souhait que tout ceci soit un autre cauchemar et qu'il se réveillerait dans la seconde qui suivrait. Mais bien vite, il comprit qu'il ne rêvait pas. Son cauchemar était bien réel.
Roy Johnson~ Brigadier Scientifique ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique-Chercheur en Robotique
Âge réel : 96
Âge d'apparence : 35
Compétences
Mémoire:
(0/10000)
Compétence principale: Cybernétique & Mécanique
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
1042 mots
Ambre avait bien conscience de son allure effrayante. Ses cheveux, habituellement redoutablement bien placés, se rebellaient dans des frisottis nerveux. Son menton était levé, de sorte qu’elle paraisse supérieure à ses comparses malgré sa petite taille, et ses yeux s’étaient considérablement assombris. N’importe qui, eusse été ce crétin de Lou, se serait méfié d’une personne ayant arboré son allure. Quelqu’un d’un tant soit peu impressionnable aurait eu peur, et aurait eu un mouvement de recul. Mais la jolie damoiselle était loin de se douter de la réaction que la jolie créature qu’était Roy allait avoir. Qu’il bondisse en arrière, de surprise ou de crainte, pourquoi pas ? Qu’il se prenne les pieds dans un tabouret – un joli bout de métal, ma foi – pouvait être mis sur le compte d’une inattention plutôt pitoyable, de l’avis de la brigadière. Qu’il ne sache retrouver son équilibre et qu’il tombe s’approchait carrément du ridicule, mais tenait dans le plausible d’une situation burlesque. En revanche, qu’il balbutie Dieu sait quoi, les yeux écarquillés et un air franchement épouvanté sur le visage, ça, ça avait de quoi perturber la pauvre traqueuse.
Si elle n’avait pas été de si mauvaise humeur, et si surprise par la peur panique qui habitait celui qu’elle visitait, elle l’aurait sûrement rassuré. Au lieu de ça, elle se contenta de rester immobile, continuant à le fusiller du regard. Il recula, glissant sur ses fesses comme un pauvre demeuré, et se heurta brutalement dans un fauteuil dont il aurait du connaître l’emplacement. Ses yeux fuyaient, glissant sur le sol et dans tout l’appartement à la recherche d’une sortie de secours, d’un moyen de disparaître de la vue de son hôte indésirable. Etait-elle si effroyable ? Probablement pas. Fronçant les sourcils, la jolie Ambre parcourut en l’espace d’une seconde ce qui lui avait été fourni du dossier de son « patient », et trouva bien vite la réponse à ses questions : « ne doit pas avoir un médecin femme ». Il ne fallait pas être divin pour comprendre que le pauvre Johnson avait, visiblement, une peur tout particulière des jolies damoiselles, et l’idée de l’effrayer encore plus qu’elle n’aurait du avait de quoi combler la redoutable brigadière.
« Allons Johnson, ne faites pas l’enfant. »
Son ton n’avait rien d’amical, rien qui ne s’approche d’une once de chaleur. On n’y trouvait que les restes d’une colère froide à peine contenue, et d’une assurance qui ne la quittait qu’en de rares occasions, quand elle était de si mauvaise humeur. Avec rudesse, elle attrapa ses bras, caressant distraitement leur métal, qui l’apaisa aussitôt. C’était beau, de voir combien une technologie qu’elle avait aidée à mettre au point pouvait être fonctionnelle. D’un mouvement trahissant une force qu’elle ne paraissait pas avoir, elle le releva, notant au passage qu’il sentait plutôt bon : celui-là, elle ne l’avait pas tiré du lit. Les yeux ambrés de Belham caressèrent son bouc parfaitement taillé, sa peau aussi lisse que celle d’une femme, ses cheveux coiffés et ses cils parfaitement bien dessinés, de sorte qu’elle les croit épilés. Elle ne pouvait nier qu’il était plutôt bel homme, et les bras métalliques qu’il arborait n’étaient pas pour lui déplaire. Si seulement il ne tremblait pas comme un enfant, en continuant à chercher désespérément une issue !
Sans lui prêter plus d’attention, elle referma la porte, se plongeant dans une obscurité plutôt louche, l’attrapa sans ménagement et le jeta sur le fauteuil qu’il avait eu le malheur d’heurter. Ainsi assis, il était plus petit que lui, et la domination qu’elle exerçait sur son comparse n’en était que plus évidente. Dans le silence le plus compliqué, elle détailla son hôte : seulement vêtu d’un boxer noir, il se recroquevillait comme un enfant pris en tort, sans parvenir à cacher sa puissante musculature. Malgré sa nouvelle assignation dans les quartiers cybernétique, il n’avait rien perdu de sa carrure de brigadier, et Ambre ne pouvait que l’en féliciter. D’un mouvement sec, elle lui prit la tête entre les mains, le forçant à la regarder en lui tenant le menton, et commença d’un ton froid :
« Eh bien Johnson, vous ne semblez pas bien courageux ce matin. Vous auriez pourtant dû vous douter que votre obstination belliqueuse à éviter les rendez-vous de votre docteur vous conduirait dans une situation délicate, n’est-ce pas ? »
Un court silence, comme si elle attendait une réponse à laquelle elle ne laissa pas le temps de venir. Lâchant le menton de sa victime actuelle, elle se retourna, traversa la salle et, moqueuse, s’exclama :
« J’aurais espéré pénétrer dans une antre un peu mieux rangée. Enfin. J’ai été chargé de vérifier vos bras, puisque le docteur Van Berghen n’avait pas le temps de vous courir après pour le faire. Vous savez, avec l’épidémie qui sévit, et la torture de sa bien-aimée, il a fort à faire… »
On pouvait sentir un filet d’amertume dans sa voix, mais elle tenta de le dissimuler du mieux possible. Ses yeux ambrés parcoururent la pièce, courant sur les fils électriques, les tournevis, les différentes installations qui poussaient ici et là comme des champignons… Il était évident qu’elle et Johnson avaient la passion de la mécanique en commun, et le salon de ce dernier ressemblait à celui de son bourreau qui, quoiqu’elle puisse dire, n’avait pas d’appartements mieux ordonnés. Il lui semblait, qui plus est, que le bureau de Roy ne faisait pas montre d’un tel capharnaüm et, après tout, ce qu’il faisait chez lui ne la concernait pas. Revenant au pauvre petit bout de métal paniqué, elle abandonna son inspection au profit de bras bien plus intéressants. Elle n’avait qu’à s’en occuper rapidement, vérifier qu’ils ne présentaient aucun défauts et elle pourrait retourner travailler ailleurs, laissant le pauvre chaton seul avec ses peurs idiotes. Sans faire preuve de douceur, elle attrapa le bras droit du jeune homme, l’observa…
« Allons, comment faites-vous pour travailler avec si peu de lumière ! Reprenez-vous un peu, vous avez l’air d’une souris acculée par un chat ! »
Ce qu’il était sûrement. Aussi à l’aise que chez elle, elle se leva, ouvrit les rideaux pour laisser filtrer la chiche lumière d’une telle matinée, et alluma les différentes ampoules qu’elle trouva. C’était déjà mieux. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer.
Ambre avait bien conscience de son allure effrayante. Ses cheveux, habituellement redoutablement bien placés, se rebellaient dans des frisottis nerveux. Son menton était levé, de sorte qu’elle paraisse supérieure à ses comparses malgré sa petite taille, et ses yeux s’étaient considérablement assombris. N’importe qui, eusse été ce crétin de Lou, se serait méfié d’une personne ayant arboré son allure. Quelqu’un d’un tant soit peu impressionnable aurait eu peur, et aurait eu un mouvement de recul. Mais la jolie damoiselle était loin de se douter de la réaction que la jolie créature qu’était Roy allait avoir. Qu’il bondisse en arrière, de surprise ou de crainte, pourquoi pas ? Qu’il se prenne les pieds dans un tabouret – un joli bout de métal, ma foi – pouvait être mis sur le compte d’une inattention plutôt pitoyable, de l’avis de la brigadière. Qu’il ne sache retrouver son équilibre et qu’il tombe s’approchait carrément du ridicule, mais tenait dans le plausible d’une situation burlesque. En revanche, qu’il balbutie Dieu sait quoi, les yeux écarquillés et un air franchement épouvanté sur le visage, ça, ça avait de quoi perturber la pauvre traqueuse.
Si elle n’avait pas été de si mauvaise humeur, et si surprise par la peur panique qui habitait celui qu’elle visitait, elle l’aurait sûrement rassuré. Au lieu de ça, elle se contenta de rester immobile, continuant à le fusiller du regard. Il recula, glissant sur ses fesses comme un pauvre demeuré, et se heurta brutalement dans un fauteuil dont il aurait du connaître l’emplacement. Ses yeux fuyaient, glissant sur le sol et dans tout l’appartement à la recherche d’une sortie de secours, d’un moyen de disparaître de la vue de son hôte indésirable. Etait-elle si effroyable ? Probablement pas. Fronçant les sourcils, la jolie Ambre parcourut en l’espace d’une seconde ce qui lui avait été fourni du dossier de son « patient », et trouva bien vite la réponse à ses questions : « ne doit pas avoir un médecin femme ». Il ne fallait pas être divin pour comprendre que le pauvre Johnson avait, visiblement, une peur tout particulière des jolies damoiselles, et l’idée de l’effrayer encore plus qu’elle n’aurait du avait de quoi combler la redoutable brigadière.
« Allons Johnson, ne faites pas l’enfant. »
Son ton n’avait rien d’amical, rien qui ne s’approche d’une once de chaleur. On n’y trouvait que les restes d’une colère froide à peine contenue, et d’une assurance qui ne la quittait qu’en de rares occasions, quand elle était de si mauvaise humeur. Avec rudesse, elle attrapa ses bras, caressant distraitement leur métal, qui l’apaisa aussitôt. C’était beau, de voir combien une technologie qu’elle avait aidée à mettre au point pouvait être fonctionnelle. D’un mouvement trahissant une force qu’elle ne paraissait pas avoir, elle le releva, notant au passage qu’il sentait plutôt bon : celui-là, elle ne l’avait pas tiré du lit. Les yeux ambrés de Belham caressèrent son bouc parfaitement taillé, sa peau aussi lisse que celle d’une femme, ses cheveux coiffés et ses cils parfaitement bien dessinés, de sorte qu’elle les croit épilés. Elle ne pouvait nier qu’il était plutôt bel homme, et les bras métalliques qu’il arborait n’étaient pas pour lui déplaire. Si seulement il ne tremblait pas comme un enfant, en continuant à chercher désespérément une issue !
Sans lui prêter plus d’attention, elle referma la porte, se plongeant dans une obscurité plutôt louche, l’attrapa sans ménagement et le jeta sur le fauteuil qu’il avait eu le malheur d’heurter. Ainsi assis, il était plus petit que lui, et la domination qu’elle exerçait sur son comparse n’en était que plus évidente. Dans le silence le plus compliqué, elle détailla son hôte : seulement vêtu d’un boxer noir, il se recroquevillait comme un enfant pris en tort, sans parvenir à cacher sa puissante musculature. Malgré sa nouvelle assignation dans les quartiers cybernétique, il n’avait rien perdu de sa carrure de brigadier, et Ambre ne pouvait que l’en féliciter. D’un mouvement sec, elle lui prit la tête entre les mains, le forçant à la regarder en lui tenant le menton, et commença d’un ton froid :
« Eh bien Johnson, vous ne semblez pas bien courageux ce matin. Vous auriez pourtant dû vous douter que votre obstination belliqueuse à éviter les rendez-vous de votre docteur vous conduirait dans une situation délicate, n’est-ce pas ? »
Un court silence, comme si elle attendait une réponse à laquelle elle ne laissa pas le temps de venir. Lâchant le menton de sa victime actuelle, elle se retourna, traversa la salle et, moqueuse, s’exclama :
« J’aurais espéré pénétrer dans une antre un peu mieux rangée. Enfin. J’ai été chargé de vérifier vos bras, puisque le docteur Van Berghen n’avait pas le temps de vous courir après pour le faire. Vous savez, avec l’épidémie qui sévit, et la torture de sa bien-aimée, il a fort à faire… »
On pouvait sentir un filet d’amertume dans sa voix, mais elle tenta de le dissimuler du mieux possible. Ses yeux ambrés parcoururent la pièce, courant sur les fils électriques, les tournevis, les différentes installations qui poussaient ici et là comme des champignons… Il était évident qu’elle et Johnson avaient la passion de la mécanique en commun, et le salon de ce dernier ressemblait à celui de son bourreau qui, quoiqu’elle puisse dire, n’avait pas d’appartements mieux ordonnés. Il lui semblait, qui plus est, que le bureau de Roy ne faisait pas montre d’un tel capharnaüm et, après tout, ce qu’il faisait chez lui ne la concernait pas. Revenant au pauvre petit bout de métal paniqué, elle abandonna son inspection au profit de bras bien plus intéressants. Elle n’avait qu’à s’en occuper rapidement, vérifier qu’ils ne présentaient aucun défauts et elle pourrait retourner travailler ailleurs, laissant le pauvre chaton seul avec ses peurs idiotes. Sans faire preuve de douceur, elle attrapa le bras droit du jeune homme, l’observa…
« Allons, comment faites-vous pour travailler avec si peu de lumière ! Reprenez-vous un peu, vous avez l’air d’une souris acculée par un chat ! »
Ce qu’il était sûrement. Aussi à l’aise que chez elle, elle se leva, ouvrit les rideaux pour laisser filtrer la chiche lumière d’une telle matinée, et alluma les différentes ampoules qu’elle trouva. C’était déjà mieux. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer.
Ambre Belham~ Brigadier d'Elite ~
Cybernétique- Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigadière d'élite dans la traque, créatrice de robots à ses heures perdues
Âge réel : 57 ans
Âge d'apparence : 18 ans
Compétences
Mémoire:
(4000/10000)
Compétence principale: Armes blanches
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
Elle était là encore et n'avait pas dédaignée quitter ses appartements! Mais qu'importe, Kim allait le payer! Oser lui envoyer une femme...Oh! Et puis non, Roy n'était pas colérique mais il ne fallait pas le contrarier. Au sol, il tenta du mieux qu'il put -c'est-à-dire pas du tout- de reprendre ses esprits. Le choc de voir un femme à sa porte pour lui fut terrible tout comme de voir son visage et d'entendre sa voix. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle s'adresse sur se ton à lui, pauvre créature sans défense face au sexe faible. Faible ? Non, là c'était plutôt Roy qui était état de faiblesse et agissait presque comme un lâche. Il visualisait déjà la semaine suivante : très dépressif, et paranoïaque à 100%, luttant pour résister à l'alcool, ou de se jeter du haut du troisième étage. Encore faut-il qui réussisse à quitter son appartement sombre et avoir le courage de s'ôter la vie. Lui qui avait tant lutté pour survivre après son accident. Non, il n'aurait jamais le courage de se suicider même si il y pensait presque toute l'année.
« Allons Johnson, ne faites pas l’enfant. »
Il sursauta. Un sursaut qui soulève le cœur et qui paralyse. Elle lui avait comme parlé avec autorité. Elle se prenait pour qui là ? Elle s'est regardé OH!? Le dominant c'était Roy par Joshi! C'était juste une utopie. Elle avait le pouvoir sur lui. Elle le terrorisait. Si elle lui ordonnait de se pendre, il le ferait sans sourciller tellement la pilule était passée sans problème. Non...une femme chez lui, depuis quand ? Roy cherchait à apaiser les battements de son cœur lancé à pleine vitesse. L'exercice de respiration qu'il avait adopté devait faire ses preuves et lui sauver la vie. Il n'avait pas conscience de ce qui se passait. C'était comme si Métal s'était dédoublé. Une partie de lui subit et l'autre contemple le carnage tranquillement. Qu'est-ce qui se passait, tout allait si vite.
Ambre était réellement de mauvaise humeur et Métal compris vite qu'il serait son souffre douleur pour ce matin. Il senti simplement une force le saisir par les bras, le soulever pour le mettre debout, pour le vissé au sol. A ce contact, un frison de douleur le traversa, puis il eut comme la sensation d'être resté trop longtemps dans un vent glacial et pour finir, on l'avait jeté dans une fournaise ardente. Son regard à elle était sur lui. Elle avait un effet dévastateur quand elle l'effleura de son odeur, quand...quand... son regard à lui tombait dans le sien à elle.
Soupir, elle s'en allait. Non, elle alla simplement fermer la porte. L'esprit de Roy avait calculé nombre de chose. Seul dans son chez lui avec une femme. Il se voyait entrain de se lever, de courir, de saisir son flingue et le brandir devant elle. Si cela ne marchait pas, il irait s'enfermer dans la salle de bain et ferait couler l'eau pour ne pas entendre sa voix. Mais tout allait si vite, quand soudain, la porte claqua. Dans un nouveau sursaut, son esprit revint à lui, il n'avait pas bougé d'un pouce et se sentait impuissant. Fermer la porte était la pire des choses qu'Ambre venait d'accomplir, elle n'aurait jamais du faire cela. Métal n'avait pas exploré cette parti de lui, il ignorait quel serait sa réaction quand il se sentirait prit au piège, abandonné. Elle n'aurait pas dût, elle n'aurait pas dût!
