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Rouah ! Groua ! GRAH !

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Message par Morgan W. Karanth Lun 18 Avr - 4:32

MomoW: Pourquoi un fou fait-il ses courses avec un sceau d’eau ?
...
...
MomoW : Parce qu’il veut payer en liquide...

Il toussota devant son propre ridicule avant de daigner laisser apparaitre un drôle de petit sourire, un peu étrange, sur ses lèvres rosées. Il s’accouda, attendant ce qui ne se produirait pas : une réponse devant son imbécilité du moment. Il ne comprenait pas ce qu’il lui avait pris, mais c’était une envie plus que supérieure à sa capacité de résistance d’évacuer la pression qui lui tordait l’estomac depuis plusieurs semaines. Il ne s’attendait pas à recevoir de réponses, il n’y tenait pas spécialement non plus, en vérité, et se marrait à l’idée qu’un Informaticien tombe sur cet étrange monologue qui durait depuis déjà près de vingt-deux minutes. Il avait, depuis peut seulement, barbouiller sa cam intégrée à son ordinateur portable après avoir eut vent que certains étaient capable de l’activer à distance, de manière à ce qui, si ça se produisait, on ne le reconnaissait pas. Enfin, il y avait toujours les codes qui de toute façon mèneraient à lui, mais au moins il pouvait dire qu’il riait sans qu’on le voie.

Il soupira toutefois, s’accoudant, las, à son bureau, lançant un regard désemparé par la fenêtre la plus proche. Il songeait à l’unique personne à qui il avait eut un semblant de véritable attachement émotionnel, sa Rénette, et dont il n’avait plus de nouvel depuis qu’avait eut lieu l’attaque des créatures. Elle avait fini dans un sale état et devait s’avouer s’en être voulu pendant une éternité durant au moins de ne pas avoir été là pour elle. Dans la bagarre pour la vie de cette fille, il s’était pris un coup de griffe bien place aux côtes, ayant gardé sur lui les marques terribles des cicatrices qui creusaient sa peau en de fines lignes un peu rose ou blanche... Fallait dire qu’il ne prenait pas vraiment la peine de les regarder.

Il s’étira, se disant que c’était probablement le jour parfait pour trainer dehors comme un impitoyable voyou, lâcher son écran poussiéreux qu’il ne touchait presque jamais, étant trop pied avec l’informatique pour réellement penser à s’en préoccuper. Un sourire niais, il se leva rapidement, faisant appelle à Fedor qu’il trainerait avec lui, il prit à enjambée rapides, sans un regard en arrière, la direction de dehors. Un vent tiède s’engouffra dans sa chevelure lorsqu’il sortie, sentant les rayons du soleil contre sa peau, laissant simplement le cliquetis des pas du robot l’accompagner. Les présences humaines étaient rares avec lui, malheureusement. C’était comme s’il s’entendait mieux avec la solitude et la machinerie. Il songeait qu’il n’avait jamais jeté le moindre regard au manuel d’instruction qui avait accompagné son couteux achat et décidait que c’était maintenant ou jamais. Aussi s’y attèlerait-il.


« Alors voyons... » commença-t-il, un air distrait, ne jetant pas le moindre regard sur tel ou tel passant qu’il pouvait croiser à l’occasion, livre d’instruction entre ses mains massacrées par ses tendance nerveuse à se gratter au sang, il avançait d’un pas nonchalant, lisant rapidement, plutôt en diagonal, pour au moins savoir ce qu’il devait savoir. « Pas d’arme... je le savais déjà. Trousse de... »

* Note à moi-même, me procurer une trousse de premier soin, toujours utile...*

Oui, dans les ténèbres des souterrains, ce pouvait être une bonne idée, parfois. Il songea qu’il devrait aussi penser à mieux s’équiper. Une seule petite arme Alpha... Franchement ! C’était un peu ridicule pour un guildien de nettoyage... Même s’il était probablement le pire des brigadiers qui soient sur cette petite terre...


« Ah oui... la commande vocale... »

Il s’arrêta près d’un banc de parc sur lequel il s’installa sans plus de cérémonie, lançant un regard étrange au robot en face de lui, immobile.

