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Le début d'une nouvelle vie

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Le début d'une nouvelle vie Empty Le début d'une nouvelle vie

Message par Tristan Darek Dim 16 Jan - 2:29



C'était drôle comme les mots destinés à quelqu'un pouvaient être thérapeutiques pour soi-même. Souvent, quand on prodiguait des conseils, quand on tentait d'aider les gens, on parlait de soi à demi-mots, sans que l'autre ne le sache, sans le savoir soi-même parfois. Darek ne donnait jamais de conseils, ne parlait jamais de lui, il ne fallait peut-être pas le torturer pour lui arracher un aveu mais sans un minimum de persévérance, mieux valait laisser tomber tout de suite.
Les deux hommes étaient à genoux, par terre, les mains dans les mains, c'était un tableau tout à fait étrange, un de ceux que l'on aurait pas imaginé avec le commandor. Bien sûr, depuis le temps on avait l'habitude de ses lubies, de ses attitudes étranges, de ses expressions désuètes qui s'étaient peu à peu effacées de son langage – plus parce qu'elles étaient trop éloignées de son domaine préféré que par réelle intention de faire comme tout le monde – mais bon quand même, il ne fallait pas exagérer non plus ! Trouvant lui-même la situation un peu bizarre, le jeune homme aida son nouveau filleul à se relever et lui lâcha aussitôt les mains, plus parce que les contacts répétés n'étaient pas son truc, que parce que les Noscoiens étaient plus commères que les filles de son cabaret. C'était fou ici comme les rumeurs allaient bon train et faisaient le tour de la ville si vite, on n'avait pas besoin d'aimer ça, il suffisait de tendre l'oreille quand on prenait son café pour tout savoir, il n'y avait même pas besoin de lire le journal et les informations étaient aussi fiables, entre fausses rumeurs et censure, il n'y avait pas vraiment de différence au niveau de l'information en elle-même à ses yeux.

En se concentrant sur ce qu'il s'était passé, chose ô combien rare puisqu'il avait arrêté depuis bien longtemps à chercher la raison qui poussait les gens à avoir telle ou telle réaction, il réalisa que le gosse avait paniqué après ce qu'il avait dit pour la dernière fois, c'est-à-dire quand il avait commencé à lui expliquer en quoi consistait l'enceinte. Sans qu'il parvienne quand même à comprendre que le petit était tout simplement claustrophobe au point que même l'idée des lieux clos lui faisait trembler de peur comme lui en pensant à un médecin, il comprit au moins qu'il y avait un truc de pas clair entre l'enceinte et son filleul. Mieux valait donc l'en éloigner s'il ne comptait pas passer toute la journée à le calmer, une fois ça suffisait largement, et puis il était temps de passer à l'étape supérieure avant qu'ils ne commencent à prendre racine. Vous imaginez, Tristan obligé de passer tout son temps à l'extérieur !

Ne restons pas ici, dit-il simplement en tournant la tête vers son filleul rouge tomate, visiblement honteux d'entendre son ventre faire du bruit. Il avait faim, il l'avait oublié, inutile de le faire souffrir plus longtemps.

D'un geste, l'ancien invita le filleul à le suivre et marcha pour une fois plutôt lentement, histoire de rester à côté du jeune homme, de ne pas le perdre en route alors qu'ils s'enfonçaient dans le cœur de la ville. Le voyage n'en fut pas pour autant très long, par chance, ils n'étaient pas très loin de l'administration, prochaine étape qui marquait officiellement l'arrivée du nouvel oublié.

Je t'emmène à l'administration, expliqua-t-il, c'est là où l'on va t'enregistrer et te donner une toute nouvelle identité. On te posera quelques questions mais ce sera très simple et rapide, tu n'as pas de souci à te faire, les gens là-bas sont souvent très gentils, on est tous passé par là. Tu devrais déjà commencer à te chercher un nouveau nom ainsi qu'un prénom, si tu n'as pas d'idée on pourra choisir pour toi mais je crois que c'est mieux que cela vienne de toi, en général au tout début c'est la seule chose à laquelle on n'a pas l'impression d'être trop étranger.