Mais au lieu de se révolter, d'un coup il se senti en sécurité quand l'obscurité s'installa en maître. Il était caché, dans son monde et un peu rassuré. On venait de lui remettre son jouet, il cessa de s'agiter, respira un bon coup pensant emporter dans ses poumons un bout des ténèbres. Et puis... dans la faible lueur, une main le poussa sur son sofa. Toute espèce d'idées, les pires lui traversa l'esprit. Il était incapable de se débattre, de bouger, et bizarrement, ses tremblements avaient disparut pour laisser un corps raidit par l'incompréhension. Elle était là, proche de lui, sur lui même. Une femme l'avait jeté comme un mouchoir sur SON propre sofa à LUI! Elle se croyait chez elle ou quoi ? Mais il n'eut pas le temps de faire la réflexion, paralysé par sa présence à quelques centimètres de lui. Et tout à coup, il se rendit compte qu'il était en boxer, et dans une posture peu, même totalement désagréable. Elle l'avait vu ainsi, ma foi, il voudrait se cacher d'elle mais ses membres n'obéissaient plus, ni même sa voix pourtant grave.
Le silence n'arrangeait rien. Joshi seul pouvait savoir ce qui se déroulait là. Mal à l'aise, décontenancé, tétanisé. Il redoutait les mots qui allaient suivre. Le ton qu'elle prendrait avec lui, ses gestes trop près de son corps. Sa serviette était tombé au sol quand elle le releva, il n'avait donc rien à mettre sur lui pour se cacher de son regard persistant, il devait fuir, fuir son regard à tout prix et s'éloigner d'elle, ne plus ressentir sa présence, son odeur, sa force. Il ne voulait pas que son subconscient la désir parce qu'il avait un problème encore plus imposant et extrêmement gênant. Un problème en totale en contradiction avec ses actes et ses pensées.
Son problème surgit quand elle lui saisit la tête entre ses mains, le dominant largement et le força directement à la regarder dans les yeux. C'est bon, il ne bougeait plus, il la fixait.
« Eh bien Johnson, vous ne semblez pas bien courageux ce matin. Vous auriez pourtant dû vous douter que votre obstination belliqueuse à éviter les rendez-vous de votre docteur vous conduirait dans une situation délicate, n’est-ce pas ? »
Il voulait dire quelque chose, ses lèvres remuèrent mais la bande sonore n'était pas enclenchée, puis elle poursuivit toujours aussi froide, sans le lâcher du regard, ni des mains.
Il regrettait déjà de ne pas être aller au rendez-vous. Mais cela ne lui servirait pas pour autant de leçon. La prochaine fois, il fera plus attention à ne pas se faire chopper. Les paroles d'Ambre lui parvint encore à ses sensibles oreilles :
« J’aurais espéré pénétrer dans une antre un peu mieux rangée. Enfin. J’ai été chargé de vérifier vos bras, puisque le docteur Van Berghen n’avait pas le temps de vous courir après pour le faire. Vous savez, avec l’épidémie qui sévit, et la torture de sa bien-aimée, il a fort à faire… »
Métal était plutôt ordonnée mais lors de ses dépressions, il ne se soucis guère de l'état de son appartement. Comment ? Quoi ? Alors ce n'était pas Kim qui l'envoyait mais... Mais elle devait savoir qu'il est allergique aux femme. Bon sang de bon soir! Ça devait bien l'amuser de le voir paralysé dans son fauteuil, soumit, incapable. Elle devait bien se réjouir. Un jour viendra, un jour viendra.
Un nouveau sursaut quand elle saisit son bras sans douceur et se mit en tête de l'inspecter. Il sentit ses cordes vocales animées d'un nouveau souffle et poussa un crie ponctuel coincé dans sa gorge. Il savait maintenant qu'il pouvait parler, car la pénombre le lui permettait. Il était très peu rassuré mais, il l'était quand même tant qu'on ne lui ôte pas le peu d'ombre qu'il reste encore dans la pièce. Heureusement que les lumières étaient tamisées, du moins, celle qu'il avait allumé. Elle continua son monologue : « Allons, comment faites-vous pour travailler avec si peu de lumière ! Reprenez-vous un peu, vous avez l’air d’une souris acculée par un chat ! »
Son problème il était bien là et elle ne l'avait pas remarqué quand elle s'était éloigné pour lui voler l'once d'assurance qui l'habita quelques minutes à peine. Son corps la désirait malgré le fait que tout le reste, âme et esprit, s'acharnait sur un autre plan. Il devait retrouver son tournevis, son araignée et se mettre au boulot. Il tenta de repenser à son accident dans les sous-sol. Mais cela ne fonctionna pas. Son corps continuait à la désirer tandis que le reste la haïssait. Enfin, il posa l'une de ses mains sur son boxer désagréablement déformé, cherchant à dissimuler son ''problème'' et attrapa la serviette au sol afin de préserver sa dignité. Il la posa sur lui mais ça ne changeait pas grand chose et donc reposa son bras sur son boxer comme si de rien n'était.
Lumière! La salle entière semblait hurler : SUURPPRIIIISE!!! Exactement comme si on venait d'organiser un anniversaire improvisé, que tout le mondé s'était planqué dans l'appartement et au moment d'allumer la lampe, tous sortent et crient. C'était exactement le même effet. Mais en pire. On aurait-dit un vampire qui fuyait la lumière du jour et qu'en plus, il avait régressé en ayant peur de la lumière artificielle. Il leva ses deux bras comme pour se parer un coup. A cet instant, il était plutôt calme, car Ambre s'était éloignée mais quand elle revint vers lui. Ce fut une autre histoire. Il pensait pouvoir se lever et aller enfiler un pantalon. Hélas, il n'y avait que des t-shirt ici et là, pas l'ombre d'un pantalon. Juste une serviette en guise de camouflage. - Forte heureusement, on dit que les formes sont annihilées quand on porte du noir est-ce vrai ? -
Enfin, il put en placer une depuis son canapé, a voix basse : « Je sais m'occuper de mon alliage. Je n'ai pas besoin d'une...de vous » Il arrangea la serviette sur lui. Déjà, cette femme se croyait chez elle et se permettait d'allumer les lumières, écarter les rideaux...
« Vous n'êtes pas chez vous ici! Je dois avouer que je ne m'y attendais pas. Bon maintenant vous ferez mieux de déguerpir et je vous INTERDIT de m'approcher! » dit-il en accentuant sur le mot interdit. En prenant son courage à deux mains, il poursuivit le temps qu'elle soit assez loin de lui. « Je vous signale que...que...moi aussi... J'ai des compétences dans le domaine... et que... »
Métal sentait le regarde le jeune femme sur lui même sa lever les yeux pour vérifier ses soupçons. De plus il était de plus en plus gêné par sa tenue. « Il y a un problème ? ». Il n'appréciait pas qu'elle le regarde. Il avait l'impression d'être transparent. Pour couper cour il déclara : « Je vais m'habiller et vous, vous ne bougez pas » Bon déjà, il fallait qu'il se mette debout et qu'il tienne sur ses jambes de façon à lui donner son dos. Il mit sa serviette à sa taille comme s'il venait de sortir de douche et fit face à la jeune dame à une distance raisonnable. Environ, trois mètres. Au lieu d'aller se vêtir il ajouta du haut de son 1 mètre 90, déterminé à la chasser :
« Bon écoutez ma petite dame, vous n'avez rien à faire ici. Si j'avais quelque chose j'aurais fait signe à Kim, et ce n'est pas le cas. Merci pour l'alliage mais je m'occuperais du reste » L'arrogance détermine bien le mâle.
Pressé de se débarrasser de l'intruse, Métal prit un peu plus d'assurance, il éteignit deux lampes, alla fermer les rideaux - en signe de provocation - en prenant soin de ne pas trop s'approcher de la dame et se dirigea vers la porte d'entrée puis l'ouvrit, après tout il était encore chez lui et pas elle! « Si vous voulez bien vous donnez la peine. J'ai du travail, suis-je clair ? » Courageux, en apparence calme et poli. Mais intérieurement, il tremblait comme une feuille de papier. Tenir tête à une femme, il ne l'avait jamais fait et c'était l'obscurité qui lui donnait son assurance et surtout sa serviette autour de sa taille, solidement attachée.
« Alors! Vous vous bougez oui ? J'ai pas qu'ça à faire! » Il ne la regardait pas, il attendait simplement qu'elle passe devant lui pour refermer la porte soigneusement après elle. Johnson n'avais pas haussé le ton, bien au contraire.
« Allons Johnson, ne faites pas l’enfant. »
Il sursauta. Un sursaut qui soulève le cœur et qui paralyse. Elle lui avait comme parlé avec autorité. Elle se prenait pour qui là ? Elle s'est regardé OH!? Le dominant c'était Roy par Joshi! C'était juste une utopie. Elle avait le pouvoir sur lui. Elle le terrorisait. Si elle lui ordonnait de se pendre, il le ferait sans sourciller tellement la pilule était passée sans problème. Non...une femme chez lui, depuis quand ? Roy cherchait à apaiser les battements de son cœur lancé à pleine vitesse. L'exercice de respiration qu'il avait adopté devait faire ses preuves et lui sauver la vie. Il n'avait pas conscience de ce qui se passait. C'était comme si Métal s'était dédoublé. Une partie de lui subit et l'autre contemple le carnage tranquillement. Qu'est-ce qui se passait, tout allait si vite.
Ambre était réellement de mauvaise humeur et Métal compris vite qu'il serait son souffre douleur pour ce matin. Il senti simplement une force le saisir par les bras, le soulever pour le mettre debout, pour le vissé au sol. A ce contact, un frison de douleur le traversa, puis il eut comme la sensation d'être resté trop longtemps dans un vent glacial et pour finir, on l'avait jeté dans une fournaise ardente. Son regard à elle était sur lui. Elle avait un effet dévastateur quand elle l'effleura de son odeur, quand...quand... son regard à lui tombait dans le sien à elle.
Soupir, elle s'en allait. Non, elle alla simplement fermer la porte. L'esprit de Roy avait calculé nombre de chose. Seul dans son chez lui avec une femme. Il se voyait entrain de se lever, de courir, de saisir son flingue et le brandir devant elle. Si cela ne marchait pas, il irait s'enfermer dans la salle de bain et ferait couler l'eau pour ne pas entendre sa voix. Mais tout allait si vite, quand soudain, la porte claqua. Dans un nouveau sursaut, son esprit revint à lui, il n'avait pas bougé d'un pouce et se sentait impuissant. Fermer la porte était la pire des choses qu'Ambre venait d'accomplir, elle n'aurait jamais du faire cela. Métal n'avait pas exploré cette parti de lui, il ignorait quel serait sa réaction quand il se sentirait prit au piège, abandonné. Elle n'aurait pas dût, elle n'aurait pas dût!
Mais au lieu de se révolter, d'un coup il se senti en sécurité quand l'obscurité s'installa en maître. Il était caché, dans son monde et un peu rassuré. On venait de lui remettre son jouet, il cessa de s'agiter, respira un bon coup pensant emporter dans ses poumons un bout des ténèbres. Et puis... dans la faible lueur, une main le poussa sur son sofa. Toute espèce d'idées, les pires lui traversa l'esprit. Il était incapable de se débattre, de bouger, et bizarrement, ses tremblements avaient disparut pour laisser un corps raidit par l'incompréhension. Elle était là, proche de lui, sur lui même. Une femme l'avait jeté comme un mouchoir sur SON propre sofa à LUI! Elle se croyait chez elle ou quoi ? Mais il n'eut pas le temps de faire la réflexion, paralysé par sa présence à quelques centimètres de lui. Et tout à coup, il se rendit compte qu'il était en boxer, et dans une posture peu, même totalement désagréable. Elle l'avait vu ainsi, ma foi, il voudrait se cacher d'elle mais ses membres n'obéissaient plus, ni même sa voix pourtant grave.
Le silence n'arrangeait rien. Joshi seul pouvait savoir ce qui se déroulait là. Mal à l'aise, décontenancé, tétanisé. Il redoutait les mots qui allaient suivre. Le ton qu'elle prendrait avec lui, ses gestes trop près de son corps. Sa serviette était tombé au sol quand elle le releva, il n'avait donc rien à mettre sur lui pour se cacher de son regard persistant, il devait fuir, fuir son regard à tout prix et s'éloigner d'elle, ne plus ressentir sa présence, son odeur, sa force. Il ne voulait pas que son subconscient la désir parce qu'il avait un problème encore plus imposant et extrêmement gênant. Un problème en totale en contradiction avec ses actes et ses pensées.
Son problème surgit quand elle lui saisit la tête entre ses mains, le dominant largement et le força directement à la regarder dans les yeux. C'est bon, il ne bougeait plus, il la fixait.
« Eh bien Johnson, vous ne semblez pas bien courageux ce matin. Vous auriez pourtant dû vous douter que votre obstination belliqueuse à éviter les rendez-vous de votre docteur vous conduirait dans une situation délicate, n’est-ce pas ? »
Il voulait dire quelque chose, ses lèvres remuèrent mais la bande sonore n'était pas enclenchée, puis elle poursuivit toujours aussi froide, sans le lâcher du regard, ni des mains.
Il regrettait déjà de ne pas être aller au rendez-vous. Mais cela ne lui servirait pas pour autant de leçon. La prochaine fois, il fera plus attention à ne pas se faire chopper. Les paroles d'Ambre lui parvint encore à ses sensibles oreilles :
« J’aurais espéré pénétrer dans une antre un peu mieux rangée. Enfin. J’ai été chargé de vérifier vos bras, puisque le docteur Van Berghen n’avait pas le temps de vous courir après pour le faire. Vous savez, avec l’épidémie qui sévit, et la torture de sa bien-aimée, il a fort à faire… »
Métal était plutôt ordonnée mais lors de ses dépressions, il ne se soucis guère de l'état de son appartement. Comment ? Quoi ? Alors ce n'était pas Kim qui l'envoyait mais... Mais elle devait savoir qu'il est allergique aux femme. Bon sang de bon soir! Ça devait bien l'amuser de le voir paralysé dans son fauteuil, soumit, incapable. Elle devait bien se réjouir. Un jour viendra, un jour viendra.
Un nouveau sursaut quand elle saisit son bras sans douceur et se mit en tête de l'inspecter. Il sentit ses cordes vocales animées d'un nouveau souffle et poussa un crie ponctuel coincé dans sa gorge. Il savait maintenant qu'il pouvait parler, car la pénombre le lui permettait. Il était très peu rassuré mais, il l'était quand même tant qu'on ne lui ôte pas le peu d'ombre qu'il reste encore dans la pièce. Heureusement que les lumières étaient tamisées, du moins, celle qu'il avait allumé. Elle continua son monologue : « Allons, comment faites-vous pour travailler avec si peu de lumière ! Reprenez-vous un peu, vous avez l’air d’une souris acculée par un chat ! »
Son problème il était bien là et elle ne l'avait pas remarqué quand elle s'était éloigné pour lui voler l'once d'assurance qui l'habita quelques minutes à peine. Son corps la désirait malgré le fait que tout le reste, âme et esprit, s'acharnait sur un autre plan. Il devait retrouver son tournevis, son araignée et se mettre au boulot. Il tenta de repenser à son accident dans les sous-sol. Mais cela ne fonctionna pas. Son corps continuait à la désirer tandis que le reste la haïssait. Enfin, il posa l'une de ses mains sur son boxer désagréablement déformé, cherchant à dissimuler son ''problème'' et attrapa la serviette au sol afin de préserver sa dignité. Il la posa sur lui mais ça ne changeait pas grand chose et donc reposa son bras sur son boxer comme si de rien n'était.
Lumière! La salle entière semblait hurler : SUURPPRIIIISE!!! Exactement comme si on venait d'organiser un anniversaire improvisé, que tout le mondé s'était planqué dans l'appartement et au moment d'allumer la lampe, tous sortent et crient. C'était exactement le même effet. Mais en pire. On aurait-dit un vampire qui fuyait la lumière du jour et qu'en plus, il avait régressé en ayant peur de la lumière artificielle. Il leva ses deux bras comme pour se parer un coup. A cet instant, il était plutôt calme, car Ambre s'était éloignée mais quand elle revint vers lui. Ce fut une autre histoire. Il pensait pouvoir se lever et aller enfiler un pantalon. Hélas, il n'y avait que des t-shirt ici et là, pas l'ombre d'un pantalon. Juste une serviette en guise de camouflage. - Forte heureusement, on dit que les formes sont annihilées quand on porte du noir est-ce vrai ? -
Enfin, il put en placer une depuis son canapé, a voix basse : « Je sais m'occuper de mon alliage. Je n'ai pas besoin d'une...de vous » Il arrangea la serviette sur lui. Déjà, cette femme se croyait chez elle et se permettait d'allumer les lumières, écarter les rideaux...
« Vous n'êtes pas chez vous ici! Je dois avouer que je ne m'y attendais pas. Bon maintenant vous ferez mieux de déguerpir et je vous INTERDIT de m'approcher! » dit-il en accentuant sur le mot interdit. En prenant son courage à deux mains, il poursuivit le temps qu'elle soit assez loin de lui. « Je vous signale que...que...moi aussi... J'ai des compétences dans le domaine... et que... »
Métal sentait le regarde le jeune femme sur lui même sa lever les yeux pour vérifier ses soupçons. De plus il était de plus en plus gêné par sa tenue. « Il y a un problème ? ». Il n'appréciait pas qu'elle le regarde. Il avait l'impression d'être transparent. Pour couper cour il déclara : « Je vais m'habiller et vous, vous ne bougez pas » Bon déjà, il fallait qu'il se mette debout et qu'il tienne sur ses jambes de façon à lui donner son dos. Il mit sa serviette à sa taille comme s'il venait de sortir de douche et fit face à la jeune dame à une distance raisonnable. Environ, trois mètres. Au lieu d'aller se vêtir il ajouta du haut de son 1 mètre 90, déterminé à la chasser :
« Bon écoutez ma petite dame, vous n'avez rien à faire ici. Si j'avais quelque chose j'aurais fait signe à Kim, et ce n'est pas le cas. Merci pour l'alliage mais je m'occuperais du reste » L'arrogance détermine bien le mâle.