« Tu grognes ? » il n’y eut comme réponse que le souffle du vent dans sa chevelure d’un bleu saphir un peu foncé. « Bien sûr que non... » soupira-t-il, un peu agacé. Au fond, à part courir vite, transporter des trucs pour lui, il ne faisait franchement pas grand-chose. Un déclique se fit toutefois, léger, un peu absurde, dans son esprit. Il avait une mémoire. Peut-être que s’il grognait pour lui et qu’il l’enregistrait ? L’idée l’amusa et... et il se souvint, brusquement, du dernier message qu’il avait eut du si honorable Joshi... et... et de sa quête de son passé. Honteux, il rougit un peu... Le premier avait été facile et amusant à faire... celui-ci lui paraissait beaucoup plus déraisonnable et il ne l’avait jamais fait, le laissant de côté, cherchant plutôt à l’oublier en vérité. Et qu’était-il, ce fameux défi ? Ne pas avoir l’air fou en agissant le plus follement possible... C’était plutôt contradictoire... Enfin, tant pis, après tout ! Mis à part les caméras qui l’observaient sans en douter, les Guildiens derrières se fichant bien de ce qu’il fabriquait de ses journées, et le chien robot devant lui, toujours coincé dans son immobilité, rouillant sous son inactivité, il n’y avait pas âme qui vive pour le moment.

« Bon alors écoutes et mémorises... Mémoire ! Saisit ? » Un petit son, un clique, un tic, peut-être bien, ou il ne savait trop quoi exactement, lui confirma qu’il enregistrait ce qu’il fabriquait devant lui. Le Lutin Bleu inspira un coup et...

« ROUAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Un cri qui aurait pu passé pour inhumain si on ne le voyait pas si mal à l’aise devant sa propre stupidité... Il approcha la main du chien, qui répéta docilement le cri, ce qui amusa le bleu un cours instant jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était en compagnie humaine, en chair et en os... Le problème était, en vérité, que pour accomplir sa quête, il ne devait pas passer pour un imbécile. Or, c’était tout le contraire qui se produisait...

Il tourna rapidement la tête dans la direction de l’individu, ses joues cramoisies trahissant toutes ses intentions. Il réfléchi deux secondes durant et, une idée à la limite de son imbécilité germa malgré son sentiment de pression du moment.


« Me prêteriez-vous votre... v-v-v-voix ? Fédor Mikhailovitch Dostoïevski Malaussène de Habsbourg de Lorraine ne sait pas... grogner... J’essais de lui faire enregistrer... différents sons.»

Explication pitoyable, certes, mais suffisante, non ? Non ? Franchement, il était mieux de réviser un peu ses tactiques pour amadouer les gens qui l’approchaient...

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Message par Kim van Berghen Sam 30 Avr - 16:24

Il aimait se balader dans la cour intérieure, avec ses plantes c’était sans doute l’endroit le plus naturel possible, là où l’on pouvait trouver le calme enfin, réussir à oublier ses soucis, ou toute cette technologie qui pouvait parfois étouffer ces anciens qui étaient arrivés il y a nombre d’années et qui avaient retrouvés leurs souvenirs. Une fleur… une fleur ne changeait pas. Oh bien sur elle subissait nombre d’essais scientifiques, des modifications génétiques, pour la rendre différente, plus performante, plus parfumée et colorée, plus jolie et parfaite… Pourtant elle restait ce bourgeon qui croissait et finissait par enfin éclore, dévoilant des pétales magnifiques et une corolle éclatante. Un papillon qui serait passé de l’état de chenille à celui d’insecte volant. Chacun évoluait en Nosco, en bien ou en mal, pourtant ils étaient tous en constante mutation, par les contacts humains, ou leurs interactions avec les machines. Ils étaient des êtres humains, des milliards de cellules assemblées qui s’étaient décidées à vivre ensemble en communauté pour survivre, et chacune de leur action, chaque décision avait un impact. Se blesser, c’était activer bien plus de choses que ce qu’il paraissait, d’abord il y avait les stimuli nociceptif, celui de la douleur qui prenait le chemin des nerfs arrivait au cerveau qui renvoyait l’information, et tous l’organisme se mettait en route pour lutter à plusieurs niveau contre le danger. Cela pouvait être les poings qui se serraient pour frapper celui qui avait attaqué, accompagné de l’accélération du rythme cardiaque, mais c’était aussi les globules blancs du système immunitaire qui grâce au sang se faisaient transportés jusqu’à la blessure pour combattre les microbes qui tenteraient d’entrer. Les adultes en bonne santé en possédaient de 4,5 milliard à 13,5 milliards par litre de sang. Tout se jouait entre l’infini grand et l’infiniment petit. Combien le jeu des atomes était intéressant mais invisible aux yeux humains car trop minuscules. Alors les scientifiques avaient inventés toutes sortes d’objets, de la simple loupe au microscope.