Des paroles gentilles bien que le ton gardait cette sonorité neutre, impassible qu'il utilisait presque toujours, il commençait à retrouver la main et ce qu'il fallait dire dans ce genre de cas, heureusement pour son filleul qui avait l'air terrifié depuis son arrivée. Peut-être que c'était pour ça qu'il se montrait assez gentil alors que la plupart du temps il se fichait totalement de ce que l'autre pouvait bien penser. Il n'y avait ni pitié ni compassion dans ce qu'il ressentait, peut-être un peu d'empathie... il n'aurait su dire d'où pouvait venir cette sorte de bienveillance qu'il avait envers le jeune homme. Peut-être avait-il quelque talent dans l'un des domaines qu'il affectionnait le plus, peut-être le sentait-il, les mystères de l'homme étaient bien complexes et insaisissables, insolubles en ce qui le concernait.
Ils arrivèrent devant l'imposant bâtiment et ils n'eurent qu'à ralentir le pas, le temps que les portes coulissantes s'ouvrent assez pour leur permettre d'entrer. Quelques pas plus loin, le hall s'offrait à eux, il se souvenait qu'il avait été impressionné par la haute technologie de la ville qui lui paraissait totalement étrangère et fascinante bien qu'à l'époque elle n'était pas aussi évoluée. Il savait maintenant pourquoi il avait toujours eu un sentiment bizarre vis à vis des hautes technologies avant de les maîtriser parfaitement, il avait l'intuition de ces choses-là sans jamais les avoir appris dans son ancienne vie, là-bas la technologie se limitait aux premières machines et au chemin de fer, l'informatique n'était pas encore arrivé et il n'avait jamais eu de connaissances en mécanique, électronique, mathématiques, n'étant jamais vraiment allé à l'école. La nature et ses mystères.
Darek trouva ses marques assez rapidement dans le lieu qu'il ne connaissait pas tellement, préférant régler ses démêlées administratives via le réseau ou au pire du pire au téléphone plutôt que de se déplacer jusqu'ici. Il avait repéré un distributeur pas très loin et s'assurant que son filleul le suivait bien, il marcha d'un pas vif puis acheta deux barres énergétiques et deux cafés – la malheur faisant qu'il avait oublié sa tasse à lui. Il tendit la nourriture et le café au jeune homme.

Mange ça, ce n'est pas grand-chose ni très bon mais ça devrait te permettre de tenir le temps de faire toutes ces démarches, tu pourras prendre un repas digne de ce nom dès qu'on t'aura attribué un logement, tu pourras aussi te reposer un peu, tu dois être fatigué. Du voyage avait faillit-il dire. Drôle d'idée, l'arrivée à Nosco devait plutôt relever de la téléportation que d'un voyage digne d'un marathon, enfin c'était ce qu'il pensait mais sa propre arrivée avait été chaotique et trouble, il ne s'en souvenait plus très bien, il y avait juste des images, des mots par-ci par-là, tout le reste datait d'après son réveil.
Si tu as d'autres questions n'hésite pas, j'y répondrai autant que je le peux. Nous allons t'enregistrer maintenant, suis-moi.

Et sans un mot de plus, il se dirigea vers l'ascenseur, appuya sur le bouton, attendit quelques secondes et le son familier qui annonçait l'arrivée de la machine se fit entendre. Ils laissèrent sortir les quelques personnes présentes et rentrèrent à leur tour, Tristan appuya sur la touche du première étage et en quelques secondes à peine les portes s'ouvrirent à nouveau, une voix annonçant qu'ils étaient bien arrivés au département de la réglementation.
Les deux hommes se dirigèrent vers l'accueil où une jeune femme les salua.

Bonjour, je viens pour enregistrer ce nouvel oublié dont je suis le parrain, déclara-t-il sur un ton impersonnel.

La jeune femme acquiesça avec un sourire et se tourna vers le nouvel oublié pour lui demander son nom et lui poser quelques autres questions afin de l'enregistrer sur le registre. Il était inutile de demander l'identité de son parrain, comme un peu tout le monde, elle le connaissait déjà, il fallait dire qu'un plus d'être un informaticien de talent qui avait offert de grandes victoires à la guilde, on ne croisait pas non plus tous les jours un longiligne et maigre albinos.
L'homme en question en profita pour vider son café tout en se demandant où il avait bien pu voir cette femme qui lui disait quelque chose. Elle était plutôt joli, peut-être avait-elle été une compagne d'un soir... Bah quelle importance ?
Tristan Darek
Tristan Darek
~ Commandor ~
Section informatique


Camp : Guilde Impériale
Profession : Commandor de la brigade informatique
Âge réel : 107 ans
Âge d'apparence : Environ 27 ans

Compétences
Mémoire:
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Message par Linden Ann Dim 13 Fév - 1:16

« Ne restons pas ici. »

Tristan lui fit signe et l’invita à le suivre. L'Oublié n’aurait su expliquer pourquoi, mais cet homme lui inspirait confiance. Peut-être le fait de se dire qu’en combat singulier, il ne lui ferait pas trop mal étant donné sa corpulence.