Pressé de se débarrasser de l'intruse, Métal prit un peu plus d'assurance, il éteignit deux lampes, alla fermer les rideaux - en signe de provocation - en prenant soin de ne pas trop s'approcher de la dame et se dirigea vers la porte d'entrée puis l'ouvrit, après tout il était encore chez lui et pas elle! « Si vous voulez bien vous donnez la peine. J'ai du travail, suis-je clair ? » Courageux, en apparence calme et poli. Mais intérieurement, il tremblait comme une feuille de papier. Tenir tête à une femme, il ne l'avait jamais fait et c'était l'obscurité qui lui donnait son assurance et surtout sa serviette autour de sa taille, solidement attachée.
« Alors! Vous vous bougez oui ? J'ai pas qu'ça à faire! » Il ne la regardait pas, il attendait simplement qu'elle passe devant lui pour refermer la porte soigneusement après elle. Johnson n'avais pas haussé le ton, bien au contraire.
Roy Johnson~ Brigadier Scientifique ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique-Chercheur en Robotique
Âge réel : 96
Âge d'apparence : 35
Compétences
Mémoire:
(0/10000)
Compétence principale: Cybernétique & Mécanique
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
1061 mots
Ambre regardait son compagnon du moment, un sourire amusé aux lèvres. Plongé dans son mutisme pendant un long moment, il semblait enfin avoir repris du poil de la bête, bien qu’il ne parvint pas encore à supporter le regard glacial de son invitée surprise. Du coin de l’œil, elle avait vu qu’elle lui faisait de l’effet, mais Roy semblait si gêné par la situation qu’elle préférait garder cet atout quelque part dans sa poche, préservant le peu de dignité qu’il restait à l’homme métallique, pour mieux abattre cette douce carte quand le moment serait venu. Elle ne s’offusquait pas de voir le corps du mâle réagir de cette façon : ce n’était pas la première fois que ça arrivait, et elle avait l’habitude de plaire aux hommes. Il fallait bien reconnaître que ça n’allait pas sans raison : bien que petite, elle avait un corps agréablement galbé, proportionné de la plus jolie des façons, même si sa poitrine n’était pas des plus fournies. Lorsqu’elle était dans une de ces périodes de colère froide, qui précédaient souvent des temps de déprime où elle errait tel le plus malheureux des fantômes, elle avait un visage pâle et dur, comme gravé dans le marbre. Ses lèvres se décoloraient, s’approchant du gris, sa peau devenait si lisse qu’on n’y voyait que peu de sentiments, et ses yeux, ambrés, s’assombrissaient, profitant de l’ombre offerte par une arcade sourcilière légèrement froncée de mécontentement et de concentration. Elle avait dès lors cet air sauvage et indomptable qu’on lui connaissait quand elle se battait, et qui lui valait tant de mâles dans son lit. Après tout, les hommes, quoiqu’ils disent, aiment se faire dominer. C’est une réalité, mais aussi le constat de toute une vie.
Oh, mais il parlait, l’animal. Sans faire mine un instant de perdre le contrôle de la situation, Ambre le laissa s’exprimer, se contentant d’un funeste sourire sur son visage de pierre. Allons, avait-il confiance qu’il était ridicule ? L’espace d’un instant, elle crut qu’il reprenait confiance, mais sa voix se cassa bien vite au profit d’un balbutiement, tandis qu’elle le foudroyait du regard, ignorant purement et simplement ses ordres, lancés à la va-vite. Ce qu’il pouvait être impressionnable, ce jeune loup ! Enfin, il osa lever les yeux pour la regarder, et s’enfuir aussitôt, comme une proie acculée et effrayée par le dragon. S’il y avait un problème ? Pas pour elle. Qu’il aille s’habiller ? Elle s’en fichait, tant qu’elle pouvait vérifier ses bras après. Qu’il soit arrogant ? Déjà, ça lui plaisait beaucoup moins. Il aurait du sentir la tension qui habita soudain le corps de la belle, tendue, tandis qu’elle retenait un grognement animal qui aurait servi de leçon à son comparse. Mais il prenait de l’assurance et, aveuglé par son comportement idiot de mâle, il ne se rendit compte de rien, se levant pour éteindre les lumières et fermer les rideaux.
Provocation. C’était bien mal la connaître, que de croire que ce genre de comportement pourrait l’amener à perdre ses moyens. Au contraire. Roy avait abattu la mauvaise carte, et c’était maintenant à elle de retourner le jeu, d’abattre sa main dans un splendide coup de poker. Comme la vie pouvait être amusante ! Cette petite distraction était la bienvenue pour Ambre et, sans vraiment s’en rendre compte, elle laissait sa colère s’échapper, se glissant peu à peu dans le corps de la mangeuse d’homme, de la dominante qui lui permettait de vaincre bien des ennemis. Allons Johnson. Si tu veux jouer, jouons ! Enveloppée dans un faux reste de dignité, elle se leva, fit mine de passer par la porte, se soumettant à l’homme comme une vulgaire femelle… A chaque pas elle s’approchait de lui, toujours plus proche. Voyait-il le danger ? Se rendait-il compte de l’erreur qu’il venait de faire ? Ou bien se pavanait-il dans une impression de victoire, qu’elle lui ôterait bien vite ?
Sardonique, elle s’approcha de la porte, effleura son portier, qu’elle devinait mal à l’aise… Et changea brusquement de direction. D’un mouvement souple, elle se retourna et se colla au joli Roy, sentant non sans plaisir son membre gonflé de sang à travers la serviette. Un coup de pied suffit à fermer la porte, une petite poussée, douce mais ferme, plaqua le pauvre Métal contre le mur… Ecrasé par une femme, une femme des plus jolies, qui n’hésitait pas à user de ses atouts pour lui faire perdre encore plus l’esprit, pour l’enfoncer dans le débat entre son corps vibrant de désir, et son âme torturée. Il y avait une pointe de sadisme, sans doute, dans ce geste. Une once d’audace et une pincée de séduction. De quoi faire un parfait cocktail, dont le goût mouvementé donnait des ailes à Ambre. Elle sourit doucement, un sourire sans joie, et caressa tout doucement la joue de sa victime, sans l’empêcher de s’enfuir, mais comptant sur son pouvoir hypnotisant pour le tétaniser assez longtemps pour qu’elle puisse jouer avec.
« Allons Johnson… Vos lèvres me disent de partir, mais votre corps vibre d’indices qui m’indiquent le contraire… »
Distraitement, elle caressa la courbe de son cou, son bouc, si soigneusement taillé…
« Comprenez donc que je ne sache plus que croire… La meilleure solution, dans ce genre de cas, reste de se plier aux ordres. Vous connaissez ça, vous qui avez été brigadier… Et les ordres, pour moi, sont d’observer vos bras. »
Elle prenait son temps, remonta ses doigts sur sa bouche, caressa avec douceur ses lèvres sanguines, sans se décoller de lui, le maintenant contre le mur avec fermeté, sans l’empêcher de partir s’il en avait vraiment l’envie et le réflexe. Elle ignorait ce qui pouvait bien se passer, et s’en fichait éperdument. Elle aurait bien le temps de voir quand ça arriverait, et se sentait capable de réagir en conséquence.
« Vous vous doutez bien que je ne saurai repartir avant d’avoir effectué la mission qui m’a été confiée, aussi ingrate soit-elle. Comprenez que j’ai moi aussi d’autres choses à faire, et que le temps que je passe avec vous pourrait être utilisé ailleurs. »
Elle s’approcha encore plus, collant presque ses lèvres à celles du pauvre mécanicien et, dans un souffle, murmura, avant de se décoller un peu pour lui laisser la possibilité de reprendre ses esprits :
« Il ne tient qu’à vous de choisir l’heure de mon départ… »
Ambre regardait son compagnon du moment, un sourire amusé aux lèvres. Plongé dans son mutisme pendant un long moment, il semblait enfin avoir repris du poil de la bête, bien qu’il ne parvint pas encore à supporter le regard glacial de son invitée surprise. Du coin de l’œil, elle avait vu qu’elle lui faisait de l’effet, mais Roy semblait si gêné par la situation qu’elle préférait garder cet atout quelque part dans sa poche, préservant le peu de dignité qu’il restait à l’homme métallique, pour mieux abattre cette douce carte quand le moment serait venu. Elle ne s’offusquait pas de voir le corps du mâle réagir de cette façon : ce n’était pas la première fois que ça arrivait, et elle avait l’habitude de plaire aux hommes. Il fallait bien reconnaître que ça n’allait pas sans raison : bien que petite, elle avait un corps agréablement galbé, proportionné de la plus jolie des façons, même si sa poitrine n’était pas des plus fournies. Lorsqu’elle était dans une de ces périodes de colère froide, qui précédaient souvent des temps de déprime où elle errait tel le plus malheureux des fantômes, elle avait un visage pâle et dur, comme gravé dans le marbre. Ses lèvres se décoloraient, s’approchant du gris, sa peau devenait si lisse qu’on n’y voyait que peu de sentiments, et ses yeux, ambrés, s’assombrissaient, profitant de l’ombre offerte par une arcade sourcilière légèrement froncée de mécontentement et de concentration. Elle avait dès lors cet air sauvage et indomptable qu’on lui connaissait quand elle se battait, et qui lui valait tant de mâles dans son lit. Après tout, les hommes, quoiqu’ils disent, aiment se faire dominer. C’est une réalité, mais aussi le constat de toute une vie.
Oh, mais il parlait, l’animal. Sans faire mine un instant de perdre le contrôle de la situation, Ambre le laissa s’exprimer, se contentant d’un funeste sourire sur son visage de pierre. Allons, avait-il confiance qu’il était ridicule ? L’espace d’un instant, elle crut qu’il reprenait confiance, mais sa voix se cassa bien vite au profit d’un balbutiement, tandis qu’elle le foudroyait du regard, ignorant purement et simplement ses ordres, lancés à la va-vite. Ce qu’il pouvait être impressionnable, ce jeune loup ! Enfin, il osa lever les yeux pour la regarder, et s’enfuir aussitôt, comme une proie acculée et effrayée par le dragon. S’il y avait un problème ? Pas pour elle. Qu’il aille s’habiller ? Elle s’en fichait, tant qu’elle pouvait vérifier ses bras après. Qu’il soit arrogant ? Déjà, ça lui plaisait beaucoup moins. Il aurait du sentir la tension qui habita soudain le corps de la belle, tendue, tandis qu’elle retenait un grognement animal qui aurait servi de leçon à son comparse. Mais il prenait de l’assurance et, aveuglé par son comportement idiot de mâle, il ne se rendit compte de rien, se levant pour éteindre les lumières et fermer les rideaux.
Provocation. C’était bien mal la connaître, que de croire que ce genre de comportement pourrait l’amener à perdre ses moyens. Au contraire. Roy avait abattu la mauvaise carte, et c’était maintenant à elle de retourner le jeu, d’abattre sa main dans un splendide coup de poker. Comme la vie pouvait être amusante ! Cette petite distraction était la bienvenue pour Ambre et, sans vraiment s’en rendre compte, elle laissait sa colère s’échapper, se glissant peu à peu dans le corps de la mangeuse d’homme, de la dominante qui lui permettait de vaincre bien des ennemis. Allons Johnson. Si tu veux jouer, jouons ! Enveloppée dans un faux reste de dignité, elle se leva, fit mine de passer par la porte, se soumettant à l’homme comme une vulgaire femelle… A chaque pas elle s’approchait de lui, toujours plus proche. Voyait-il le danger ? Se rendait-il compte de l’erreur qu’il venait de faire ? Ou bien se pavanait-il dans une impression de victoire, qu’elle lui ôterait bien vite ?
Sardonique, elle s’approcha de la porte, effleura son portier, qu’elle devinait mal à l’aise… Et changea brusquement de direction. D’un mouvement souple, elle se retourna et se colla au joli Roy, sentant non sans plaisir son membre gonflé de sang à travers la serviette. Un coup de pied suffit à fermer la porte, une petite poussée, douce mais ferme, plaqua le pauvre Métal contre le mur… Ecrasé par une femme, une femme des plus jolies, qui n’hésitait pas à user de ses atouts pour lui faire perdre encore plus l’esprit, pour l’enfoncer dans le débat entre son corps vibrant de désir, et son âme torturée. Il y avait une pointe de sadisme, sans doute, dans ce geste. Une once d’audace et une pincée de séduction. De quoi faire un parfait cocktail, dont le goût mouvementé donnait des ailes à Ambre. Elle sourit doucement, un sourire sans joie, et caressa tout doucement la joue de sa victime, sans l’empêcher de s’enfuir, mais comptant sur son pouvoir hypnotisant pour le tétaniser assez longtemps pour qu’elle puisse jouer avec.
« Allons Johnson… Vos lèvres me disent de partir, mais votre corps vibre d’indices qui m’indiquent le contraire… »
Distraitement, elle caressa la courbe de son cou, son bouc, si soigneusement taillé…
« Comprenez donc que je ne sache plus que croire… La meilleure solution, dans ce genre de cas, reste de se plier aux ordres. Vous connaissez ça, vous qui avez été brigadier… Et les ordres, pour moi, sont d’observer vos bras. »
Elle prenait son temps, remonta ses doigts sur sa bouche, caressa avec douceur ses lèvres sanguines, sans se décoller de lui, le maintenant contre le mur avec fermeté, sans l’empêcher de partir s’il en avait vraiment l’envie et le réflexe. Elle ignorait ce qui pouvait bien se passer, et s’en fichait éperdument. Elle aurait bien le temps de voir quand ça arriverait, et se sentait capable de réagir en conséquence.
« Vous vous doutez bien que je ne saurai repartir avant d’avoir effectué la mission qui m’a été confiée, aussi ingrate soit-elle. Comprenez que j’ai moi aussi d’autres choses à faire, et que le temps que je passe avec vous pourrait être utilisé ailleurs. »
Elle s’approcha encore plus, collant presque ses lèvres à celles du pauvre mécanicien et, dans un souffle, murmura, avant de se décoller un peu pour lui laisser la possibilité de reprendre ses esprits :
« Il ne tient qu’à vous de choisir l’heure de mon départ… »
Ambre Belham~ Brigadier d'Elite ~
Cybernétique- Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigadière d'élite dans la traque, créatrice de robots à ses heures perdues
Âge réel : 57 ans
Âge d'apparence : 18 ans
Compétences
Mémoire:
(4000/10000)
Compétence principale: Armes blanches
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
La patience. Pour cela, Roy en avait mais comme on dit, la patience à ses limites, et ces limites, Roy ne les a jamais atteint. Il voudrait saisir Ambre par le bras et la trainer hors de son appartement. Tout ceci n'était que fantasme car Métal était incapable de toucher une femme et lui faire subir de telles violences. Lui même n'était pas un violent, ni un colérique. Ses idées n'étaient que spéculations et utopies. Debout au près de la porte ouverte, il attendait sagement que la demoiselle veuille bien quitter son humble appartement sur l'heure. Il patientait en laissant son regard parcourir l'extérieur, ce couloir lumineux de l'Aedes. Il ignorait tout bonnement la terrible femme qui occupait l'espace, et pas que l'espace. Elle occupait son esprit tourmenté, il la torturait par sa simple présence. Faible, faible qu'il était depuis son accident. Roy n'avait jamais sut surmonter son traumatisme car chaque jour, il s'enfonçait de plus en plus, toujours plus profondément dans la démence provoquée par les femmes. Sa phobie idiote l'empêchait d'être comme les autres, sur d'eux et capable de construire une relation intime avec le sexe opposé. C'était là sa faiblesse. Même son accident passait pour une fleur à côté de sa paranoïa, cette peur de chaque instant. Cela l'avait conduit à vivre la nuit, dans les ténèbres à l'abri des regards et surtout des femmes. Roy faisait pitié à voir.
Métal semblait avoir prit de l'assurance, ni trop peu mais pas assez pour chasser cette fille. Il avait réussit. Du moins, c'est ce qu'il crut, dure comme fer, au départ. Sans la regarder, il savait que cette femme se dirigeait vers la porte, pour sortir sans doute. Ses arguments frêles avaient-ils suffit à convaincre la petite Dame ? Oui, il aurait répondu sans l'ombre d'un doute et avec conviction, que oui. Ainsi, son assurance grimpa en flèche, sa détermination aussi. Il pourrait souffler enfin quand il refermerait la porte pour s'écrouler sur le sol et se plonger dans ses larmes silencieuses. Pour se morfondre sur son sort, s'enfermer dans la salle de bain et laisser l'eau couler sur son corps qu'il tenterai de calmer. Il le ferait assurément mais sans toucher à une goutte d'alcool. Métal soufrait de cette faiblesse et s'il ne faisait pas un effort, il sombrerait dans l'agoraphobie extrême. Johnson Roy serait à jamais perdu si cela se produisait. Mais de quoi parlait-on ?