Dans d’autres mondes il y avait aussi le télescope pour admirer les étoiles. Pas à Nosco. Ici le ciel avait une limite, plus proche même que celle des souterrains. Ici il n’y avait pas la place pour les rêveurs qui souhaitaient s’envoler, non ceux-là on les enterrait avec les pires créatures connues… Les génies sont toujours méconnus et écartés du chemin dit « normal» après tout. La route était tracée, il suffisait de la suivre. Dans la cour intérieure plusieurs routes traversaient différents coins de jardins, de nature plus ou moins verdoyante. Le temps faisait que la plupart des plantes commençaient à se préparer pour leur hibernation hivernale. Les habitants préféraient maintenant rentrer directement chez eux, pour se réfugier dans la chaleur de leurs appartements plutôt que d’affronter un ciel un peu gris et ses nuages menaçant. Fuir pour ne pas affronter la réalité, ne pas s’amuser de tout ce que l’on pouvait découvrir chaque jour encore et encore. C’était rater tant de choses. La vie pouvait révéler tant de surprise, et être si drôle, il suffisait de la saisir au bon moment et d’avoir les bonnes blagues en tête. Ou du moins connaître ceux qui en savaient.

Kim avait quitté son travail pour quelques heures, il était de garde ce soir-là, plusieurs questions urgentes à traiter, et ce dont il avait besoin c’était de s’aérer l’esprit et de penser à tout autre chose qu’à son travail, avant d’y retourner à deux cent pour cent. Il aurait voulu s’asseoir sur un banc et simplement parler à Lucia Stevens, ou même l’écouter parler. Fermer les yeux et l’écouter évoquer avec intérêt ses chères plantes. Non, elle était introuvable et il errait donc comme une âme en peine, seul dans la cour intérieure. Mains dans les poches, il réfléchissait et méditait, avançant comme un automate. Un pas devant l’autre… Jusqu’à ce que sont regard soit accroché par des mèches bleues volants au vent. Du bleu dans tout ce vert ? Tiens mais c’était Morgan Karanth, le filleul de Judikhael Wenfield.

La dernière fois qu’il avait été coincé ici avec le Haut Conseiller… Oui c’était vraiment un souvenir des plus désagréable, mieux valait ne pas y penser. Voyant qu’il ne pouvait accéder au chemin du jeune brigadier sans faire un détour, il tenta de le suivre en parallèle un moment, avant de le perdre des yeux. Lorsqu’il le rejoignit une nouvelle fois, Morgan était installé sur un banc, plongé dans une lecture qui semblait le passionner tout en parlant avec son chien. Lorsque soudain… un poussa un rugissement. De douleur ?! De rage plutôt ? S’approchant, il fit crisser les cailloux sous ses chaussures. Morgan l’avait entendu, et il fut le premier à répondre, tentant de se justifier tout en rougissant. Van Berghen en aurait bien rit tant la situation lui semblait étrange, mais à la vue du regard gêné de son interlocuteur, il se retint de faire aucun remarque et s’installa à côté de lui.

Bonjour Morgan Karanth. Vous vous souvenez de moi ? La fête pour… enfin…

Pas vraiment la peine de préciser, ce n’est pas comme s’il y avait eu de si nombreuses fêtes à Nosco. Il tenta de mémoriser une nouvelle fois le nom dudit chien… Fédor Mikhailovitch Dostoïevski quelque chose de Habsbourg de Lorraine. De Loraine ? La référence était amusante. Il répondit ensuite à la question, passant du vouvoiement au tutoiement, comme il l’avait déjà fait par le passé.

Ma voix ? Si tu veux… Je ne te promets pas d’être le meilleur des imitateurs de rugissements. Je connais quelqu’un qui serait parfait pour cela, malheureusement elle n’est pas là…

Se penchant vers le chien il tapota la carlingue tout comme il aurait fait avec un vrai chien, comme pour rassurer l’animal et le mettre de bonne humeur. Morgan semblait prendre soin de son compagnon à quatre pattes… plus qu’à lui-même presque. Il se redressa pour continuer sa discussion avec Karanth lorsqu’il remarqua ses mains.
Il va falloir que tu lui ordonnes d’enregistrer une nouvelle fois par contre, il ne m’obéira pas à moins… enfin pas si tu as fait les bonnes programmations…
Il attrapa les mains du brigadier de nettoyage entre les siennes. Ce n’était pas les blessures de quelqu’un qui serait tombé sur le sol, même dans les souterrains, plutôt de quelqu’un qui était sérieusement anxieux, qui n’arrivait peut être pas à s’adapter à sa vie ici à Nosco ? Wenfield l’aidait il assez ?