Apparemment, ils se rendaient dans une administration. Donc ce genre d’endroit était bien ordonné. Une personne pour le recevoir et le rassurer, un bâtiment administratif, avec des gens gentils qui plus est, pour l’enregistrer et le compter parmi les nouveaux venus en ce lieu… Tiens, il pouvait choisir son nom. C’était intéressant tout ça. Voyons voir… il ne se souvenait d’absolument rien, non. Mais quitte à se choisir un nom, il avait intérêt à être cool. A donner une bonne idée de lui-même. Quelque chose comme Anne. Ça sonnait bien, Anne. Où avait-il entendu ça, déjà ? …Zut. Anne, ça lui faisait penser à un prénom pas pour les êtres de son genre. Mais il n’arrivait pas à mettre le mot sur ce à quoi le nom d’Anne pouvait s’appliquer.

Ils s’arrêtèrent un instant pour regarder à travers une porte vitrée. Porte vitrée qui s’ouvrit d’elle-même pour les laisser passer. Fichtre, que c’était bien pensé ! Y avait-il tout un mécanisme pour déclencher l’ouverture ? Était-elle due à une pression sur un bouton qu’aurait exercé un membre du personnel depuis son bureau ? Ou bien s’étaient-ils placés sur un plateau réagissant au poids ? Tout ceci était décidément très fascinant. Était-ce le seul système de ce genre ou y en avait-il partout en ville ? Quelle que fut la réponse, il était persuadé qu’il ne s’en lasserait jamais. Cette vie semblait palpitante, pleine de choses à découvrir. Que du bonheur.

Son parrain, Tristan, s’approcha de machines étranges. L’une leur servit deux rectangles emballés dans du papier coloré alors que la seconde cracha un liquide sombre dans des gobelets. Étrangement, l’odeur du liquide lui semblait habituelle et agréable, l’Oublié fut donc ravi lorsqu’un des gobelets lui fut tendu. En revanche, pour ce qui était de ce rectangle, il n’aurait pu deviner son rôle avant que Tristan ne lui dise de manger. Après quelques instants de réflexions, il réussit enfin à comprendre que l’emballage autour du rectangle pouvait s’enlever. Il mangea donc le contenu, grimaçant un peu. Son parrain n’avait pas menti, c’était loin d’être bon, mais devant la promesse d’un repas plus consistant, il ne pouvait que garder espoir. Pour se consoler, il avala le café d’une traite, sentant la chaleur le requinquer. L’albinos avait vu juste, il était épuisé, mais il devrait bien parvenir à tenir d’ici qu’il puisse s’allonger sur quelque chose de mou. Comment ça s’appelait, déjà ? Peu importe, il pourrait toujours le demander plus tard, son parrain semblait pressé de l’enregistrer. Enregistrer. Comme ce mot était merveilleux.

Ils entrèrent dans un ascenseur. Le jeune claustrophobe eut à peine le temps de remarquer qu’ils étaient dans un lieu clos et confiné que les portes se rouvraient déjà, à son grand soulagement. Il se retint du mieux qu’il pu pour ne pas se jeter sur le sol et l’embrasser pour manifester son soulagement.
Mais que lui arrivait-il soudain ? Il était dans un hall, en face d’un bureau, hors de cet ascenseur effrayant. Pourquoi la peur lui nouait-elle le ventre, pourquoi cette boule dans sa gorge, ces mains moites, cette envie de couiner et de s’enfuir en courant ?
La réponse lui fit monter le rouge aux joues, puis aux oreilles. Une femme. Il y avait une représentante du sexe féminin. En face de lui.
- Puis-je avoir votre nom s’il vous plaît ?
Arg. Elle lui parlait. Vite, une réponse, n’importe laquelle.
- A… Anne…
Mince. Non, pas Anne, c’était pour fille ! il le savait maintenant, c’était un prénom pour fille ! Vite, la première chose qui lui passait par la tête !
- … Non, Linden. Anne… Anne, c’est…
Pour fille. Mais il n’allait pas le dire. Trouver un moyen de se rattraper. Il pouvait le faire !
- … le nom de famille. Sans E.
Pathétique, il était pathétique. Bon, au moins, Linden, ça avait l’avantage d’être cool. Enfin, de sonner cool à ses oreilles. Il répondit plus ou moins franchement aux réponses qui lui étaient posées. Il ne mentait pas, non, mais se contentait de rester évasif lorsque la question le mettait trop mal à l’aise. La suite se déroula sans trop de mal.
Linden Ann
Linden Ann
~ Chercheur ~
Nanotechnologies