Ah! Oui. Ambre. Sous ses faux airs, elle s'approcha de la porte. Roy lui, toujours aussi mal à l'aise tenait la poignée d'une main de fer. Enfin! Elle avait compris qu'il ne souhaitait la voir plus longtemps. Encore un peu et Roy sautillerai de victoire! En faite non, il ferait comme dit ci-dessus. Plus elle s'approchait et moins Roy se rendait compte de la distance. Il pensait simplement qu'elle s'en irait sans faire de remous et que lui, fermerait la porte sans problème. Bin non! Il ne s'attendit pas à cela. Ambre, tel une lionne bondit sur sa proie et la saisit par la gorge pour l'étouffer. Roy lui, fut si surprit qu'instinctivement, il fit un pas en arrière mais c'était trop tard. Elle venait de le coincer sur le mur, lui coupant ainsi l'herbe sous le pied. Non seulement elle lui avait sauté à la gorge mais en plus, il senti cette femme contre lui et là... un éclaire lui traversa de par en part, la foudre lui était tombé dessus. Roy ne pensa plus à rien. Son cœur s'était arrêté de battre un court instant, il ne pouvait plus respirer sans emporter l'odeur féminine trop proche. Féminine... féminine... et le cauchemar continuait.
Son corps le mettait en très mauvaise posture. * Elle le sait... elle l'a ressenti... elle le sait..* Raide au sens propre comme au sens figuré. Métal se décomposa littéralement. Entre son esprit émietté, qui tentait de se reconstituer pour chasser l'intruse, et son corps ardent de plaisir, rien ne s'arrangeait. Tout allait de travers chez lui. Au lieu de se rebeller, de repousser son assaillant, son corps la désirait. Ses membres étaient dures comme le marbre. Roy était devenu une statue de sel sans s'être retourné pour regretter le passé. C'était le présent qui se moquait de lui, les caméras aussi et surtout la lionne, fier d'avoir réussit à le traumatiser plus qu'il ne l'était déjà.
John était incapable de bouger. Pétrifié, formolé, tétanisé par une femme. Ses sens étaient entrain d'agoniser. La douleur n'était plus possible à supporter. Sa tête allait imploser. Il n'avait plus de volonté. Ambre l'avait vidé entièrement, corps, âme et esprit. Il n'était plus maître de lui et était à la merci de cette femme sans scrupule. Mille fois, il aurait préféré tomber entre les griffes de celle qui torturait le corps avec ses lames. Mille fois il aurait préférer avoir affaire à une brute épaisse qui lui infligerait les pires coups. Il aurait préférer se livrer aux Rebelles, être leur prisonnier plus que d'être celui d'Ambre. Ambre...Ambre... il la haïssait, son corps la désirait. Contradiction totale.
Et puis son regard ne put se détourner du sien. Formolé dans sa phobie, chaque caresse de cette femme était signalé comme une douleur insupportable au cerveau de cet homme. Chaque fois qu'elle le regardait de cette façon, il avait mal dans tout le corps. Tandis qu'autre part, on ne sait ou, une partie de ces caresses, de cette attention machiavélique se transformait en combustible de plaisir pour son membre durcit. Il n'avait plus la force de lutter contre elle. Quand il luttait, elle l'étranglait plus fort encore et quand il cessait de se débattre, elle le ranimait pour à nouveau l'étrangler. Métal souhait être mort, mais il y échappait à chaque fois contre son gré.
Ambre le savait depuis le début. Mais ce qu'elle ne savait pas c'était qu'il ne la désirait pas en esprit. Sa volonté ne revenait toujours pas et ses jambes étaient plus lourde que du béton.
Encore des caresses douloureuses. Elles étaient pires que le mordant d'un serpent, plus violent que le venin du Naja. Métal n'entendait plus rien. Il était sourd. Seul les battement de son cœur résonnait dans son corps. Il pouvait l'entendre très clairement. Ce bourdonnement continuel, ce ''boom'' répétitif et puissant. Il ne sut même pas comment il fit pour déglutir, mais il le fit. Quelques mots venimeux lui parvint difficilement au cerveau, vu son état : «[...]je ne saurai repartir avant d’avoir effectué la mission […]»
Puis elle se rapprocha encore. Roy tenta de tourner la tête pour échapper à sont triste sort, pour se dégager des griffes d'Ambre. Puis elle lui permit de respirer à nouveau. Roy était essoufflé, les mouvements de son torse le trahissait ainsi que de sa pomme d'adam qui sans cesse faisait la navette. Johnson n'avait plus le choix. Elle ne quitterai pas cette pièce avant d'avoir terminé avec lui. Tout ce qui intéressait cette jeune femme était ses exosquelettes. Métal ne voulait pas qu'elle les touche. C'était ses exosquelettes à lui, il s'en était occupé, les avait choyés. Il ne pouvait pas permettre qu'un autre que Kim ou Careign ne les touche. Malheureusement sa volonté fut totalement anéantie. Et son Roy brisé prit la parole qui dans un souffle murmura : « Faites ce que vous avez à faire mais par pitié allez-vous en après. »
Dans un effort surhumain, Métal quitta lentement sa rigidité musculaire. Ses jambes devinrent plus légère et il put se déplacer pour s'assoir les bras ballants, la tête basse et le regard fixé au sol, sur son sofa. Il ne pouvait plus lutter. Il s'avouait vaincu. Doucement, sans lever les yeux ni la tête, John se courba sur lui même, en appuie sur son bras gauche posé sur le bord de son genou et tendit l'autre bras vers sa droite et tourna la tête à l'opposé. Il ne pouvait pas voir ça. C'était trop pour lui. « Dépêchez-vous, qu'on en finisse. » marmonna t-il. Il ne lui restait plus qu'a continuer de subir et tout refouler.
Métal semblait avoir prit de l'assurance, ni trop peu mais pas assez pour chasser cette fille. Il avait réussit. Du moins, c'est ce qu'il crut, dure comme fer, au départ. Sans la regarder, il savait que cette femme se dirigeait vers la porte, pour sortir sans doute. Ses arguments frêles avaient-ils suffit à convaincre la petite Dame ? Oui, il aurait répondu sans l'ombre d'un doute et avec conviction, que oui. Ainsi, son assurance grimpa en flèche, sa détermination aussi. Il pourrait souffler enfin quand il refermerait la porte pour s'écrouler sur le sol et se plonger dans ses larmes silencieuses. Pour se morfondre sur son sort, s'enfermer dans la salle de bain et laisser l'eau couler sur son corps qu'il tenterai de calmer. Il le ferait assurément mais sans toucher à une goutte d'alcool. Métal soufrait de cette faiblesse et s'il ne faisait pas un effort, il sombrerait dans l'agoraphobie extrême. Johnson Roy serait à jamais perdu si cela se produisait. Mais de quoi parlait-on ?
Ah! Oui. Ambre. Sous ses faux airs, elle s'approcha de la porte. Roy lui, toujours aussi mal à l'aise tenait la poignée d'une main de fer. Enfin! Elle avait compris qu'il ne souhaitait la voir plus longtemps. Encore un peu et Roy sautillerai de victoire! En faite non, il ferait comme dit ci-dessus. Plus elle s'approchait et moins Roy se rendait compte de la distance. Il pensait simplement qu'elle s'en irait sans faire de remous et que lui, fermerait la porte sans problème. Bin non! Il ne s'attendit pas à cela. Ambre, tel une lionne bondit sur sa proie et la saisit par la gorge pour l'étouffer. Roy lui, fut si surprit qu'instinctivement, il fit un pas en arrière mais c'était trop tard. Elle venait de le coincer sur le mur, lui coupant ainsi l'herbe sous le pied. Non seulement elle lui avait sauté à la gorge mais en plus, il senti cette femme contre lui et là... un éclaire lui traversa de par en part, la foudre lui était tombé dessus. Roy ne pensa plus à rien. Son cœur s'était arrêté de battre un court instant, il ne pouvait plus respirer sans emporter l'odeur féminine trop proche. Féminine... féminine... et le cauchemar continuait.
Son corps le mettait en très mauvaise posture. * Elle le sait... elle l'a ressenti... elle le sait..* Raide au sens propre comme au sens figuré. Métal se décomposa littéralement. Entre son esprit émietté, qui tentait de se reconstituer pour chasser l'intruse, et son corps ardent de plaisir, rien ne s'arrangeait. Tout allait de travers chez lui. Au lieu de se rebeller, de repousser son assaillant, son corps la désirait. Ses membres étaient dures comme le marbre. Roy était devenu une statue de sel sans s'être retourné pour regretter le passé. C'était le présent qui se moquait de lui, les caméras aussi et surtout la lionne, fier d'avoir réussit à le traumatiser plus qu'il ne l'était déjà.
John était incapable de bouger. Pétrifié, formolé, tétanisé par une femme. Ses sens étaient entrain d'agoniser. La douleur n'était plus possible à supporter. Sa tête allait imploser. Il n'avait plus de volonté. Ambre l'avait vidé entièrement, corps, âme et esprit. Il n'était plus maître de lui et était à la merci de cette femme sans scrupule. Mille fois, il aurait préféré tomber entre les griffes de celle qui torturait le corps avec ses lames. Mille fois il aurait préférer avoir affaire à une brute épaisse qui lui infligerait les pires coups. Il aurait préférer se livrer aux Rebelles, être leur prisonnier plus que d'être celui d'Ambre. Ambre...Ambre... il la haïssait, son corps la désirait. Contradiction totale.
Et puis son regard ne put se détourner du sien. Formolé dans sa phobie, chaque caresse de cette femme était signalé comme une douleur insupportable au cerveau de cet homme. Chaque fois qu'elle le regardait de cette façon, il avait mal dans tout le corps. Tandis qu'autre part, on ne sait ou, une partie de ces caresses, de cette attention machiavélique se transformait en combustible de plaisir pour son membre durcit. Il n'avait plus la force de lutter contre elle. Quand il luttait, elle l'étranglait plus fort encore et quand il cessait de se débattre, elle le ranimait pour à nouveau l'étrangler. Métal souhait être mort, mais il y échappait à chaque fois contre son gré.
Ambre le savait depuis le début. Mais ce qu'elle ne savait pas c'était qu'il ne la désirait pas en esprit. Sa volonté ne revenait toujours pas et ses jambes étaient plus lourde que du béton.
Encore des caresses douloureuses. Elles étaient pires que le mordant d'un serpent, plus violent que le venin du Naja. Métal n'entendait plus rien. Il était sourd. Seul les battement de son cœur résonnait dans son corps. Il pouvait l'entendre très clairement. Ce bourdonnement continuel, ce ''boom'' répétitif et puissant. Il ne sut même pas comment il fit pour déglutir, mais il le fit. Quelques mots venimeux lui parvint difficilement au cerveau, vu son état : «[...]je ne saurai repartir avant d’avoir effectué la mission […]»
Puis elle se rapprocha encore. Roy tenta de tourner la tête pour échapper à sont triste sort, pour se dégager des griffes d'Ambre. Puis elle lui permit de respirer à nouveau. Roy était essoufflé, les mouvements de son torse le trahissait ainsi que de sa pomme d'adam qui sans cesse faisait la navette. Johnson n'avait plus le choix. Elle ne quitterai pas cette pièce avant d'avoir terminé avec lui. Tout ce qui intéressait cette jeune femme était ses exosquelettes. Métal ne voulait pas qu'elle les touche. C'était ses exosquelettes à lui, il s'en était occupé, les avait choyés. Il ne pouvait pas permettre qu'un autre que Kim ou Careign ne les touche. Malheureusement sa volonté fut totalement anéantie. Et son Roy brisé prit la parole qui dans un souffle murmura : « Faites ce que vous avez à faire mais par pitié allez-vous en après. »
Dans un effort surhumain, Métal quitta lentement sa rigidité musculaire. Ses jambes devinrent plus légère et il put se déplacer pour s'assoir les bras ballants, la tête basse et le regard fixé au sol, sur son sofa. Il ne pouvait plus lutter. Il s'avouait vaincu. Doucement, sans lever les yeux ni la tête, John se courba sur lui même, en appuie sur son bras gauche posé sur le bord de son genou et tendit l'autre bras vers sa droite et tourna la tête à l'opposé. Il ne pouvait pas voir ça. C'était trop pour lui. « Dépêchez-vous, qu'on en finisse. » marmonna t-il. Il ne lui restait plus qu'a continuer de subir et tout refouler.
Roy Johnson~ Brigadier Scientifique ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique-Chercheur en Robotique
Âge réel : 96
Âge d'apparence : 35
Compétences
Mémoire:
(0/10000)
Compétence principale: Cybernétique & Mécanique
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
1045 mots
C’était plutôt impressionnant. Ambre savait qu’elle était capable de faire de l’effet à un homme, mais ce qui venait de se passer était plus que ce qu’elle n’aurait jamais pu espérer. Par Joshi, sans qu’elle n’ai rien fait de spécial, si ce n’est se coller à lui, et caresser vaguement son visage, elle avait obtenu une soumission totale, des tremblements incontrôlables, des sueurs et une respiration altérée. Il suffoquait, complètement paniqué, et la jeune femme ne se lassait pas de sentir le vif va et vient de son torse contre sa poitrine, tandis que ses yeux fous tentaient de fuir une réalité bien trop présente. C’était amusant, de sentir combien il était en totale contradiction avec lui même… Son membre viril gonflé à craquer ne demandait qu’une chose, que son esprit semblait lui refuser obstinément, au point de rendre le reste de son corps malade et claustrophobe. Il avait perdu le contrôle de lui-même, et il semblait à Belham qu’elle l’avait entendu gémir une fois ou deux. Un gémissement terrifié. Un gémissement de proie. Une telle démonstration avait au moins le mérite d’occuper l’esprit de la jolie donzelle, et de ce fait, de calmer un peu la rage qui, quelque temps plus tôt, pulsait dans son ventre comme le pire des poisons.
Rien que pour ça, il méritait le répit qu’elle lui avait accordé en se dégageant un peu, lui laissant une marge de manœuvre plus importante. Il eut besoin d’un peu de temps, qu’Ambre passa à observer sa glotte faire des allers-retours, obnubilée par cet étrange manège. Dans un souffle infiniment douloureux, il lui répondit, il accepta, aussi se détacha-t-elle un peu plus pour pouvoir le laisser passer. Sa tâche serait bientôt finie. Elle allait pouvoir partir, retourner à ses métaux… Pourtant, quelque chose au fond d’elle la titillait, la démangeait, comme une horrible plaque d’eczéma rongeant son cerveau. Mal à l’aise, elle gratta son bras sans aucune discrétion, labourant une peau semée de cicatrices douloureuses, témoins de ses crises de mauvaise humeur, et de l’écueil dans lequel elle s’était abîmée depuis la mort de Jade. Peut-être Roy était-il l’être le plus apte à comprendre ce qu’elle avait pu ressentir. Peut-être était-ce pour ça que, sans en avoir encore conscience, elle désirait comprendre sa peur, à défaut de l’aider à la surmonter.
Il se leva et partit s’asseoir, sans cacher son malaise, et le malheur qui semblait l’habiter. Il ne supportait pas d’être avec une femme, c’était évident. Et si Ambre s’en réjouissait malgré tout, elle ne ressentait pas le même plaisir sadique qui l’avait habitée quelques secondes à peine plus tôt. C’est pourquoi elle cessa de jouer, restant sans sourciller hors du périmètre visuel de son hôte, et allumant simplement une lampe de front qui lui appartenait, afin d’offrir à Roy le plus d’obscurité possible, afin qu’il soit à son aise. Il ne la voyait pas, mais il devait sentir ses mains courir sur son exosquelette droit, et elle devinait qu’il le supporterait mal. En même temps, il n’avait qu’à voir Kim hein ! Elle n’allait pas non plus se fouler pour un type qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, et qui avait décidé de jouer son rebelle de bac à sable. Il lui demanda de se dépêcher, elle broncha à peine, concentrée sur l’exosquelette, en oubliant même l’homme auquel il était relié. C’était absolument fascinant.
« Je vais aussi vite que possible… Mais ici, on a une légère rayure… Vous pensez à enduire vos exosquelettes de cette couche protectrice tous les trois jours, je suppose ? »
Absorbée par son travail, elle parlait d’une voix sûre, mais lointaine, à peine consciente de ce qui l’entourait. Plus rien n’existait que ce bout de métal si complexe. S’emparant d’un pinceau fin, elle combla l’infime blessure, qui n’était certes pas grave, mais restait une imperfection qu’elle ne pouvait supporter. Continuant son examen, elle resserra une vis là, repassa quelques coups de peinture, caressa le métal avec une tendresse qu’elle n’offrait jamais aux êtres de chair… Comme c’était beau, comme c’était lisse, comme c’était parfait ! Doucement, elle fit jouer l’articulation, observant avec satisfaction qu’on n’entendait aucun grincement, preuve que l’appareil était parfaitement entretenu. Un peu gauche – elle venait de réaliser que, depuis toute à l’heure, elle caressait le bras d’un inconnu avec une fascination morbide – elle commenta, tandis qu’elle changeait de côté :
« C’est bien, vous les entretenez bien… »
Que dire de plus ? Elle n’en savait rien. Toujours dans le silence, elle examina le second bras, qui avait encore moins besoin de ces minuscules réglages. Elle réalisait tout juste qu’elle n’avait pas forcément envie de partir, que l’endroit lui faisait penser à son propre refuge, et qu’elle ne s’y trouvait pas si mal. Et puis, être avec quelqu’un de temps en temps, c’était plutôt bon… Kim aurait apprécié qu’elle reste. La pensée de Kim eut le bon sens de la remettre dans sa rage, et elle broya carrément le bras de fer, à peine consciente que Roy n’en souffrirait de toutes façons pas. Sèchement, elle apporta les derniers réglages, puis se recula, silencieuse. Si elle sortait, elle exploserait, elle le savait. Et il n’était pas bon de la voir exploser. Emplie d’une rage silencieuse, elle attrapa un bout de métal au hasard et, sortant ses outils, entama une rapide transformation pour qu’il ressemble à autre chose. N’importe quoi. Un rouage, par exemple.