Un sujet d’angoisse jeune homme ? Je suis médecin si vous voulez en parler…
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Message par Morgan W. Karanth Mar 10 Mai - 1:59

Bien sûr qu'il l'avait entendu. Il ne l'avait simplement pas reconnu dans l,immédiat, c'était excusable, n'est-ce pas ? Ce n'était pas non plus comme s'il côtoyait l'homme scientifique tous les jours, après tout. Il cligna des paupières un instant, dardant un regard rempli de curiosité, dans un drôle de mélange de calme et de passion. Parce qu'à travers son air si timide et réservé, il y avait toujours eut un petit quelque chose qui avait réussi à tenir son regard en éveil, même s'il ne savait pas trop quoi exactement. La dernière fois qu'il avait rencontré le médecin, ils avaient peu discuté, et c'était au courant de la fête, après la victoire contre les créatures des souterrains lorsqu'ils avaient perdus les ondes alphas. Morgan avait vaguement été blessé, mais sans plus. Il n'y avait pas vraiment prêté attention depuis, et pas pendant non plus, en fait. Qu'une profonde paire d'égratignures qui s'étaient contenté de lui laisser des cicatrices un peu rosées avec le temps, à présent tout à fait normal et droites. Pour tout dire, il s,était senti bien en sa compagnie, même si sur le coup, leur conversation vaguement étrange l'avait laisser un peu douteux sur les pseudo intentions du brun. Il ne savait pas pour quel camp il était. Il ne semblait toutefois pas pro-Rebelle, c'était certain.

Il dégagea une mèche bleue de son front avant de l'observer se pencher sur son camarade robotisé. Berghen avait d'ailleurs toujours semblé plus fasciné par lui que par l'humain que Morgan était. Il ne savait pas si ce n'était qu'une impression où si c'était vraiment le cas, mais poser la question le démangeait sérieusement. Ce n'était pas pour vexer le médecin. Le Bleu ne pensait jamais ainsi. Il n'avait même jamais penser à cause le moindre tord à qui que ce soit et ne se souvenait pas l'avoir déjà fait pas le passé. Et si on ne l'aimait pas beaucoup, il n'y était pas forcément pour quelque chose. C'était comme ça et il s'y résignait tout bonnement. La résignation était d'ailleurs un de ses plus grand point faible. Il ne disait jamais ce qu'il pensait et avait tendance à facilement vouloir taire ses idées au dépend des autres qui l'entourait.

À son plus grand bonheur, Kim se prêta volontiers au jeu que l'Oublié lui offrait, sans trop se questionner, prenant ce qu'il disait comme quelque chose de crédible. Normal... Qui pourrait croire que le petit sage et mignon et calme garçon bleu était un menteur doté d'un côté tragique à vouloir trahir ? Enfin, tout ça, encore une fois, n'était pas pour blesser ou faire de tord. Morgan s'apprêtait à lui expliquer qu'il était un pieds en informatique et qu'il ne croyait pas avoir programmé comme il se doit Fédor Mikhailovitch Dostoïevski Malaussène de Habsbourg de Lorraine, mais, sans créer gare, un peu brusquement, il se saisit des ses mains, sans brusquerie ni douceur, pour les observer soudainement, entre les siennes plus professionnelle. Surpris, le Lutin Bleu rougit de gêne, n'ayant pas l'habitude qu'on le tripote ainsi sans son avis avant tout. Et même avec, ce n'était que trop rare qu'on posait un doigt sur lui. Mais lorsque Kim s'adressa de nouveau à lui, son visage pris littéralement feu et il détourna les yeux, vaguement mal à l'aise. Ça ne concernait pas l'homme en face de lui, et, très franchement, personne ne se préoccupait jamais de ce détail qui le faisait lui, qui faisait remarqué qu'à l'intérieur de lui-même, il n'était peut-être pas aussi calme qu'il voulait bien le laisse paraitre.

-Angoisse ? J-j-je ne vois pas pourquoi je le serais !

Indigné ? Pas vraiment. Il cherchait seulement à détourner la conversation, même s'il savant, en même temps, qu'un confident dans sa petite existence un peu trop banale pourrait toujours lui être utile. Il n'allait quand même pas lui dire qu'il parlait avec les rebelles, qu'il discutait régulièrement avec eux et de manières un peu subjective et ce, contre la Guilde. Des plans qu'il se fasse arrêter sur le champ... Et toutes ces caméras ? Il récupéra doucement ses mains, qu'il serra nerveusement l'une contre l'autre, avant d'oser, tant bien que mal, reporter son regard aux iris couleur du ciel sur le brun.

-Et puis, rien ne me dis que je peux vous faire confiance. Et vous avez vu les caméras ? Non, non... Et puis, ça ne regarde personne...