Camp : Guilde Impériale
Profession : Technicien en Nanotechnologie en devenir
Âge réel : 0
Âge d'apparence : 25 ans

Compétences
Mémoire:
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Niveau de Compétence: Compagnon

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Message par Tristan Darek Mer 23 Fév - 22:20

[Désolé j'ai... complétement craqué. Si besoin je reste disponible par mp ^^]


L'administration n'était pas la chose qu'il détestait le plus mais c'était loin d'être une raison pour qu'il la porte dans son cœur. Malgré son rang de commandor, il était capable de mettre autant d'énergie qu'il le fallait pour en faire le moins possible de ce côté-là, remplir des documents, des cases d'informations, faire des procédures à longueur de journée avait ce quelque chose de lassant et d'horripilant, aussi ses secrétaires avaient le bonheur de s'occuper de la majorité de ce travail-là ; et quand il fallait avoir plus de dispositions pour ça, c'était son second qui se voyait attribuer cette charmante tâche. Mais aujourd'hui, il n'avait pas eu le choix, il avait bien fallu s'y rendre et voilà que maintenant, lui, le commandor de la brigade informatique, lui, sur qui reposait la responsabilité de la sécurité et de la fiabilité du système informatique de toute la guilde, devait poireauter pendant il ne savait combien de temps ici, juste pour qu'on enregistre un imbécile qui avait trouvé le moyen d'atterrir aujourd'hui à Nosco et évidemment d'être sous sa responsabilité.
Ayant fini rapidement son café, il ne lui restait plus rien d'autre à faire que de regarder ce qu'il se passait autour de lui, chose qui ne l'emballait pas plus que ça. Son regard s'était détaché des deux autres personnes présentes et il errait çà et là sur les murs, sur le décor de cette pièce qui n'avait finalement rien d'intéressant. Ce n'était pas comme si ce qu'il y avait autour de lui l'avait déjà intéressé, mis à part dans une salle remplie d'ordinateurs et de trucs électroniques en tout genre, il y avait fort à parier qu'il n'y porte guère attention.

Combien de filleuls avait-il eu depuis qu'on l'avait jugé capable de prendre en charge quelqu'un ? Il n'aurait su le dire, pas plus que ce que la plupart d'entre eux étaient devenus, ils pouvaient bien être morts ou avoir changé de bord qu'il ne serait sans aucun doute le dernier informé. Les relations, en plus d'avoir ce quelque chose d'obscur et d'incompréhensible à ses yeux, ne l'intéressaient absolument pas. Pourquoi fallait-il donc qu'il soit toujours en contact avec telle ou telle personne ou pire, qu'il s'occupe de quelqu'un. Non mais n'était-ce pas aberrant, lui, qui ne savait même pas s'occuper de lui-même, qu'on classait comme dépressif et qu'on aurait bien interné pour toujours s'il n'était pas si utile à cette chère guilde, lui, devoir prendre en charge quelqu'un ! Si on n'y voyait pas là quelque ironie du sort, on pouvait quand même avouer que la situation était comique.
Ah si pour une fois sa maudite dépression avait bien pu lui servir à quelque chose, mais non, à croire qu'il était maudit, elle semblait être décidée à le faire chier jusqu'au bout. S'il n'avait pas eu ce fond de caractère apathique, il aurait sûrement était énervé, révolté d'une chose pareille, il serait allé taper du point sur le bureau de ces pachas qui se faisaient masser les orteils par des mijaurées en petite tenue !

Persuadé qu'il n'y avait rien d'intéressant à écouter dans ce que racontaient les deux autres, il s'était adossé contre le mur, les bras croisés, le regard dans le vide, jusqu'à ce que la fille lui dit d'une voix qui ressemblait à quelque chose de... comment dire... ah oui : gentil. N'ayant rien écouté de ce qu'elle avait bien pu lui dire, il avait baissé sur elle ses grands yeux de glace et la regarda jusqu'à ce qu'elle comprenne que oui oui, ce regard-là était bien la traduction de « pouvez-vous me répéter ce que vous m'avez dit, s'il-vous-plait, charmante demoiselle ? » en langage tritritesque.