« J’ai souvent rêvé de porter un exosquelette… Ne faire qu’un avec du fer, ça fait quel effet ? »
Sa voix était raide, sèche, mais quiconque connaissait un peu la donzelle sentait le torrent qui couvait derrière, les larmes de désespoir qu’elle ne lâchait jamais face aux gens, qui la vidaient de toute énergie et la plongeaient dans un profond abysse de désespoir. C’était dans ces moments, après ce genre de crise, qu’elle ne devenait plus que l’ombre d’elle même, pâle fantôme errant dans Nosco, sans but et sans vie, définitivement déprimée. C’était dans ces moments qu’elle se lacérait les bras, les yeux dans le vague, coquille vide. D’ailleurs, voilà qu’elle se grattait de nouveau, de façon compulsive, bien incapable de cesser. Elle était folle. Et Roy ne tarderait plus à l’inviter à sortir de nouveau, ce qu’elle s’empresserait de faire, toute sa rage fondue dans sa rancœur.
C’était plutôt impressionnant. Ambre savait qu’elle était capable de faire de l’effet à un homme, mais ce qui venait de se passer était plus que ce qu’elle n’aurait jamais pu espérer. Par Joshi, sans qu’elle n’ai rien fait de spécial, si ce n’est se coller à lui, et caresser vaguement son visage, elle avait obtenu une soumission totale, des tremblements incontrôlables, des sueurs et une respiration altérée. Il suffoquait, complètement paniqué, et la jeune femme ne se lassait pas de sentir le vif va et vient de son torse contre sa poitrine, tandis que ses yeux fous tentaient de fuir une réalité bien trop présente. C’était amusant, de sentir combien il était en totale contradiction avec lui même… Son membre viril gonflé à craquer ne demandait qu’une chose, que son esprit semblait lui refuser obstinément, au point de rendre le reste de son corps malade et claustrophobe. Il avait perdu le contrôle de lui-même, et il semblait à Belham qu’elle l’avait entendu gémir une fois ou deux. Un gémissement terrifié. Un gémissement de proie. Une telle démonstration avait au moins le mérite d’occuper l’esprit de la jolie donzelle, et de ce fait, de calmer un peu la rage qui, quelque temps plus tôt, pulsait dans son ventre comme le pire des poisons.
Rien que pour ça, il méritait le répit qu’elle lui avait accordé en se dégageant un peu, lui laissant une marge de manœuvre plus importante. Il eut besoin d’un peu de temps, qu’Ambre passa à observer sa glotte faire des allers-retours, obnubilée par cet étrange manège. Dans un souffle infiniment douloureux, il lui répondit, il accepta, aussi se détacha-t-elle un peu plus pour pouvoir le laisser passer. Sa tâche serait bientôt finie. Elle allait pouvoir partir, retourner à ses métaux… Pourtant, quelque chose au fond d’elle la titillait, la démangeait, comme une horrible plaque d’eczéma rongeant son cerveau. Mal à l’aise, elle gratta son bras sans aucune discrétion, labourant une peau semée de cicatrices douloureuses, témoins de ses crises de mauvaise humeur, et de l’écueil dans lequel elle s’était abîmée depuis la mort de Jade. Peut-être Roy était-il l’être le plus apte à comprendre ce qu’elle avait pu ressentir. Peut-être était-ce pour ça que, sans en avoir encore conscience, elle désirait comprendre sa peur, à défaut de l’aider à la surmonter.
Il se leva et partit s’asseoir, sans cacher son malaise, et le malheur qui semblait l’habiter. Il ne supportait pas d’être avec une femme, c’était évident. Et si Ambre s’en réjouissait malgré tout, elle ne ressentait pas le même plaisir sadique qui l’avait habitée quelques secondes à peine plus tôt. C’est pourquoi elle cessa de jouer, restant sans sourciller hors du périmètre visuel de son hôte, et allumant simplement une lampe de front qui lui appartenait, afin d’offrir à Roy le plus d’obscurité possible, afin qu’il soit à son aise. Il ne la voyait pas, mais il devait sentir ses mains courir sur son exosquelette droit, et elle devinait qu’il le supporterait mal. En même temps, il n’avait qu’à voir Kim hein ! Elle n’allait pas non plus se fouler pour un type qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, et qui avait décidé de jouer son rebelle de bac à sable. Il lui demanda de se dépêcher, elle broncha à peine, concentrée sur l’exosquelette, en oubliant même l’homme auquel il était relié. C’était absolument fascinant.
« Je vais aussi vite que possible… Mais ici, on a une légère rayure… Vous pensez à enduire vos exosquelettes de cette couche protectrice tous les trois jours, je suppose ? »
Absorbée par son travail, elle parlait d’une voix sûre, mais lointaine, à peine consciente de ce qui l’entourait. Plus rien n’existait que ce bout de métal si complexe. S’emparant d’un pinceau fin, elle combla l’infime blessure, qui n’était certes pas grave, mais restait une imperfection qu’elle ne pouvait supporter. Continuant son examen, elle resserra une vis là, repassa quelques coups de peinture, caressa le métal avec une tendresse qu’elle n’offrait jamais aux êtres de chair… Comme c’était beau, comme c’était lisse, comme c’était parfait ! Doucement, elle fit jouer l’articulation, observant avec satisfaction qu’on n’entendait aucun grincement, preuve que l’appareil était parfaitement entretenu. Un peu gauche – elle venait de réaliser que, depuis toute à l’heure, elle caressait le bras d’un inconnu avec une fascination morbide – elle commenta, tandis qu’elle changeait de côté :
« C’est bien, vous les entretenez bien… »
Que dire de plus ? Elle n’en savait rien. Toujours dans le silence, elle examina le second bras, qui avait encore moins besoin de ces minuscules réglages. Elle réalisait tout juste qu’elle n’avait pas forcément envie de partir, que l’endroit lui faisait penser à son propre refuge, et qu’elle ne s’y trouvait pas si mal. Et puis, être avec quelqu’un de temps en temps, c’était plutôt bon… Kim aurait apprécié qu’elle reste. La pensée de Kim eut le bon sens de la remettre dans sa rage, et elle broya carrément le bras de fer, à peine consciente que Roy n’en souffrirait de toutes façons pas. Sèchement, elle apporta les derniers réglages, puis se recula, silencieuse. Si elle sortait, elle exploserait, elle le savait. Et il n’était pas bon de la voir exploser. Emplie d’une rage silencieuse, elle attrapa un bout de métal au hasard et, sortant ses outils, entama une rapide transformation pour qu’il ressemble à autre chose. N’importe quoi. Un rouage, par exemple.
« J’ai souvent rêvé de porter un exosquelette… Ne faire qu’un avec du fer, ça fait quel effet ? »
Sa voix était raide, sèche, mais quiconque connaissait un peu la donzelle sentait le torrent qui couvait derrière, les larmes de désespoir qu’elle ne lâchait jamais face aux gens, qui la vidaient de toute énergie et la plongeaient dans un profond abysse de désespoir. C’était dans ces moments, après ce genre de crise, qu’elle ne devenait plus que l’ombre d’elle même, pâle fantôme errant dans Nosco, sans but et sans vie, définitivement déprimée. C’était dans ces moments qu’elle se lacérait les bras, les yeux dans le vague, coquille vide. D’ailleurs, voilà qu’elle se grattait de nouveau, de façon compulsive, bien incapable de cesser. Elle était folle. Et Roy ne tarderait plus à l’inviter à sortir de nouveau, ce qu’elle s’empresserait de faire, toute sa rage fondue dans sa rancœur.
Ambre Belham~ Brigadier d'Elite ~
Cybernétique- Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigadière d'élite dans la traque, créatrice de robots à ses heures perdues
Âge réel : 57 ans
Âge d'apparence : 18 ans
Compétences
Mémoire:
(4000/10000)
Compétence principale: Armes blanches
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
Dès que Ambre prit place à côté de lui, Métal ferma les yeux et chercha à oublier tout ce qui venait de se produire. Il repensa à son travail, ses projets en vu d'une avancé technologique. Il se remémora le nombre de taches qu'il lui restait à faire et pour finir, se mit à calculer des choses totalement invraisemblable. Cela marchait très bien, il commença donc à se détendre et poursuivit ses calculs. Les nombres le berçait doucement, son corps s'apaisa aussi. C'était une bénédiction de ne pas ressentir totalement ce que faisait la jeune femme. Métal poursuivit ses démarches scientifiques intérieurement. Malheureusement toute bonne chose à une fin et c'est la voix de la petite Dame qui le tira de ses doux calculs, presque dans un sursaut. Elle était passé de l'autre côté et avait faillit le déséquilibrer quand elle lui saisit l'autre bras. Tout son travail d'évasion psychique était foutu en l'air. Il devait recommencer et c'est bien ce qu'il fit en prenant soin de pivoter sa tête à l'opposé de la demoiselle. Il referma les yeux mais les chiffres, les lettres s'étaient envolés.
Misère de misère. Ses calculs avaient fuit sa présence car eux aussi ne supportaient pas d'être interrompu par une voix féminine et un peu sévère. Roy s'était laissé faire sans bouger d'un pouce. Elle avait fini son affaire et il pouvait se dire qu'enfin le calvaire était terminé, qu'il avait assez souffert de porter sa croix et qu'il devait maintenant s'en décharger pour reposer en paix.
Il n'avait pas répondu à sa première question qu'il qualifiait d'idiote. Il était trop dépité pour répondre, trop fatigué par tous ses efforts. Sa matinée était gâchée plus que d'habitude et ce soir, il n'aurait peut-être pas la force de sortir pour aller travailler.
Cette fille était déconcertante. La façon dont elle lui caressait le bras était sujet à le terrifier d'avantage mais n'ayant pas les yeux braqués sur elle, ce sentiment là ne surgit pas. Bien qu'il pouvait entendre le doux murmures des caresses, ressentir les légères vibrations du métal qui se répercutait sur sa chair, le sentiment de terreur ne souhaitait plus se montrer. En revanche, une vague de frissons désagréable lui parcourut le corps durant ce temps qu'il jugea trop long.
Bien sur qu'il les entretenait bien! Remarque stupide. Quel est l'être narcissique qui ne prendrait pas soin de son corps fait de métal ou pas. John n'avait pas encore atteint le stade ou il se négligerait et il n'était pas près de l'atteindre de sitôt. Il s'aimait trop pour ne pas prendre soins de ses exosquelettes. La cybernétique lui a offert une seconde vie et cette fois ci, il ne compte pas la jeter en pâture.
Le temps que son regard soit détourné, Ambre fini son travail. Métal ramena ses bras sur ses cuisses et garda sa position d'être recourbé. Il ne manquait plus que les longs cheveux qui puissent le cacher. Son tatouage dorsal géant de Phoenix, était parfaitement mise en évidence. Johnson Roy ne bougea plus. Il s'était complètement relâché sur lui-même, ignorant le poids de ses membres et de son buste appuyés sur ses cuisses. De toute manière, elles étaient fermes et musclées; Ni le poids ni la dureté, ni la pression de ses antérieurs ne lui causait de maux.
« J’ai souvent rêvé de porter un exosquelette… Ne faire qu’un avec du fer, ça fait quel effet ? »
A ces mots, Roy crut à une plaisanterie. Il se demanda si elle avait vraiment pensée ce qu'elle venait de déclarer. Si elle avait pesé le pour et le contre d'une tel structure pesante. Roy la jugea folle de rêver à cela. Si elle portait un alliage, elle aurait demandé ses deux bras de chairs et d'os. Mais ici, elle les avaient et au lieu de se réjouir d'être de la manière dont elle naquit, cette folle rêvait de quelque chose qui la surpassait. Quel être se souhaiterait d'en porter ? Sur le coup, Roy demeura très silencieux, il continua à ignorer la donzelle et ses propos dénués de sens. Une aussi belle femme. Que pouvait-elle encore cacher ? Quel était ce malaise qui l'habitait au point de désirer porter un bout de métal ? John voulu la raisonner mais lui même était fou.
Et puis, il eut se sentiment de dégout. Pas envers lui, ni envers Ambre mais ce sentiment là qui ne vous pousse pas à réagir, qui vous laisse indifférent à toutes choses. Était-elle entrain de l'insulter en lui demandant quel effet deux bouts de métaux douloureusement implantés jadis dans le corps...faisait ? Ce genre de chose là était indescriptible. Il demeura silencieux et imperméable à la question. Là, il paraitrait impoli et asociale. Qu'importe l'image qu'il donnait. Il resterai silencieux pour l'instant.
Un bruit métallique lui parvint. Qu'est-ce qu'elle trafiquait encore ? Métal ouvrit les yeux et jeta un coup d'œil en coin sur Ambre, ce qui lui fit lever un peu la tête. Ce qu'il voyait ne le plaisait pas du tout! Ambre jouait avait un bout de métal important. Un morceau d'alliage qui était destiné à son projet top secret, un truc qu'il concevait depuis un mois déjà et dont il avait touché un mot à Mordoc. Roy soupira. « Déposez ça. Déposez-le immédiatement.» Il n'en dit pas plus à ce sujet puis ajouta autre chose. « Coupez-vous un membre et vous ferez l'expérience vous même. Au rythme ou vous vous scarifiez le bras, ça ne devrait pas tarder. » Et puis Métal trouva le courage de poursuivre. Il reprit un peu confiance en lui, dans l'obscurité et dit : « Qu'est-ce qui vous prend ? Vous pensez que j'ai eu des bouts de métaux dans le corps parce que je le désirais, parce que mes bras de chair n'était pas assez bien pour moi ? Vous vous prenez pour qui pour oser m'insulter ainsi ? Vous vous êtes regardé dans un miroir jeune fille ? Au lieu de vous plaindre de ce que vous n'avez pas, réjouissez-vous de ce que vous avez! »
Roy n'était pas content d'une telle remarque. La stupidité il l'avait en haine. Il n'était pas fâché mais juste contrarié. « Vous pensez qu'un être fait de métal fait de lui un insensible. Et vous ? Quelle est votre douleur que je puisse la broyer de ma main. » Brusquement métal se leva, laissa tomber sa serviette et de son 1 mètre 90, pour la première fois, se dressa contre une femme et réussit à la regarder doit dans les yeux même si cela ne dura que cinq secondes. Il voulait la mépriser mais, il s'avança puis se déporta sur sa gauche pour aller enfiler un pantalon. Il appuya sur le contact, un coin de la pièce fut éclairé. « Je ne sais pas ce qui me retient de vous mettre à la porte. Et pour l'amour du ciel, déposez-moi ce bout de métal! Je ne vous laisserai pas foutre en l'air mes projets, alors déposez-le. » Ambre n'avait-elle pas remarqué qu'elle tenait en main un élément important du corps d'une araignée robotisée qui devrait normalement se trouver au secteur de recherche ? Il y en avait un peu partout à vrai dire. Et coup de théâtre, son ordinateur allumé afficha une notification. Et dans cette dernière, le plan complet de l'objet entier de son projet s'était affiché en plein écran. D'un pas de géant, Roy alla abaisser l'écran de son ordinateur portable aussi vite qu'il put. « J'ai du travail maintenant. »
Misère de misère. Ses calculs avaient fuit sa présence car eux aussi ne supportaient pas d'être interrompu par une voix féminine et un peu sévère. Roy s'était laissé faire sans bouger d'un pouce. Elle avait fini son affaire et il pouvait se dire qu'enfin le calvaire était terminé, qu'il avait assez souffert de porter sa croix et qu'il devait maintenant s'en décharger pour reposer en paix.
Il n'avait pas répondu à sa première question qu'il qualifiait d'idiote. Il était trop dépité pour répondre, trop fatigué par tous ses efforts. Sa matinée était gâchée plus que d'habitude et ce soir, il n'aurait peut-être pas la force de sortir pour aller travailler.
Cette fille était déconcertante. La façon dont elle lui caressait le bras était sujet à le terrifier d'avantage mais n'ayant pas les yeux braqués sur elle, ce sentiment là ne surgit pas. Bien qu'il pouvait entendre le doux murmures des caresses, ressentir les légères vibrations du métal qui se répercutait sur sa chair, le sentiment de terreur ne souhaitait plus se montrer. En revanche, une vague de frissons désagréable lui parcourut le corps durant ce temps qu'il jugea trop long.
Bien sur qu'il les entretenait bien! Remarque stupide. Quel est l'être narcissique qui ne prendrait pas soin de son corps fait de métal ou pas. John n'avait pas encore atteint le stade ou il se négligerait et il n'était pas près de l'atteindre de sitôt. Il s'aimait trop pour ne pas prendre soins de ses exosquelettes. La cybernétique lui a offert une seconde vie et cette fois ci, il ne compte pas la jeter en pâture.
Le temps que son regard soit détourné, Ambre fini son travail. Métal ramena ses bras sur ses cuisses et garda sa position d'être recourbé. Il ne manquait plus que les longs cheveux qui puissent le cacher. Son tatouage dorsal géant de Phoenix, était parfaitement mise en évidence. Johnson Roy ne bougea plus. Il s'était complètement relâché sur lui-même, ignorant le poids de ses membres et de son buste appuyés sur ses cuisses. De toute manière, elles étaient fermes et musclées; Ni le poids ni la dureté, ni la pression de ses antérieurs ne lui causait de maux.
« J’ai souvent rêvé de porter un exosquelette… Ne faire qu’un avec du fer, ça fait quel effet ? »
A ces mots, Roy crut à une plaisanterie. Il se demanda si elle avait vraiment pensée ce qu'elle venait de déclarer. Si elle avait pesé le pour et le contre d'une tel structure pesante. Roy la jugea folle de rêver à cela. Si elle portait un alliage, elle aurait demandé ses deux bras de chairs et d'os. Mais ici, elle les avaient et au lieu de se réjouir d'être de la manière dont elle naquit, cette folle rêvait de quelque chose qui la surpassait. Quel être se souhaiterait d'en porter ? Sur le coup, Roy demeura très silencieux, il continua à ignorer la donzelle et ses propos dénués de sens. Une aussi belle femme. Que pouvait-elle encore cacher ? Quel était ce malaise qui l'habitait au point de désirer porter un bout de métal ? John voulu la raisonner mais lui même était fou.