La voix n'était pas sèche, elle était juste... tourments et interrogations sans fin. Non, non, Morgan ne dirait rien. Il n'avait jamais rien dit et ce n'était pas aujourd'hui qu'il parlerait de ce qui le préoccupe tant, n'est-ce pas, c'est-à-dire des horreurs que la Guilde fait aux prisonniers, des mensonges qu'elle leur dit à eux tous... Non, il risquerait bien trop. C'était insensé... Aussi... Aussi se contenta-t-il simplement de détourner doucement le sujet...

-Mais que faisiez-vous dans le parc ? N'êtes-vous pas sensé être au Sapianta ?
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Message par Kim van Berghen Mar 10 Mai - 21:08

Kim avait toujours aimé le contact humain, c’était comme ça, il ne pouvait pas s’en passer. Parler, échanger. Il n’était pas du genre à rester dans son coin alors qu’il aurait pu entrer en contact avec quelqu’un d’autre isolé. Plutôt sociable. Pas vraiment du genre à se teindre les cheveux en bleu par contre. Non, il préférait se fondre dans la masse plutôt que de sortir du lot. Les autres c’était sa passion, il aimait les comprendre, les aider et les soigner. Si on avait voulu le torturer le priver de tout contact, de toute parole aurait sans doute été la pire des choses. Il se serait sentit étouffer, trop de pensées dans sa tête… Peut être aurait il alors commencé une conversation avec pour seul interlocuteur lui-même. En tout cas il n’aurait pu arrêter le flot constant de pensées qui souhaitaient se transformer en paroles. Discuter et s’ouvrir aux autres c’était les encourager à faire de même. Même Steve avait le droit de profiter de sa passion pour les mots, et le rat était un locuteur attentif, espérant sans doute entendre le mot « gâteau » à un endroit ou un autre des phrases de son maitre. Peut être Kim avait il tout simplement peur du silence, puisqu’il ne craignait ni le noir, ni les morts qu’il se devait de côtoyer dans son métier.

Médecin, il l’avait aussi été dans son autre vie, reprenant le cabinet de son père et ses patients. Le type de médecin bien installé, qui connaît et peut vous citer tout l’historique d’un malade et de sa famille. Tradition familiale et métier qui l’avait toujours attiré, il n’avait pu refuser de suivre les traces de son paternel. Docteur pour soigner les maux, utiliser parfois les mots pour venir à bout des problèmes. Placébos efficace et peu couteux, ils étaient pourtant parfois d’une redoutable efficacité, surtout lorsqu’il s’agissait de redonner espoir et courage quelqu’un. Quelques mots pouvaient avoir un effet magique, presque miraculeux. Quand aux robots et à la cybernétique, c’était un engouement qui lui était venue après son arrivée à Nosco, lorsqu’il s’était peu à peu formé à tout ce monde technologique et aux ordinateurs. L’informatique et ses possibilités, il avait vite apprit, on n’avait pas le choix ici. Il avait aimé certains points, tout en détestant les caméras qui devaient les suivre du regard à chaque fois. Et puis, il avait perdu foi en l’humanité, une fois de plus. Et alors forcement il s’était attaché un peu plus à ses amis robotiques, à ces êtres parfaits, sans sentiments réels mais qui ne pouvaient trahir, avoir de basses pensées. On pouvait leur faire confiance sans avoir à douter un instant. Sans doute était-ce l’un des principal point commun entre Kim et Ambre, ils étaient tous les deux fanatiques de robotique, pourtant ils n’arrivaient pas à être assez franche l’un avec l’autre pour avoir assez d’assurance dans ce qu’ils se disaient. Voilà pourquoi ça n’avait pas marché. Oui, les robots étaient bien plus simples que les humains, moins compliqués à programmer et à comprendre. Pourtant Kim ne pouvait se passer des humains, et c’était avec un rat fait de chair et de sang qu’il partageait son appartement, lorsque ce n’était pas une jeune femme. Jamais il n’avait eu de robot personnel. Et s’il en avait ramené chez lui c’était simplement pour finir un travail, imitant le style de Darek.

S’il lui avait prit les mains, c’était dans un pur réflexe professionnel, sinon il aurait certainement pensé à Judikhael Wenfield, le parrain du bleu, ou bien aux caméras. Et il se serait retenu, parce qu’il ne voulait pas provoquer ou mettre en colère plus qu’il ne l’était déjà l’ancien commandor, et parce qu’il ne tenait pas à laisser son nom apparaître sur la liste des personnes à « comportement suspect ». Pourtant quand il avait vu ces mains… Non, il n’avait pas hésité un seul instant. Il n’avait remarqué le trouble et l’embarras du jeune homme qu’en relevant les yeux et en croisant ceux du jeune homme qui avait rougit et détourné la tête comme une demoiselle gênée. Il avait récupéré ses mains et Kim ne l’avait pas retenu. Les paroles du brigadier évoquaient l’angoisse qu’il portait mais la honte qui l’accompagnait aussi. Comme tant d’autres il ne voulait pas en parler, préférant garder ses problèmes pour lui. Le problème était il lié à son travail ? Beaucoup de brigadiers ne supportaient pas les créatures et les morts qu’ils devaient semer sur leur passage continuellement, et pourtant ils continuaient ainsi jusqu’à ce qu’ils craquent vraiment et définitivement, ou bien qu’ils soient tués en combat. Il écouta la justification de celui qui avait pour seul réel ami un robot, avant de lui répondre calmement.