J'ai fini Tristan.
Ah... c'est bien,
trouva-t-il seulement à dire.
Mon collègue va s'occuper de Linden, je te montre le chemin ? C'est le bureau juste...
Non non... Ça ira, merci, au revoir !
Lança-t-il tout en s'éloignant d'un pas rapide qui disait à quel point il avait envie que toute cette histoire se termine et de rentrer chez lui pour s'endormir peinard dans son bain.

Le commandor jeta un regard derrière lui pour s'assurer que le nouvellement prétendu Linden Ann le suivait bien puis il poursuivit son chemin à grands pas, le regard droit et assassin, les cheveux flamboyant au vent, non rien ne pourrait arrêter le vaillant chevalier dans son effroyable périple jusqu'au bureau de Joseph. Trois mètres plus loin, il rentra dans le bureau où il lui demandait le formulaire rouge... non ça ne devait pas être celui-là. Après avoir franchi courageusement deux mètres deux plus et toqué à la porte du bureau d'après, ils purent crier victoire parce que oui ! c'était bien le bureau qu'ils cherchaient ! Malheureusement Lian Vador n'était pas là avec les Rebelz Pompominettes pour les féliciter de tant de bravoure.
L'accueil ou plutôt les retrouvailles se firent chaleureuses, à grands coups de marteaux et d'embrassades américano-grandiloquantesques – ou bon si vous avez des flashs plein les yeux, j'y peux rien, y en a un qui a mis le paquet dans les effets spéciaux.

Après avoir confié la prude Linden aux mains expérimenté de Joseph et l'avoir regardé langoureusement pendant trois minutes, il s'avéra qu'en fait la suite des événements allait être d'un ennuyeux total et qu'une petite page de pub ne ferait de mal à personne. Tristan sortit donc de son fourreau son éclatant téléphone portable, le brandit bien haut et sautillant comme un chibi en criant « chouette chouette chouette » d'excitation, se mit à consulter ses trois mille deux cents soixante cinq mails, qui, nous nous en doutons étaient d'un palpitant à en faire pâmer les cœurs sensibles.
L'enregistrement terminé, tous durent se quitter à grand regret pour rejoindre le bureau d'à côté, celui où l'on fournissait l'uniforme d'infirmière sexy... hm... je veux dire tout ce dont un nouvel arrivé à besoin, comprendre un ouistiti, de quoi exploser la tronche des créatures, des lames de rasoirs sans le rasoir fourni, des vêtements qui peuvent aussi servir de tente, une sucette à la fraise et d'autres cotillons de ce genre-là.
Et enfin, après trois bâillements, deux jours plus tard, ils purent accéder à l'ultime étape de l'intégration en Nosco : le bizutaaaaage ! Comment ça ? Ah on me souffle à l'oreillette que ce n'est pas pour tout de suite. Allons, allons, ça va arriver, ne vous inquiétez pas, je n'y peux rien si les scénaristes ont décidé que faire durer le suspense c'était bien...

Je disais donc qu'il fallait loger notre bonhomme et notre pauvre Tristan était tellement désespéré de toutes ces procédures qu'il en trainait presque des pieds. Heureusement le bureau n'était pas loin et comme toujours un employé les attendait avec les plans de plusieurs appartements libres de l'Aedes. Tous les appartements proposés se situaient au premier étage mais il y avait l'embarras du choix : vue sur la cour, au fond du couloir à gauche, dans l'angle, à côté du métalleux du coin, en face de la charmante jeune fille qui faisait rougir pas mal de monde...
Légèrement en retrait, Tristan avait finalement décidé qu'il resterait rivé sur son téléphone jusqu'à ce qu'on les libère de l'administration, à défaut de pouvoir utiliser facilement son ordinateur portable. Il ne rêvait que d'une chose : qu'il choisisse et qu'ils puissent se rendre à l'appartement en question, là il pourrait peut-être s'attarder un peu en sa compagnie, ce serait de toute manière moins ennuyeux que de trainer dans ces couloirs, sans doute que depuis son réveil de nombreuses questions se bousculaient dans sa tête.
Tristan Darek
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