Et puis, il eut se sentiment de dégout. Pas envers lui, ni envers Ambre mais ce sentiment là qui ne vous pousse pas à réagir, qui vous laisse indifférent à toutes choses. Était-elle entrain de l'insulter en lui demandant quel effet deux bouts de métaux douloureusement implantés jadis dans le corps...faisait ? Ce genre de chose là était indescriptible. Il demeura silencieux et imperméable à la question. Là, il paraitrait impoli et asociale. Qu'importe l'image qu'il donnait. Il resterai silencieux pour l'instant.
Un bruit métallique lui parvint. Qu'est-ce qu'elle trafiquait encore ? Métal ouvrit les yeux et jeta un coup d'œil en coin sur Ambre, ce qui lui fit lever un peu la tête. Ce qu'il voyait ne le plaisait pas du tout! Ambre jouait avait un bout de métal important. Un morceau d'alliage qui était destiné à son projet top secret, un truc qu'il concevait depuis un mois déjà et dont il avait touché un mot à Mordoc. Roy soupira. « Déposez ça. Déposez-le immédiatement.» Il n'en dit pas plus à ce sujet puis ajouta autre chose. « Coupez-vous un membre et vous ferez l'expérience vous même. Au rythme ou vous vous scarifiez le bras, ça ne devrait pas tarder. » Et puis Métal trouva le courage de poursuivre. Il reprit un peu confiance en lui, dans l'obscurité et dit : « Qu'est-ce qui vous prend ? Vous pensez que j'ai eu des bouts de métaux dans le corps parce que je le désirais, parce que mes bras de chair n'était pas assez bien pour moi ? Vous vous prenez pour qui pour oser m'insulter ainsi ? Vous vous êtes regardé dans un miroir jeune fille ? Au lieu de vous plaindre de ce que vous n'avez pas, réjouissez-vous de ce que vous avez! »
Roy n'était pas content d'une telle remarque. La stupidité il l'avait en haine. Il n'était pas fâché mais juste contrarié. « Vous pensez qu'un être fait de métal fait de lui un insensible. Et vous ? Quelle est votre douleur que je puisse la broyer de ma main. » Brusquement métal se leva, laissa tomber sa serviette et de son 1 mètre 90, pour la première fois, se dressa contre une femme et réussit à la regarder doit dans les yeux même si cela ne dura que cinq secondes. Il voulait la mépriser mais, il s'avança puis se déporta sur sa gauche pour aller enfiler un pantalon. Il appuya sur le contact, un coin de la pièce fut éclairé. « Je ne sais pas ce qui me retient de vous mettre à la porte. Et pour l'amour du ciel, déposez-moi ce bout de métal! Je ne vous laisserai pas foutre en l'air mes projets, alors déposez-le. » Ambre n'avait-elle pas remarqué qu'elle tenait en main un élément important du corps d'une araignée robotisée qui devrait normalement se trouver au secteur de recherche ? Il y en avait un peu partout à vrai dire. Et coup de théâtre, son ordinateur allumé afficha une notification. Et dans cette dernière, le plan complet de l'objet entier de son projet s'était affiché en plein écran. D'un pas de géant, Roy alla abaisser l'écran de son ordinateur portable aussi vite qu'il put. « J'ai du travail maintenant. »
Roy Johnson~ Brigadier Scientifique ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique-Chercheur en Robotique
Âge réel : 96
Âge d'apparence : 35
Compétences
Mémoire:
(0/10000)
Compétence principale: Cybernétique & Mécanique
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
1111 mots. La class
Ambre avait posé un regard calme et froid sur Roy. Ainsi, il était malheureux de son sort, malheureux d’être fait d’acier autant que de chair… Il y avait un moment qu’elle ne trouvait plus goût à l’humanité, et qu’elle vénérait le métal plus que quoi que ce soit d’autre. Grenat, actuellement lové dans sa poche, était la preuve que ce monde virtuel dans lequel on se lovait peu à peu était 100 fois mieux que le monde réel. Jamais il ne l’avait trahie, lui. Jamais il ne l’avait blessée, volontairement ou non. Et jamais il n’était triste, jamais il n’allait mal, ne pouvant même pas comprendre le sens du terme « malheur ». Plus que cela : il ne pouvait pas mourir. Si quelqu’un venait à couper ses circuits, elle pourrait toujours le remonter, lui redonner vie. Alors que Jade était morte. Et qu’elle n’avait pas eu le courage d’en faire autant, de la suivre pour la retrouver… Ailleurs. Un soupir échappa à la brigadière, qui continua à écouter son comparse, après avoir posé le bout de métal avec lassitude. Il avait vu son bras, comme tous les autres. Il voyait les séquelles de ses peurs et de son malaise.
Elle n’avait pas prévu qu’il se mette tant en colère mais, quelque part au fond d’elle, cela lui faisait plaisir. Il était plus vivant qu’il n’en avait l’air, et ce regain d’énergie ne le rendait que plus séduisant. Dommage, dès lors, qu’elle n’ait plus la tête à ça, que son esprit ait lentement dérivé vers sa partie sombre, pleine du lourd vide des décombres. Il était évident qu’Ambre était une femme brisée, depuis la mort de celle qui avait été comme une sœur pour elle. Voilà que son regard dérivait, à mesure qu’elle se perdait dans de sombres pensées, entendant les échos de souvenirs heureux. Elle n’avait jamais aimé personne autant qu’elle. Et elle ne s’était jamais pardonnée de l’avoir laissée mourir, seule dans les sous-terrains. Elle s’était jetée corps et âmes dans les techniques de combat, avait appris à maîtriser sa lame pour pouvoir descendre retrouver le corps. Rien. Les rebelles avaient du les dépouiller, et les créatures manger les restes. Alors, elle avait hurlé sa haine aux bleus, et juré de les exterminer tous comme ils avaient exterminé sa joie de vivre. Et elle était devenue une traqueuse. Une traqueuse d’élite.
Quand elle ne traquait pas, Ambre se perdait dans la contemplation de ses robots. Ce goût particulier qu’elle avait pour eux lui valait de mettre son amour quelque part, et de ne plus avoir besoin des sentiments de qui que ce soit. Tant qu’elle avait ses robots, elle n’était pas seule, et c’est la solitude qui pousse aux pires âneries. Comme l’amour. Connaissez-vous plus grande bêtise que l’amour ? L’amour, ce n’est qu’un amas de tristesse. On se noit dedans, on se perd dans la sécurité et, quand l’autre s’en va, on se retrouve seul dans le noir, sans sa rassurante lumière. Elle avait aimé Kim, après. Mais elle n’avait plus confiance, n’était plus capable d’avoir confiance, et ses peurs maladives, ses crises de jalousie incessantes lui avaient valu de perdre cet homme. Une séquelle de plus. Une énième cicatrice dans un cœur qui en était déjà couturé.
« Je ne vous crois pas insensible, Johnson. Au contraire : vous semblez avoir plus de sensibilité que moi, et vos bras de fer n’y ont aucun rapport. Je voulais juste… Savoir. »
Sans s’en rendre compte, elle avait repris le bout de métal, qu’elle passait négligemment sur ses bras scarifiés par ses ongles. Parfois, quand elle ne voyait plus que le noir, elle passait de longues heures à se les griffer, utilisant même son couteau pour effleurer les autres, lentement, si lentement que n’importe qui la voyant avec mal pour elle. Elle n’allait pas volontairement jusqu’au sang, mais il était chose fréquente qu’elle saigne, et alors son cerveau se reconnectait à un endroit, pour lui signaler une douleur qu’elle ignorait. Alors que la voix de Roy s’élevait de nouveau, excédé, elle repoussa doucement le bout de métal, posant ses yeux dépossédés de leur vie sur son hôte. Il n’avait plus tellement d’importance pour elle, maintenant. Elle n’aspirait plus qu’à se perdre dans les bras de quelqu’un, ou à tripoter du métal. Comme il ne semblait désirer ni l’un, ni l’autre, elle pouvait s’exécuter et partir. C’est au moment où elle se levait qu’elle vit l’écran s’afficher, et lui montrer, même brièvement, un projet pour le moins intéressant. Assez du moins pour que son esprit l’enregistre, et qu’elle puisse voir une erreur cruciale.
« Remontrez-moi ça, Johnson ! »
Elle avait repris ses habitudes de commandante, et se dirigea d’un pas franc et direct sur l’ordinateur. Et puis, elle se souvint qu’elle n’était pas chez elle, que son habituel subalterne était ici celui qui faisait selon ses lois. Elle n’avait pas le droit d’agir contre son gré, et n’aurait pas pu, de toutes façons. Il était plus fort que lui, et elle n’avait plus l’envie de s’y coller pour obtenir ce qu’elle désirait. La politesse semblait donc être l’unique solution, et elle s’y plia difficilement, peu habituée à la chose. D’une voix, malgré tous ses efforts pour paraître amicale, encore un peu sèche, elle rajouta :
« S’il vous plaît. »
Et puis, elle décida que ce n’était pas encore assez, et qu’une justification plutôt impressionnante en appuyant sur ses qualités en cybernétique – qui, soit dit en passant, étaient meilleure que celle de Roy ! xD – était nécessaire. D’un ton qu’elle voulait neutre, mais derrière lequel perçaient une pointe d’ironie et une pointe d’arrogance, elle rajouta :
« Non, parce que je n’ai vu vos plans que vite fait, mais si vous comptez utiliser l’alliage que vous faites mine d’utiliser, sachez que vous êtes mal parti au niveau des articulations. En effet, cet alliage présente deux principaux défauts : le défaut numéro un, c’est qu’il n’est pas très solide, et si votre araignée doit porter le moindre truc, l’articulation se brisera. Le second, c’est que quand il fait un peu froid, il se dilate énormément… Vous n’aimeriez pas que la petite bêbête explose, n’est-ce pas ? A votre place, j’y rajouterai un soupçon de cuir : j’avais essayé ça une fois, et ça avait pas mal retenu le reste de l’alliage. En revanche, ça avait aussi un peu alourdi la chose… »
Puis, après une seconde pour reprendre son souffle, elle rajouta :
« En ce qui concerne le vol des équipements du Sapientia, je ne vous en tiens pas rigueur : j’ai beaucoup plus de matériel qui leur appartient chez moi. Ils n’avaient qu’à mieux surveiller leurs biens. »
Ambre avait posé un regard calme et froid sur Roy. Ainsi, il était malheureux de son sort, malheureux d’être fait d’acier autant que de chair… Il y avait un moment qu’elle ne trouvait plus goût à l’humanité, et qu’elle vénérait le métal plus que quoi que ce soit d’autre. Grenat, actuellement lové dans sa poche, était la preuve que ce monde virtuel dans lequel on se lovait peu à peu était 100 fois mieux que le monde réel. Jamais il ne l’avait trahie, lui. Jamais il ne l’avait blessée, volontairement ou non. Et jamais il n’était triste, jamais il n’allait mal, ne pouvant même pas comprendre le sens du terme « malheur ». Plus que cela : il ne pouvait pas mourir. Si quelqu’un venait à couper ses circuits, elle pourrait toujours le remonter, lui redonner vie. Alors que Jade était morte. Et qu’elle n’avait pas eu le courage d’en faire autant, de la suivre pour la retrouver… Ailleurs. Un soupir échappa à la brigadière, qui continua à écouter son comparse, après avoir posé le bout de métal avec lassitude. Il avait vu son bras, comme tous les autres. Il voyait les séquelles de ses peurs et de son malaise.
Elle n’avait pas prévu qu’il se mette tant en colère mais, quelque part au fond d’elle, cela lui faisait plaisir. Il était plus vivant qu’il n’en avait l’air, et ce regain d’énergie ne le rendait que plus séduisant. Dommage, dès lors, qu’elle n’ait plus la tête à ça, que son esprit ait lentement dérivé vers sa partie sombre, pleine du lourd vide des décombres. Il était évident qu’Ambre était une femme brisée, depuis la mort de celle qui avait été comme une sœur pour elle. Voilà que son regard dérivait, à mesure qu’elle se perdait dans de sombres pensées, entendant les échos de souvenirs heureux. Elle n’avait jamais aimé personne autant qu’elle. Et elle ne s’était jamais pardonnée de l’avoir laissée mourir, seule dans les sous-terrains. Elle s’était jetée corps et âmes dans les techniques de combat, avait appris à maîtriser sa lame pour pouvoir descendre retrouver le corps. Rien. Les rebelles avaient du les dépouiller, et les créatures manger les restes. Alors, elle avait hurlé sa haine aux bleus, et juré de les exterminer tous comme ils avaient exterminé sa joie de vivre. Et elle était devenue une traqueuse. Une traqueuse d’élite.
Quand elle ne traquait pas, Ambre se perdait dans la contemplation de ses robots. Ce goût particulier qu’elle avait pour eux lui valait de mettre son amour quelque part, et de ne plus avoir besoin des sentiments de qui que ce soit. Tant qu’elle avait ses robots, elle n’était pas seule, et c’est la solitude qui pousse aux pires âneries. Comme l’amour. Connaissez-vous plus grande bêtise que l’amour ? L’amour, ce n’est qu’un amas de tristesse. On se noit dedans, on se perd dans la sécurité et, quand l’autre s’en va, on se retrouve seul dans le noir, sans sa rassurante lumière. Elle avait aimé Kim, après. Mais elle n’avait plus confiance, n’était plus capable d’avoir confiance, et ses peurs maladives, ses crises de jalousie incessantes lui avaient valu de perdre cet homme. Une séquelle de plus. Une énième cicatrice dans un cœur qui en était déjà couturé.
« Je ne vous crois pas insensible, Johnson. Au contraire : vous semblez avoir plus de sensibilité que moi, et vos bras de fer n’y ont aucun rapport. Je voulais juste… Savoir. »
Sans s’en rendre compte, elle avait repris le bout de métal, qu’elle passait négligemment sur ses bras scarifiés par ses ongles. Parfois, quand elle ne voyait plus que le noir, elle passait de longues heures à se les griffer, utilisant même son couteau pour effleurer les autres, lentement, si lentement que n’importe qui la voyant avec mal pour elle. Elle n’allait pas volontairement jusqu’au sang, mais il était chose fréquente qu’elle saigne, et alors son cerveau se reconnectait à un endroit, pour lui signaler une douleur qu’elle ignorait. Alors que la voix de Roy s’élevait de nouveau, excédé, elle repoussa doucement le bout de métal, posant ses yeux dépossédés de leur vie sur son hôte. Il n’avait plus tellement d’importance pour elle, maintenant. Elle n’aspirait plus qu’à se perdre dans les bras de quelqu’un, ou à tripoter du métal. Comme il ne semblait désirer ni l’un, ni l’autre, elle pouvait s’exécuter et partir. C’est au moment où elle se levait qu’elle vit l’écran s’afficher, et lui montrer, même brièvement, un projet pour le moins intéressant. Assez du moins pour que son esprit l’enregistre, et qu’elle puisse voir une erreur cruciale.
« Remontrez-moi ça, Johnson ! »
Elle avait repris ses habitudes de commandante, et se dirigea d’un pas franc et direct sur l’ordinateur. Et puis, elle se souvint qu’elle n’était pas chez elle, que son habituel subalterne était ici celui qui faisait selon ses lois. Elle n’avait pas le droit d’agir contre son gré, et n’aurait pas pu, de toutes façons. Il était plus fort que lui, et elle n’avait plus l’envie de s’y coller pour obtenir ce qu’elle désirait. La politesse semblait donc être l’unique solution, et elle s’y plia difficilement, peu habituée à la chose. D’une voix, malgré tous ses efforts pour paraître amicale, encore un peu sèche, elle rajouta :
« S’il vous plaît. »
Et puis, elle décida que ce n’était pas encore assez, et qu’une justification plutôt impressionnante en appuyant sur ses qualités en cybernétique – qui, soit dit en passant, étaient meilleure que celle de Roy ! xD – était nécessaire. D’un ton qu’elle voulait neutre, mais derrière lequel perçaient une pointe d’ironie et une pointe d’arrogance, elle rajouta :
« Non, parce que je n’ai vu vos plans que vite fait, mais si vous comptez utiliser l’alliage que vous faites mine d’utiliser, sachez que vous êtes mal parti au niveau des articulations. En effet, cet alliage présente deux principaux défauts : le défaut numéro un, c’est qu’il n’est pas très solide, et si votre araignée doit porter le moindre truc, l’articulation se brisera. Le second, c’est que quand il fait un peu froid, il se dilate énormément… Vous n’aimeriez pas que la petite bêbête explose, n’est-ce pas ? A votre place, j’y rajouterai un soupçon de cuir : j’avais essayé ça une fois, et ça avait pas mal retenu le reste de l’alliage. En revanche, ça avait aussi un peu alourdi la chose… »
Puis, après une seconde pour reprendre son souffle, elle rajouta :
« En ce qui concerne le vol des équipements du Sapientia, je ne vous en tiens pas rigueur : j’ai beaucoup plus de matériel qui leur appartient chez moi. Ils n’avaient qu’à mieux surveiller leurs biens. »
Ambre Belham~ Brigadier d'Elite ~
Cybernétique- Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigadière d'élite dans la traque, créatrice de robots à ses heures perdues
Âge réel : 57 ans
Âge d'apparence : 18 ans
Compétences
Mémoire:
(4000/10000)
Compétence principale: Armes blanches
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
*Tu es vraiment idiot Roy * Se disait-il alors que Madame s'appétait à partir. Il était intérieurement remonté, non contre Ambre mais contre lui même. Les éléments étaient contre lui et ça l'agaçait à un point qu'il laissa paraître dans son regard de la haine et de la colère. Métal restait un humain et la colère était humaine mais à l'inverse de beaucoup, il ne s'y laissait pas submerger et maîtrisait totalement ce sentiment et cette puissance qu'était la colère. Il fallut que la notification se manifeste, pile au moment de la liberté! Et la voix de la jeune femme avec : « Remontrez-moi ça, Johnson ! »
Et puis quoi encore ? Elle se prenait pour qui au juste pour s'adresser sur ce ton, dans son appartement de la sorte ? Elle était bien chanceuse d'être une femme parce qu'un coup de poing métallique ne pardonne pas. Décidément, elle faisait tout, peut-être sans le vouloir, pour qu'il la déteste encore plus car ce sentiment là devait s'appliquer au personne qui ont une importance même minime dans sa vie. Ambre ne méritait que son indifférence.