Je suis médecin, c’est mon métier, et le secret professionnel en fait partie. Quand aux caméras… elles sont ici mais pas là-bas…

Le nouveau oublié n’avait il jamais trouvé aucun endroit où prêter sa voix à quelques confidences ? C’était pourtant nécessaire pour pouvoir vivre correctement. Faire confiance à quelqu’un quitte à se tromper lourdement et à en payer les conséquences. Il fallait partager pour survivre, surtout dans un monde comme Nosco. Heureusement les caméras n’étaient pas totalement omniprésentes. Il ne pouvait pas forcer le jeune homme à lui compter ses malheurs, juste lui tendre la main pour. Il ajouta donc avant de suivre le jeune homme et de détourner la conversation.

Si vous avez besoin de parler, vous pouvez toujours venir me voir au Sapientia, ou m’envoyer un mail.

Il avait faillit ajouter que le bleu pouvait même venir frapper à sa porte, mais s’était retenu à temps. Non, non Morgan Karanth n’était pas forcement le bienvenu chez lui, de un car il ne le connaissait pas, simplement de vue, de deux car il aurait du mal à accéder au troisième étage du Sapientia, de trois car il ne voulait pas de problèmes avec Wenfield, et de quatre car la proposition n’aurait certainement pas rassuré le jeune homme. Il continua donc répondant à la question qu’on lui avait posé.

Je suis de garde ce soir, je retourne au travail dans quelques heures, et je n’avais pas envie de m’enfermer chez moi, mais je suppose que je ne suis pas le seul puisque tu te balades aussi…
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Message par Morgan W. Karanth Mar 17 Mai - 1:49

Morgan et Judikhael n’avaient jamais vraiment été très proches l’un de l’autre. Le nouvel oublié en ressentait plutôt une terrible distance, comme s’ils ne se connaissaient pas. Après tout, l’ex-commandor avait toujours été très occupé et n’avait jamais vraiment eut beaucoup de temps à lui accordé. Il s’était d’ailleurs montré très compréhensif vis-à-vis de ce fait et n’avait pas discuté. Disons que le Petit Lutin Bleu n’avait en soit jamais eut de confident. Ou jamais de concret. Il parlait parfois à Inès… mais… mais jamais de ses sentiments, de ce qu’il vivait. Non, le jeune Brigadier était particulièrement réservé, il n’y avait pas à dire. Et Brigadier était pour lui un bien grand mot. Il se débrouillait. Il ne s’entendait avec personne en particulier, ne côtoyait que trop peu de Guildiens et ne semblait s’être lié d’amitié avec personne. Pourtant, ça faisait déjà plusieurs mois qu’il était là, à avoir vu près de deux saisons passer… voir trois, il ne les comptait pas vraiment dans les sous-sols. Et maintenant, il se tenait avec un robot, seul et éternel compagnie de ses jours autant que de ses nuits. Était-il normal, donc, qu’il semble si pressé dans la solitude ? Et malgré toute sa naïveté à la limite du légendaire, il n’avait pas plus de bons amis a qui parler. Donc non, on pouvait conclure qu’il ne discutait jamais de propos personnels. Il n’y avait que du professionnel ou du moins, si ce n’était pas de ce genre de discussion, rien qui le concernait lui de près ou de loin. Tss ! Il ne faudrait pas s’étonner s’il tombait dans un autre camp que celui de la Guilde. Enfin, il ne voulait pas dire qu’il le désirait. Ce n’était pas comme s’il n’était pas attaché à ces gens qu’il ne côtoyait pas. Ils étaient, malgré tout, un semblant de famille pour lui. Parce qu’il ne l’avait pas renvoyé dans l’ignorance et qu’ils avaient, en général, bien voulu répondre à ses questions, même si elles ne s’étaient pas fait très prononcées et qu’elles furent même plutôt d’une grande rareté chez lui.

