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La chance tourne [Jessica W.]

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Message par Shane M. Lewis Dim 20 Juin - 19:01

    7h30, le réveil qui sonne, quelqu’un qui l’assomme (qui l’éteint quoi, je n’ai pas sorti le maillet non plus) et puis… Plus rien. C’était entré dans les habitudes de Shane de ne pas arriver à se lever le matin, allez savoir pourquoi. Il soupira, respira profondément en de disant : « Bon allez, cette fois, je me lève », mais il se rendormait aussitôt appris pris cette bonne résolution. Ce fut les lumières naissante du jour que reproduisait l’enceinte de Nosco qui passa au travers de sa fenêtre et le fit grogner. Il enfouit sa tête dans l’oreiller et reprit le cours de son sommeil. Evidement, vers 8h30, il émergea enfin. Il savait qu’il devait aller travailler à 9h00 précises et qu’il n’y serait jamais, comme toujours, s’il devait ranger tout ce qui était éparpillé dans son appartement la veille au soir, pris dans son travail, prendre une douche, s’habiller et se rendre à son lieu de travail… Il soupira profondément, pris de cet habituel désespoir qui le hantait à chaque fois qu’il devait aller travailler.

    Il sortit une jambe de son lit, puis courut prendre une douche en vitesse grand V, s’habilla comme à son habitude : chandail, un pantalon évasé vers le bas, ses bottes, sa veste, ses gants. Il regarda son lit et ce qu’il y avait là et ce dit qu’il rangerait ça plus tard. Dans un reflexe, il se rappela que c’était ce qu’il s’était dit le matin précédent, et celui d’avant aussi… Il se contenta de ranger son PC portable dans sa sacoche car il risquait d’en avoir besoin pour travailler. Tout du moins, ce n’était pas réellement son ordinateur, s’en était un qu’on lui avait confié. Le fait est que c’était lui et uniquement lui qui s’en servait, et par conséquent, c’était un peu devenu le sien. La porte se referma derrière lui lorsqu’il sortit de son appartement. Pas besoin de clé, tout se faisait par commande informatique. Il s’engouffra en courant dans un ascenseur et descendit au rez de chaussée de l’Aedes.

    - Ah ! Vous êtes à l’heure pour une fois Lewis !

    Fit la voix de son supérieur derrière lui. Il était 8h58, le temps qui se rende à son lieu de travail, il serait tout sauf à l’heure. Mais au fond, que faisait son supérieur ici ? Shane se retourna et marcha vers lui :

    « Evidement, Monsieur. »

    En fait, dans sa tête, ce n’était pas aussi évident qu’il le disait oralement. Mais il ne tarda pas à comprendre. Tous les matins, il devait se rendre à son bureau pour recevoir sa mission. Bien souvent, il n’avait pas à se déplacer, mais d’autre fois, il devait aller réparer certains appareils informatiques de Nosco. Par une chance incroyable, et bien qu’il ne soit pas au courant le moins du monde, sa mission était en fait ici, dans l’Aedes.

    - Ravi de constater que vous vous passez enfin de vos mauvaises habitudes.

    Shane ravala sa salive, il n’avait en rien changé ses habitudes. Il était en fait par hasard. Par un heureux hasard devait-il dire. Et voilà qui lui épargnait son blâme du matin. Etrangement, ça lui faisait de bien de ne pas se faire crier dessus pour une fois. Il respirait mieux. Et le pire dans tout ça, c’était qu’il n’avait rien de spécial… Juste eu de la chance.

    Cependant, sa chance ne sembla pas être faite pour durer. Son supérieur le quitta pour d’autres travaux après avoir expliqué à Shane sa mission d’aujourd’hui. Un ascenseur qui présentait un dysfonctionnement et qui ne venait plus lorsqu’on l’appelait. Le jeune homme commença à allumer son ordinateur qu’il connecta via câble de liaison au central de l’ascenseur et commença à rechercher la cause du problème. Et sa chance commença à tourner à ce moment là : il avait besoin d’un document qui était sur support numérique rangé dans la sacoche de son ordinateur. Celle-ci était posée à terre, à deux mètres de lui. Or, il avait dans les mains un ordinateur lié par câble à l’ascenseur et donc, il ne pouvait pas se déplacer jusqu’à sa sacoche.

    Il tendit désespérément sa main vers celle-ci en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas l’atteindre. De plus, il ne pouvait pas poser l’ordinateur à terre car les câbles étaient trop courts. Il ne pouvait pas non plus débrancher les câbles de l’ascenseur, sans quoi, il perdrait tout le début de son travail et n’aurait plus qu’à recommencer. Il poussa un soupir désespéré, la main tendue dans le vide comme s’il avait l’espoir qu’elle allait soudain s’allonger ou que la sacoche allait se rapprocher… Comme par magie.