La seule réponse qui lui vint au lèvres fut un « Non » catégorique. Il ne souhaitait pas mêler une femme à son projet et encore moins collaborer avec celle là justement. Cette fille était trop autoritaire à son goût et très instable. Malgré sa haine, il ne pouvait pas cracher sur elle puisque lui même n'était pas parfait, mais il ne se priverait pas de lui faire savoir qu'il ne l'apprécierai jamais.
« S’il vous plaît. »
Évidemment... comme si ce mot magique allait faire tomber ses barrières. Comme si un ''s'il vous plait'' allait changer le monde. Roy demeura figé et observa la gazelle. Il ne se rendait pas compte qu'il la fixait doit dans les yeux depuis un long moment, tellement il nourrissait des pensées meurtrières. Et puis la cerise sur le gâteau, Roy n'aimait pas qu'une FEMME vienne lui dire qu'il avait tord ou qu'il faisait une erreur. Alala... Ambre mettait de l'huile sur le feu. Mais elle avait raison. Roy dût faire abstraction de toute sa haine...mais en vain. Ça devait sortir. Métal se retourna, face à son bureau où nombre choses avaient pris place. Et tout à coup, il plaque sur la table ses deux mains métalliques très lourdement et avec une force insoupçonnée. Des objets en tombèrent d'autres se soulevèrent pour retomber à leur place. « Je vous déteste ». C'était vrai et il ne doutait pas que ce sentiment était réciproque. Mais la raison de cette haine n'était pas le fait qu'elle l'est contrarié mais plutôt le fait de savoir qu'il avait besoin de ses services et surtout de ses compétences. Il s'apprêta à dire quelque chose que jamais il n'aurait dit à une femme. « J'ai besoin de vos talents. » L'égo monstrueux du mâle prit un sacré coup. Et la perspective de collaborer avec elle lui...et de tout lui déballer... Roy se sentait comme prisonnier. Elle était très douée et admettre qu'il a besoin d'elle...D'ELLE... -soupir-.
Métal resta là, contre cette table qui ne lui avait rien fait. Il s'était rabattu dessus faute de pouvoir s'abattre sur Ambre ou sur lui même. Elle qui était si sûr d'elle et lui parlait comme bon lui semblait. AH! Comme il se serait fait un plaisir de lui arracher les cordes vocales dans le passé. Parce que oui...Roy n'a pas toujours été un gentil garçon, docile et obéissant. A une époque il aurait rejoint les rebelles sans sourciller, il aurait brisé les jambes de ceux qu'ils qualifiaient comme ''Emmerdeurs''. Il aurait facilement été accepté dans le camp des mercenaires à sang froid. Mais ce n'était plus le cas aujourd'hui et il avait trop changé pour cela. Sa vengeance serait plus douce et imperceptible. Il était devenu fantôme et souhaitait le rester à jamais. Doucement il soupira et devint moins tendu.
« Elle ne portera aucune charge. Mais pour la dilatation vous n'avez pas tord, toutefois, elle est aussi destiné à exploser. » dit il en se retourna, l'air sombre. « Je n'ai rien volé. » Roy n'avait pas à se justifier devant elle. Mais c'était vrai, il n'avait rien volé car il était autorisé à rapporter du matériel chez lui afin de travailler la journée puisque le jour, il ne se dévoilait pas. C'était un bosseur sérieux et l'autorisation fut une simple formalité. Un long silence s'installa. Roy était à l'aise quand le silence se faisait mais il du briser cet instant magique. « Si je vous raconte tout sur mon projet, vous ne devrez en parler à personne et surtout, vous serez obligé de travailler avec moi jusqu'à son aboutissement. Alors vous prenez le risque sachant que ce projet est destiné à nuire aux Rebelles ? »
Johnson n'en dit pas plus. Les caméras enregistraient la conversation et si elle acceptait de travailler avec lui, il serait obligé de tout lui raconter pour plus d'efficacité mais à l'abri des objectifs et des micros.
Et puis quoi encore ? Elle se prenait pour qui au juste pour s'adresser sur ce ton, dans son appartement de la sorte ? Elle était bien chanceuse d'être une femme parce qu'un coup de poing métallique ne pardonne pas. Décidément, elle faisait tout, peut-être sans le vouloir, pour qu'il la déteste encore plus car ce sentiment là devait s'appliquer au personne qui ont une importance même minime dans sa vie. Ambre ne méritait que son indifférence.
La seule réponse qui lui vint au lèvres fut un « Non » catégorique. Il ne souhaitait pas mêler une femme à son projet et encore moins collaborer avec celle là justement. Cette fille était trop autoritaire à son goût et très instable. Malgré sa haine, il ne pouvait pas cracher sur elle puisque lui même n'était pas parfait, mais il ne se priverait pas de lui faire savoir qu'il ne l'apprécierai jamais.
« S’il vous plaît. »
Évidemment... comme si ce mot magique allait faire tomber ses barrières. Comme si un ''s'il vous plait'' allait changer le monde. Roy demeura figé et observa la gazelle. Il ne se rendait pas compte qu'il la fixait doit dans les yeux depuis un long moment, tellement il nourrissait des pensées meurtrières. Et puis la cerise sur le gâteau, Roy n'aimait pas qu'une FEMME vienne lui dire qu'il avait tord ou qu'il faisait une erreur. Alala... Ambre mettait de l'huile sur le feu. Mais elle avait raison. Roy dût faire abstraction de toute sa haine...mais en vain. Ça devait sortir. Métal se retourna, face à son bureau où nombre choses avaient pris place. Et tout à coup, il plaque sur la table ses deux mains métalliques très lourdement et avec une force insoupçonnée. Des objets en tombèrent d'autres se soulevèrent pour retomber à leur place. « Je vous déteste ». C'était vrai et il ne doutait pas que ce sentiment était réciproque. Mais la raison de cette haine n'était pas le fait qu'elle l'est contrarié mais plutôt le fait de savoir qu'il avait besoin de ses services et surtout de ses compétences. Il s'apprêta à dire quelque chose que jamais il n'aurait dit à une femme. « J'ai besoin de vos talents. » L'égo monstrueux du mâle prit un sacré coup. Et la perspective de collaborer avec elle lui...et de tout lui déballer... Roy se sentait comme prisonnier. Elle était très douée et admettre qu'il a besoin d'elle...D'ELLE... -soupir-.
Métal resta là, contre cette table qui ne lui avait rien fait. Il s'était rabattu dessus faute de pouvoir s'abattre sur Ambre ou sur lui même. Elle qui était si sûr d'elle et lui parlait comme bon lui semblait. AH! Comme il se serait fait un plaisir de lui arracher les cordes vocales dans le passé. Parce que oui...Roy n'a pas toujours été un gentil garçon, docile et obéissant. A une époque il aurait rejoint les rebelles sans sourciller, il aurait brisé les jambes de ceux qu'ils qualifiaient comme ''Emmerdeurs''. Il aurait facilement été accepté dans le camp des mercenaires à sang froid. Mais ce n'était plus le cas aujourd'hui et il avait trop changé pour cela. Sa vengeance serait plus douce et imperceptible. Il était devenu fantôme et souhaitait le rester à jamais. Doucement il soupira et devint moins tendu.
« Elle ne portera aucune charge. Mais pour la dilatation vous n'avez pas tord, toutefois, elle est aussi destiné à exploser. » dit il en se retourna, l'air sombre. « Je n'ai rien volé. » Roy n'avait pas à se justifier devant elle. Mais c'était vrai, il n'avait rien volé car il était autorisé à rapporter du matériel chez lui afin de travailler la journée puisque le jour, il ne se dévoilait pas. C'était un bosseur sérieux et l'autorisation fut une simple formalité. Un long silence s'installa. Roy était à l'aise quand le silence se faisait mais il du briser cet instant magique. « Si je vous raconte tout sur mon projet, vous ne devrez en parler à personne et surtout, vous serez obligé de travailler avec moi jusqu'à son aboutissement. Alors vous prenez le risque sachant que ce projet est destiné à nuire aux Rebelles ? »
Johnson n'en dit pas plus. Les caméras enregistraient la conversation et si elle acceptait de travailler avec lui, il serait obligé de tout lui raconter pour plus d'efficacité mais à l'abri des objectifs et des micros.
Roy Johnson~ Brigadier Scientifique ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique-Chercheur en Robotique
Âge réel : 96
Âge d'apparence : 35
Compétences
Mémoire:
(0/10000)
Compétence principale: Cybernétique & Mécanique
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
690 mots... Désolée, j'étais pas top top inspirée ^^'.
La démonstration de violence émanent de Roy tendit légèrement la jolie brigadière. Ç’avait été soudain, et impressionnant : après avoir lancé une vérité qui ne la touchait guère, elle qui avait l’habitude d’être haï, il avait abattu ses points sur une table, dont le douloureux craquement résonnait encore dans les oreilles d’Ambre. S’il l’avait choisie plutôt que la table, elle n’aurait su résister, brisée comme une vulgaire poupée. Aussi, cette tension qu’on retrouvait chez la damoiselle n’était qu’une mesure de sécurité, rien de plus : légèrement fléchie sur ses jambes, elle s’apprêtait à bondir pour éviter une potentielle attaque, à vriller son corps dans une élégante esquive, digne de ses talents de maître. Sa main droite s’était approchée de sa botte, dans laquelle se trouvait cette lame de couteau qu’elle maîtrisait parfaitement : dans le pire des cas, elle savait où frapper pour flinguer l’exosquelette. Il suffisait qu’un instant, il dévoile la fente de l’articulation pour qu’elle y enfonce la pointe, et fasse tout sauter, rendant le bras inutilisable. Mais elle espérait ne pas avoir à en arriver là. Et elle n’eut pas à le faire.
« J’ai besoin de vos talents. »
C’était une évidence, une réalité. Il semblait avoir eu un mal fou à le dire, pourtant, il avait réussi à cracher ces mots, sans aucune émotion apparente, si ce n’est son corps effroyablement tendu. Celui d’Ambre se détendit : elle lui était utile, maintenant. Il ne lui ferait pas de mal tant qu’elle lui serait utile. Sans bouger, elle attendit, ne répliquant rien, drapée dans une modestie qui ne lui sciait guère. Elle attendait qu’il lui en dise plus, qu’il lui explique ce qu’il désirait faire, et comment elle pouvait l’aider. Toucher au métal était son besoin le plus pressant, à cet instant, et ses doigts caressèrent doucement la tête de Grenat, qui était à moitié sorti de sa poche pour observer. Ce petit robot était son chef d’œuvre, mais aussi son meilleur ami. Le seul qui ne la trahirait jamais, car cette fonction n’était pas dans son circuit. L’exemple même de la fidélité, malgré l’absence de sentiment. Elle l’aimait. Apaisée par ce contact furtif, elle observa Roy qui, à son tour, se tranquillisa. Il perdait son agressivité, c’était bon : les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Enfin, il lui donna des informations, mais deux seulement avaient d’intérêt pour Ambre : « exploser » et « nuire aux rebelles ».
« Si l’on peut nuire aux rebelles, je suis dedans. Mais avant… »
Doucement, la jolie donzelle prit Grenat dans sa main. Le petit robot écarta ses bras et, d’un bond, atterrit sur la table. Sa créatrice sourit, le laissant faire, et l’observa effectuer quelques flips parfaitement maîtrisés – on pouvait même, avec un minimum de connaissance, reconnaître l’attitude d’Ambre, et les mouvements qui lui correspondaient, puisqu’elle avait elle-même appris les séquences à son petiot. Bien vite, il arriva face à Roy et le salua gracieusement, baissant un bras devant lui et agitant un chapeau imaginaire. S’il avait pu, il aurait sûrement souri, mais sa face de robot resta parfaitement lisse. La brigadière se rapprocha aussi et, après s’être assise négligemment sur la table, murmura, appelant d’un doigt sa création à revenir vers elle, d’un pas plus modéré :
« Je vous présente Grenat. Ce petit robot est fort pratique, quand il s’agit d’assembler des pièces rapidement… Enfin, vous verrez. »
Grenat, docile, revint vers sa maîtresse et se lova sur son épaule, tout contre son cou. Elle le caressa doucement, comme pour le récompenser, bien qu’il ne put rien sentir, et reprit doucement à l’attention de Roy.
« Certes, elle n’est pas supposée porter de poids… Mais si dans les sous-terrains, un caillou tombe dessus, et qu’elle éclate au mauvais endroit, ce sera un gâchis de matériel qu’on ne peut pas se permettre. La rigueur, c’est ce qui nous vaudra la réussite de cette entreprise. Ce n’est pas mon premier animal de combat, croyez-moi, je m’y connais ! »
D’une voix douce, elle rajouta, veillant à ne pas trop offenser l’homme aux poings d’acier, qui avait déjà eu son lot :
« Pourriez-vous m’expliquer un peu plus, ici ou ailleurs ? »
La démonstration de violence émanent de Roy tendit légèrement la jolie brigadière. Ç’avait été soudain, et impressionnant : après avoir lancé une vérité qui ne la touchait guère, elle qui avait l’habitude d’être haï, il avait abattu ses points sur une table, dont le douloureux craquement résonnait encore dans les oreilles d’Ambre. S’il l’avait choisie plutôt que la table, elle n’aurait su résister, brisée comme une vulgaire poupée. Aussi, cette tension qu’on retrouvait chez la damoiselle n’était qu’une mesure de sécurité, rien de plus : légèrement fléchie sur ses jambes, elle s’apprêtait à bondir pour éviter une potentielle attaque, à vriller son corps dans une élégante esquive, digne de ses talents de maître. Sa main droite s’était approchée de sa botte, dans laquelle se trouvait cette lame de couteau qu’elle maîtrisait parfaitement : dans le pire des cas, elle savait où frapper pour flinguer l’exosquelette. Il suffisait qu’un instant, il dévoile la fente de l’articulation pour qu’elle y enfonce la pointe, et fasse tout sauter, rendant le bras inutilisable. Mais elle espérait ne pas avoir à en arriver là. Et elle n’eut pas à le faire.
« J’ai besoin de vos talents. »
C’était une évidence, une réalité. Il semblait avoir eu un mal fou à le dire, pourtant, il avait réussi à cracher ces mots, sans aucune émotion apparente, si ce n’est son corps effroyablement tendu. Celui d’Ambre se détendit : elle lui était utile, maintenant. Il ne lui ferait pas de mal tant qu’elle lui serait utile. Sans bouger, elle attendit, ne répliquant rien, drapée dans une modestie qui ne lui sciait guère. Elle attendait qu’il lui en dise plus, qu’il lui explique ce qu’il désirait faire, et comment elle pouvait l’aider. Toucher au métal était son besoin le plus pressant, à cet instant, et ses doigts caressèrent doucement la tête de Grenat, qui était à moitié sorti de sa poche pour observer. Ce petit robot était son chef d’œuvre, mais aussi son meilleur ami. Le seul qui ne la trahirait jamais, car cette fonction n’était pas dans son circuit. L’exemple même de la fidélité, malgré l’absence de sentiment. Elle l’aimait. Apaisée par ce contact furtif, elle observa Roy qui, à son tour, se tranquillisa. Il perdait son agressivité, c’était bon : les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Enfin, il lui donna des informations, mais deux seulement avaient d’intérêt pour Ambre : « exploser » et « nuire aux rebelles ».
« Si l’on peut nuire aux rebelles, je suis dedans. Mais avant… »
Doucement, la jolie donzelle prit Grenat dans sa main. Le petit robot écarta ses bras et, d’un bond, atterrit sur la table. Sa créatrice sourit, le laissant faire, et l’observa effectuer quelques flips parfaitement maîtrisés – on pouvait même, avec un minimum de connaissance, reconnaître l’attitude d’Ambre, et les mouvements qui lui correspondaient, puisqu’elle avait elle-même appris les séquences à son petiot. Bien vite, il arriva face à Roy et le salua gracieusement, baissant un bras devant lui et agitant un chapeau imaginaire. S’il avait pu, il aurait sûrement souri, mais sa face de robot resta parfaitement lisse. La brigadière se rapprocha aussi et, après s’être assise négligemment sur la table, murmura, appelant d’un doigt sa création à revenir vers elle, d’un pas plus modéré :
« Je vous présente Grenat. Ce petit robot est fort pratique, quand il s’agit d’assembler des pièces rapidement… Enfin, vous verrez. »
Grenat, docile, revint vers sa maîtresse et se lova sur son épaule, tout contre son cou. Elle le caressa doucement, comme pour le récompenser, bien qu’il ne put rien sentir, et reprit doucement à l’attention de Roy.