Il cligna des paupières, un air curieux flottant sur ses traits redevenu d’un calme olympien, ses joues ayant reprises une teinte presque normal, le feu ayant quitté son visage. Berghen ne semblait, mine de rien, ne pas spécialement vouloir se décourager face à la réticence qu’il avait à parler de quoi que ce soit. Ce n’était pas non plus comme si c’était possible. Ce n’était encore moins dans ses habitudes et ce qui le tracassait ne pouvait être dit comme ça, sans prudence, à qui il voulait. Il ignorait si le scientifique comprenait ça. Il ignorait aussi s’il désirait vraiment le comprendre. En vérité, malgré sa naïveté, il ne savait pas forcément à qui faire confiance. Tout le monde était près à trahir tout le monde ici, après tout. Il préférait encore rester sur ses gardes, même si au fond, l’envie lui démangeait de se débarrasser de ce qui le faisait bouillir en silence. Peut-être se devait-il de le remercier, malgré tout ? Peut-être était-ce plus poli de faire comme s’il appréciait, même si ce n’était pas forcément le cas, l’attention que le brun lui portait ? Comment faire… Il ne trouvait pas forcément ça désagréable, mais… Mais disons que c’était… déplacé. Oui, c’est ça, c’était le bon mot : déplacé.

Finalement, Kim abandonna momentanément l’idée de lui faire dire quelque chose maintenant et immédiatement. Il n’avait voulu que rendre service à un comparse Guildien, rien de plus rien de moins. Pas de quoi en faire un drame, n’est-ce pas ? Il opina silencieusement du chef donc, pour lui signifier tranquillement qu’il verrait à éventuellement prendre contact avec lui. À voir, par la suite, si ce choix finirait pas se concrétiser réellement, ce qui l’aurait bizarrement étonné. Il n’était pas franchement du genre à faire les premiers pas envers les gens et, bien au contraire, était celui vers qui il fallait aller pour communiquer, sinon quoi les mots ne venaient jamais.

Finalement, Kim accepta docilement ce changement de sujet, pour l’éloigner un peu de lui, même si pas vraiment en même temps. Mais ce n’était pas risquer… Il n’y avait rien de mal de parler tranquillement, n’est-ce pas ?

«Hum, hum… Je passe le quart de mon temps en entrainement, l’autre dans les sous-sols, le troisième dans mon appartement… Il me faut bien un dernier quart loin de tout ce qui ressemble à une boite fermée, non ?»


Hum, oui, bien sûr. C’était tout à fait normal. Tout à fait logique aussi, n’est-ce pas ? On ne pourrait pas lui en vouloir de céder à la tentation de profiter un peu du beau temps, de l’air frais et de l’odeur des fleurs dans les jardins de la cours intérieure.
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Compétence principale: Combat à mains nues
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Rouah ! Groua ! GRAH ! Empty Re: Rouah ! Groua ! GRAH !

Message par Kim van Berghen Jeu 26 Mai - 22:44

Hj: je suis parti sur totalement autre chose et donc Kim parle beaucoup. Dis moi si ça te va ou pas ^^

Dj:

D’accord, je vois.
Vous avez bien raison, de toute façon c’est bon pour la santé de sortir dehors. On a tous besoin d’air frais qui ne soit pas confiné ou filtré par une quelconque ventilation.
Vu votre agenda, je suppose qu’il vaudra mieux éviter parler boulot aussi.


Il se tut un instant après avoir fait ses réflexions à voix haute. Le bleu n’avait pas l’air très bavard, et pourtant s’il parlait à son chien, c’est qu’il avait besoin de compagnie. Et puis de toute façon rien ne l’empêchait de se lever et de partir, Kim ne le retiendrait pas. Et si lors de la fête, il avait semblé étonné et déconcerté par la facilité de parole de Kim, il n’avait rien vu… et il ne s’en était pas plaint jusque là. S’il commençait le médecin se calmerait certainement, mais en attendant…

Vous ne sortez pas souvent alors ? C’est bien dommage, nous avons tant de salles aménagés à l’Aedes… Rencontrer du monde ça fait parfois du bien… Pour se changer les idées. Car ce n’est pas pendant le travail ou avec Fédor Mikhailovitch Dostoïevski…

Il hésita sur la fin et se tut avant de continuer après un raclement de gorge.

… que vous pourrez avoir une conversation intéressante ou philosophique. Et croyez moi je ne reproche rien à votre chien robot, je les adore… Cependant je connais quelqu’un comme vous… et rester seule avec ses robots ne l’améliore pas forcement. Enfin, je pense qu’elle préfère, toutefois d’un point de vue extérieur on voit bien que ça ne l’aide pas… Je pense que ce serait dommage pour vous de finir seul et renfermé sur vous. Il n’y a rien à craindre des autres, bien sur tout le monde n’est pas gentil ou compatible avec votre caractère, cependant si vous ne testez pas, vous ne saurez jamais… Il faut parler pour connaître et appréhender.