« Certes, elle n’est pas supposée porter de poids… Mais si dans les sous-terrains, un caillou tombe dessus, et qu’elle éclate au mauvais endroit, ce sera un gâchis de matériel qu’on ne peut pas se permettre. La rigueur, c’est ce qui nous vaudra la réussite de cette entreprise. Ce n’est pas mon premier animal de combat, croyez-moi, je m’y connais ! »
D’une voix douce, elle rajouta, veillant à ne pas trop offenser l’homme aux poings d’acier, qui avait déjà eu son lot :
« Pourriez-vous m’expliquer un peu plus, ici ou ailleurs ? »
Ambre Belham~ Brigadier d'Elite ~
Cybernétique- Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigadière d'élite dans la traque, créatrice de robots à ses heures perdues
Âge réel : 57 ans
Âge d'apparence : 18 ans
Compétences
Mémoire:
(4000/10000)
Compétence principale: Armes blanches
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
Après la tempête de frustration et de haine, vient le calme plat. Johnson était capable de passer d’une humeur massacrante, d’un regard meurtrier à un silence et une indifférence la plus complète. Il n’était pas lunatique mais juste fidèle à lui-même, et ne demeurait jamais plus de quelques minutes affichant une expression autre que celle de l’indifférence. Il n’appréciait pas le fait que l’on puisse deviner ses émotions ou ses pensées.
Attentivement, Roy écouta chaque mot que prononçait Ambre. A priori elle était en accord avec ses conditions et sans plus tarder, elle lui présenta une pure merveille. Roy observa attentivement Grenat doté d’une grande intelligence artificielle. Il fut attentif à tous les mouvements de cette merveille mécanique et ne manqua point de la détailler.
Ambre était bien plus astucieuse qu’il ne l’aurait imaginé. Créer un robot intelligent permettant l’assemblage rapide de pièces éparses, était très ingénieux. Johnson était convaincu qu’elle ne le décevrait pas, en tout cas, elle avait intérêt. Il ne fallait guère y penser d’ailleurs. Durant ce laps de temps, Métal n’avait pas desserré les lèvres, il s’était seulement contenté d’observer la merveille majestueusement lovée autour du cou de sa propriétaire. Il songea à se fabriquer un compagnon mais vite, cette idée saugrenue s’évapora.
La jeune femme venait de devancer Roy en posant sa question. Cependant, il ne saurait se décider entre s’enfermer dans sa chambre avec une femme ou dans sa salle d’eau privée et intime. Mais il n’y avait une autre option toute aussi dangereuse mais pratique : l’écriture.
Roy, sans un mot, ré ouvrit son ordinateur portable, puis se rendit dans sa chambre pour chercher sa tablette tactile de service. C’était vraiment une aubaine de pouvoir rapporter le matériel chez sois pour travailler à son aise. Il tendit donc la tablette à la demoiselle sachant qu’il la connecta à son réseau, sur un Chat Privé et Strictement Professionnel – CPSP –. Ce qui était intéressant avec cette plateforme, était que tous ce qui étaient écrit s’effaçait de la mémoire automatiquement, rongé par un puissant virus. Quiconque tenterai de s’y infiltrer se récolterai un virus et des lettres dispersées ici et là - Non, ce n’était pas Roy qui en était le concepteur, il n’était pas assez calé en informatique pour cela. –
Il prêta donc la tablette à la jeune femme sans rien lui expliquer et attrapa son portable pour s’enfoncer dans son fauteuil, dans l’angle de la pièce sombre, à l’abri des caméras, de la faible lueur filtrée et surtout loin d’elle. Roy se mit à pianoter. Ambre était bien positionnée par rapport aux épieurs et donc, ils ne verront absolument rien. Métal quitta la dame des yeux. Il n’en avait que pour son écran maintenant, le reste il s’en fichait.
« Histoire de s’amuser un peu. » déclara t-il sans quitter des yeux son écran lumineux. Puis il reprit son dada :
« Quel alliage proposez-vous ? » Métal avait une vague idée de l’alliage qu’il pourrait utiliser. Une idée lui traversa l’esprit. Il réduit la fenêtre et nota quelque chose sur son post-it avant de reprendre le chat.
Attentivement, Roy écouta chaque mot que prononçait Ambre. A priori elle était en accord avec ses conditions et sans plus tarder, elle lui présenta une pure merveille. Roy observa attentivement Grenat doté d’une grande intelligence artificielle. Il fut attentif à tous les mouvements de cette merveille mécanique et ne manqua point de la détailler.
Ambre était bien plus astucieuse qu’il ne l’aurait imaginé. Créer un robot intelligent permettant l’assemblage rapide de pièces éparses, était très ingénieux. Johnson était convaincu qu’elle ne le décevrait pas, en tout cas, elle avait intérêt. Il ne fallait guère y penser d’ailleurs. Durant ce laps de temps, Métal n’avait pas desserré les lèvres, il s’était seulement contenté d’observer la merveille majestueusement lovée autour du cou de sa propriétaire. Il songea à se fabriquer un compagnon mais vite, cette idée saugrenue s’évapora.
La jeune femme venait de devancer Roy en posant sa question. Cependant, il ne saurait se décider entre s’enfermer dans sa chambre avec une femme ou dans sa salle d’eau privée et intime. Mais il n’y avait une autre option toute aussi dangereuse mais pratique : l’écriture.
Roy, sans un mot, ré ouvrit son ordinateur portable, puis se rendit dans sa chambre pour chercher sa tablette tactile de service. C’était vraiment une aubaine de pouvoir rapporter le matériel chez sois pour travailler à son aise. Il tendit donc la tablette à la demoiselle sachant qu’il la connecta à son réseau, sur un Chat Privé et Strictement Professionnel – CPSP –. Ce qui était intéressant avec cette plateforme, était que tous ce qui étaient écrit s’effaçait de la mémoire automatiquement, rongé par un puissant virus. Quiconque tenterai de s’y infiltrer se récolterai un virus et des lettres dispersées ici et là - Non, ce n’était pas Roy qui en était le concepteur, il n’était pas assez calé en informatique pour cela. –
Il prêta donc la tablette à la jeune femme sans rien lui expliquer et attrapa son portable pour s’enfoncer dans son fauteuil, dans l’angle de la pièce sombre, à l’abri des caméras, de la faible lueur filtrée et surtout loin d’elle. Roy se mit à pianoter. Ambre était bien positionnée par rapport aux épieurs et donc, ils ne verront absolument rien. Métal quitta la dame des yeux. Il n’en avait que pour son écran maintenant, le reste il s’en fichait.
La chose ci-dessous représente une araignée espionne téléguidée dotée d’équipement de repérage à infrarouges et de détection d’ultrasons. Une charge d’onde alpha y est agencée. Elle est conçue pour explorer l’inconnu, transmettre des points de repérages pour établir un plan des souterrains. Son arme défensive ou offensive : l’explosion ou l’autodestruction. Elle devrait libérer un gaz euphorisant ou une quelconque substance délétère.
« Histoire de s’amuser un peu. » déclara t-il sans quitter des yeux son écran lumineux. Puis il reprit son dada :
Il faudrait en faire une vingtaine, une sorte de mini armada une fois le projet complet et testé. Au passage, nous sommes maintenant trois au courant de ce projet et cela doit le rester.
« Quel alliage proposez-vous ? » Métal avait une vague idée de l’alliage qu’il pourrait utiliser. Une idée lui traversa l’esprit. Il réduit la fenêtre et nota quelque chose sur son post-it avant de reprendre le chat.
- Spoiler:
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Roy Johnson~ Brigadier Scientifique ~ - Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique-Chercheur en Robotique
Âge réel : 96
Âge d'apparence : 35
Compétences
Mémoire:
(0/10000)
Compétence principale: Cybernétique & Mécanique
Niveau de Compétence: Maître
Re: Lave et acier.
Ambre observa l’ordinateur : le projet de son compagnon était visiblement bien avancé, mais le schéma qu’elle avait sous les yeux manquait cruellement de détails. Evidemment, elle appréciait l’extérieur de l’animal mais… Qu’en était-il de l’intérieur ? Qu’en était-il des dimensions, des différents matériaux utilisés, des endroits où l’on pourrait poser une vis sans que cela gêne, où l’on devrait faire des soudures, où… Intérieurement, elle sourit, dédaigneuse : Johson n’était pas encore capable de mener un projet avec une équipe sous ses ordres, loin de là. Avec un plan ainsi présenté, il n’obtiendrait que des pièces éparses qui n’iraient pas ensemble, et devrait régler des dizaines d’erreur. Avoir tout dans la tête n’était pas suffisant non plus : parfois, il arrivait que l’on oublie, et le plus petit des oublis pouvait se révéler fatal… Un soupir échappa à la blondinette, qui s’empara de l’ordinateur et y pianota rapidement :
Quant à l’alliage, il pouvait grandement différer en fonction de tous ces détails. Néanmoins, elle avait son idée : s’il voulait quelque chose de léger, rien ne valait l’Aluminium, évidemment. Associé à du nickel, il n’y a pas de doute qu’il résisterait. Des soudures en cuivre vaudraient le coup, et il faudrait voir s’il n’y avait pas moyen d’incorporer de l’INVAR dans le corps, afin d’éviter une dilatation mal venue. Elle fit part de ses idées à son camarade, les écrivant simplement sur le forum, dans lequel elle n’avait aucune confiance. Les informaticiens étaient des gens fourbent : ce qu’ils créaient, les meilleurs étaient capables de le contourner. Qui sait si, dans ce virus, il n’y avait pas une sorte de mémoire qu’un brigadier capable était apte à récupérer ? Pourtant, Roy ne semblait pas très à l’aise, quant à inviter une fille dans sa chambre, ou dans sa salle de bain, et elle ne le comprenait que trop bien. Elle avait toujours détesté devoir parler en privé à quelqu’un dans ces conditions. Calmement, elle fit en sorte, donc, d’écrire en énigme, ne parlant que d’alliages discrets sans dire à quoi ils étaient destinés. Elle espérait que son compagnon, moins bon en mécanique qu’elle, comprendrait malgré tout : elle était quasiment sûre qu’il y arriverait.
« Johnson. J’ai du mal à réfléchir quand j’ai trop de compagnie : m’accorderiez-vous de sortir ? Je vous enverrai par courrier tout ce à quoi j’aurai pensé. Tâchez de compléter les renseignements qui vous manquent, et joignez-moi d’une façon ou d’une autre. A priori, le réseau bêta est plutôt sécurisé, mais j’ai quand même une nette préférence pour une remise par courrier ou en main propre… Ou via des robots. Tiens, bonne idée. Tenez, je vous laisse Skinny… »
Délicatement, Ambre sortit une chaine de sous son haut, à laquelle étaient pendus deux adorables pégases miniatures. Immobiles jusqu’ici, ils s’agitèrent dès que les doigts de la Brigadière ouvrirent la chaine. Elle prit l’un des deux petits objets de fer, et le posa dans la main de son comparse. Il s’agissait d’un ensemble d’une jolie couleur cuivrée, fait dans cet INVAR dont elle avait parlé plus tôt. Peu dilatable, et résistant, il parvenait pourtant à trotter comme l’aurait fait un vrai cheval, à peine plus raide que ce dernier. D’une main, Belham attrapa une deuxième chaine, qu’elle gardait dans sa poche, y accrocha le petit pégase qui s’immobilisa aussitôt. Elle sourit, devant le regard de Roy, et expliqua calmement :
« Skinny et Pony sont deux de mes créations les plus efficaces, une fois encore. Jusqu’ici, je les ai tenus secrets, mais je pense qu’on en aura besoin : ils ont en eux deux GPS, et une mission. Se rejoindre. Si vous avez un message à me transmettre, vous ouvrez le dos de Skinny… Comme ça – d’un geste, elle montra un petit bouton, caché dans le garot de l’animal. Vous y glissez un message, vous refermez et vous ouvrez la chaine : il fera tout pour rejoindre Pony, qui sera autour de mon cou. De même pour moi. Par contre, je n’ai pas encore trouvé de moyen de leur faire faire demi tour… »
Un petit sourire satisfait s’afficha sur les lèvres d’Ambre, tandis qu’elle regardait son robot. Elle n’aimait pas le laisser à quelqu’un d’autre, mais elle savait qu’elle n’avait guère le choix. Doucement, elle l’accrocha autour du cou de Roy, prenant bien soin d’effleurer sa peau, féline. Un sourire froid lui vint aux lèvres tandis que, se penchant vers l’oreille du sire, elle murmura, d’une voix effroyablement langoureuse, un simple au revoir, avant de se diriger vers la porte. Elle en avait fini pour aujourd’hui. D’un doigt, elle envoya un texto à Kim pour signaler que tout allait bien, puis elle retourna chez elle, travailler sur son propre projet.
Johnson, ce n’est pas ainsi que l’on vous a appris à procéder. Ce schéma, s’il est beau et alléchant, manque cruellement de détails. Quelle taille fera votre araignée ? Et que mettrez-vous comme substance chimique, afin de la faire exploser ? Il y a des tas de failles dans votre projet, pour le moment. Mais on va s’occuper de régler ça !
Quant à l’alliage, il pouvait grandement différer en fonction de tous ces détails. Néanmoins, elle avait son idée : s’il voulait quelque chose de léger, rien ne valait l’Aluminium, évidemment. Associé à du nickel, il n’y a pas de doute qu’il résisterait. Des soudures en cuivre vaudraient le coup, et il faudrait voir s’il n’y avait pas moyen d’incorporer de l’INVAR dans le corps, afin d’éviter une dilatation mal venue. Elle fit part de ses idées à son camarade, les écrivant simplement sur le forum, dans lequel elle n’avait aucune confiance. Les informaticiens étaient des gens fourbent : ce qu’ils créaient, les meilleurs étaient capables de le contourner. Qui sait si, dans ce virus, il n’y avait pas une sorte de mémoire qu’un brigadier capable était apte à récupérer ? Pourtant, Roy ne semblait pas très à l’aise, quant à inviter une fille dans sa chambre, ou dans sa salle de bain, et elle ne le comprenait que trop bien. Elle avait toujours détesté devoir parler en privé à quelqu’un dans ces conditions. Calmement, elle fit en sorte, donc, d’écrire en énigme, ne parlant que d’alliages discrets sans dire à quoi ils étaient destinés. Elle espérait que son compagnon, moins bon en mécanique qu’elle, comprendrait malgré tout : elle était quasiment sûre qu’il y arriverait.
« Johnson. J’ai du mal à réfléchir quand j’ai trop de compagnie : m’accorderiez-vous de sortir ? Je vous enverrai par courrier tout ce à quoi j’aurai pensé. Tâchez de compléter les renseignements qui vous manquent, et joignez-moi d’une façon ou d’une autre. A priori, le réseau bêta est plutôt sécurisé, mais j’ai quand même une nette préférence pour une remise par courrier ou en main propre… Ou via des robots. Tiens, bonne idée. Tenez, je vous laisse Skinny… »
Délicatement, Ambre sortit une chaine de sous son haut, à laquelle étaient pendus deux adorables pégases miniatures. Immobiles jusqu’ici, ils s’agitèrent dès que les doigts de la Brigadière ouvrirent la chaine. Elle prit l’un des deux petits objets de fer, et le posa dans la main de son comparse. Il s’agissait d’un ensemble d’une jolie couleur cuivrée, fait dans cet INVAR dont elle avait parlé plus tôt. Peu dilatable, et résistant, il parvenait pourtant à trotter comme l’aurait fait un vrai cheval, à peine plus raide que ce dernier. D’une main, Belham attrapa une deuxième chaine, qu’elle gardait dans sa poche, y accrocha le petit pégase qui s’immobilisa aussitôt. Elle sourit, devant le regard de Roy, et expliqua calmement :
« Skinny et Pony sont deux de mes créations les plus efficaces, une fois encore. Jusqu’ici, je les ai tenus secrets, mais je pense qu’on en aura besoin : ils ont en eux deux GPS, et une mission. Se rejoindre. Si vous avez un message à me transmettre, vous ouvrez le dos de Skinny… Comme ça – d’un geste, elle montra un petit bouton, caché dans le garot de l’animal. Vous y glissez un message, vous refermez et vous ouvrez la chaine : il fera tout pour rejoindre Pony, qui sera autour de mon cou. De même pour moi. Par contre, je n’ai pas encore trouvé de moyen de leur faire faire demi tour… »
Un petit sourire satisfait s’afficha sur les lèvres d’Ambre, tandis qu’elle regardait son robot. Elle n’aimait pas le laisser à quelqu’un d’autre, mais elle savait qu’elle n’avait guère le choix. Doucement, elle l’accrocha autour du cou de Roy, prenant bien soin d’effleurer sa peau, féline. Un sourire froid lui vint aux lèvres tandis que, se penchant vers l’oreille du sire, elle murmura, d’une voix effroyablement langoureuse, un simple au revoir, avant de se diriger vers la porte. Elle en avait fini pour aujourd’hui. D’un doigt, elle envoya un texto à Kim pour signaler que tout allait bien, puis elle retourna chez elle, travailler sur son propre projet.
Ambre Belham~ Brigadier d'Elite ~
Cybernétique- Camp : Guilde Impériale
Profession : Brigadière d'élite dans la traque, créatrice de robots à ses heures perdues
Âge réel : 57 ans
Âge d'apparence : 18 ans
Compétences
Mémoire:
(4000/10000)
Compétence principale: Armes blanches
Niveau de Compétence: Maître
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