Il lui laissa le temps de réfléchir un peu, tout en repensant à leur début de conversation, et soudain il se sentit idiot. Oui, il avait oublié de lui dire…

Ah, au fait… Personne ne vous a dit, que sur le manuel d’instruction, il y avait des liens vers des sites où vous pourrez choisir différents logiciels à adapter à votre ami à quatre pattes ? Dont divers grognements, aboiements, couinements… enfin ce que vous souhaitez, pour qu’il ressemble en tout point au plus réaliste des amis de l’homme. Tout cela est très bien fait, on a fait une update il y a peu, c’est encore mieux, je ne sais pas ce qu’on va trouver à améliorer pour la prochaine fois…

Il avait rangé ses mains dans ses poches, au moins Morgan ne craindrait plus qu’il examine celles qu’il arborait couvertes de griffures. Il jeta un regard vers le ciel, tout en cherchant quoi ajouter de nouveau. Il ignorait tout de Morgan et de ses gouts. A quoi donc pouvait passer son temps le brigadier lorsqu’il lâchait ses armes ? Pensait-il à l’avenir ou n’y voyait-il qu’un sombre futur ?

Magnifique le bâtiment du capitole, tu ne trouves pas ?
Je ne sais pas si tu as déjà eu la chance d’y mettre les pieds… L’intérieur est juste… impressionnant.


Sans doute avec son parrain avait il pu avoir cette chance qui était pourtant souvent réservée à quelques privilégiés qu’ils soient chanceux ou au contraire les malheureux qui seraient condamnés à des peines plus ou moins lourdes, jusqu’à celle de mort. Non, mieux valait sans doute ne pas passer les lourdes portes et contempler de l’extérieur le bâtiment qui servait de cœur et de point central à Nosco. Rester éloigné de ce lieu de pouvoir permettait de profiter plus tranquillement de la vie banale de la cité, c’était moins de problèmes et dans la cité éternelle, il fallait les éviter, car une fois fait, ils étaient marqués dans le marbre à jamais. Il y aurait toujours quelqu’un pour vous rappeler votre erreur passé, elles ne disparaissaient pas, puisque personne ne vieillissait. On gardait donc à jamais ses fautes. Judikhael Wenfield prenait il assez soin de Karanth ? Et lui, est ce qu’il prenait assez soin d’Aaron, d’Ester et d’Arsène ? Peut être pas. Il se mordit la lèvre inférieure en pensant à ses filleuls. Il devait faire plus attention, bien qu’il sache Aaron entre de bonnes mains à la brigade informatique. Arsène lui était entre les siennes, celles d’Anna Heidelberg et d’Isaac Lawrence, il ne craignait rien, sauf un bon mal de crâne chaque soir à avoir trop apprit. Ester quand a elle apprenait doucement et assez indépendamment, mais sans doute était ce le caractère de la jeune femme. Peut être devrait il faire plus attention à elle ?

Tu te souviens de ton dernier repas ?

Il le fixa un instant, les yeux lançant une sorte de défi, savoir si le jeune homme pourrait s’en souvenir, et s’il le dirait, s’il décrirait le dernier met qu’il avait engloutit. Parce que Kim était curieux, parce que c’était une bonne technique pour faire partir un hoquet lorsqu’on en avait un, faire réfléchir quelqu’un en le faisant se concentrer sur un sujet banal mais en posant la question de façon sérieuse, et parce que c’était toujours intéressant de voir la réaction des gens. Et au moins le sujet avait le mérite de ne pas évoquer le travail, enfin sauf si Morgan avait dû le prendre avec ses collègues, s’il avait dû le sauter à cause d’une mission ou bien… Mais non, normalement rien de tout cela. Et puis Fédor lui ne consommait rien d’autre que de l’électricité, voilà pourquoi il était toujours en forme et prêt à répondre aux ordres, surtout qu’il se rechargeait automatiquement grâce à la lumière lorsqu’il en était à proximité. Pratique et efficace. Deux mots assez employé ici, car tout se devait d’être rentable et réutilisable au maximum. On faisait dans le recyclage car on n’avait pas le choix, il fallait économiser, on manquait de ressources après tout. On ne manquait certes pas de bras, mais tous se devaient d’être à la tâche, que ce soit pour un métier ou un autre, personne ne flemmardait, jamais !
Kim van Berghen
Kim van Berghen
~ Chercheur ~


Camp : Guilde Impériale
Profession : Scientifique et médecin de la Guilde
Âge réel : 65 ans
Âge d'apparence : 30 ans environs

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Compétence principale: Biologie
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