Dernière édition par Shane M. Lewis le Lun 21 Juin - 17:55, édité 1 fois
Shane M. Lewis
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Message par Invité Lun 21 Juin - 15:02

« La gentillesse est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un aveugle peut voir. »
Mark Twain

Elle avait encore été de garde cette nuit. Jessica portait son habituelle blouse blanche du personnel médicale, et le badge sur sa poitrine indiquait qu’elle était le docteur Jessica Zofia Wilde. Elle salua ses derniers malades et prit doucement congé en vérifiant que personne n’avait besoin de rien. Elle s’occupa de donner des médicaments à l’un, une piqure à l’autre, regarder une radio afin de rendre son avis médical meilleur. Elle se dirigea vers les toilettes et se mit face au lavabo, observant son reflet dans le miroir. Fatigue. Voilà ce qu’on y lisait. Il faut dire qu’on ne peut pas être en super forme quand on travaille depuis 26 heures. Elle prit son fond de teint dans la poche de sa blouse et en profita pour masquer ses cernes. Un dernier coup d’œil, elle observa son œil vert et l’autre bleu. Elle était la seule à avoir des yeux pareille… Elle se peigna un peu, attacha négligemment sa chevelure de feu et sorti des toilettes pour prendre l’ascenseur afin d’aller dormir un peu… sauf que…

« Docteur Wilde ! Le patient de la chambre 16 vous réclame. »


Elle avait le doigt en suspension prêt à appuyer pour appeler l’ascenseur… elle le baissa, et se tourna vers l’infirmier avec un sourire et se dirigea vers la chambre 16. Toujours sourire, ne jamais montrer sa fatigue aux autres, ne jamais montrer sa faiblesse. S’ils sont ici c’est parce qu’ils ne vont pas bien, elle n’a pas à les inquiéter plus avant par de la fatigue ou des problèmes personnels. Elle entre dans la chambre et régla la perfusion de l’homme qui s’y trouvait. Finalement elle repartie, et pu enfin emprunter l’ascenseur. Elle demeura droite, le tête haute, seule. Le regard au loin, elle ne savait plus si elle voulait se reposer ou continuer… mais si elle retournait à l’étage Anna la verrait et lui dirait d’aller se reposer à cause du nombre d’heure qu’elle avait fait. Rez-de-chaussée, elle sortit du bâtiment. Elle passa devant celui administratif pour enfin pénétrer le hall d’entré de l’Aedes.

Elle demeura un instant immobile, fermant ses yeux et sentant le poids de l’épuisement. Elle les rouvrit, et elle aillait se diriger vers l’ascenseur qui fonctionnait encore afin d’aller à son appartement, quand elle remarqua, à l’autre bout de la salle, un jeune homme qui était entrain de réparer l’ascenseur hors service et qui visiblement voulait prendre sa sacoche qui était un peu trop loin de lui. Toujours avec le même sourire et sans aucune lassitude, Jessica se dirigea vers lui, arrivé au niveau de la sacoche et s'accroupit tout en tirant nerveusement sur sa blouse et poussa l’objet vers son possesseur tout en leva ses yeux bicolores vers lui.

« Ça va aller ? Quel est le problème ? »


Une voix clair et douce, Zofia souriait toujours, on pouvait se demander si elle pleurerait un jour… Son stéthoscope pendouillait au bord de la poche, elle le replaça à l’intérieur, sachant pertinemment qu’il retomberait étant donné que la poche est trop petite pour l’abriter. Elle dirigea à nouveau son œil bleu et l’autre vert vers l’informaticien… Elle passa sa main dans son épaisse chevelure rousse et dit d’un air un peu gêné :

« Je suis Jessica Wilde, et vous ? »


Un moyen comme un autre d’engager la conversation, avec son emploi difficile de rencontrer des personnes qui n’ont pas de perfusions au bras et autre bandages.

Reedit Joshi : HJ : attention, Nosco est tout petit. Vous êtes censés vous connaitre après dix ans, même si pas intimement. Pas la peine de rééditer pour Jess, qui se rattrapera au prochain post, mais à faire attention ^^
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Message par Shane M. Lewis Lun 21 Juin - 17:53

    [HJ : Je vais faire avec sa réplique ^^, si soucis, on éditera tous le sdeux ^^]


    Il était inutilement la main tendue dans le vide, lorsqu’enfin, Ô le miracle se produisit. La sacoche se rapprocha de lui et il la saisit alors, la leva en instable équilibre vers lui, tenant toujours son ordinateur portable d’une main. Il fouilla dans le sac et en ressorti une sorte de petite prise qu’il brancha à l’ordinateur. Inutile de préciser que le fait qu’on puisse l’avoir aidé à saisir ce qu’il voulait ne lui avait pas encore effleuré l’esprit. Pour lui, il ne pouvait s’agir de rien d’autre qu’un miracle pur et dur. Il enfila ses lunettes et lança le programme d’analyse. Comme il s’était déjà connecté à l’ascenseur via le réseau alpha de Nosco, il n’avait plus qu’à analyser le problème, trouver une solution et l’appliquer. Une fenêtre s’ouvrit sur son écran, et il commença à entrer ses codes d’identification. Le réseau alpha était le moins sécurisé de tous les réseaux de Nosco, il était très simple de s’y infiltrer sans soucis puisque tous les ordinateurs se connectent par défaut à ce réseau. Il n’aimait pas travailler sur ce réseau trop sensible, mais il n’avait pas trop le choix. Cependant, il était facile aux rebelles de retrouver les gens qui l’utilisaient, pire encore, connaitre la totalité des composantes du réseau, ou en grande partie, et ainsi obtenir des informations. Ainsi, la prise qu’il avait mise dans son ordinateur, permettaient à ces informations ne rester uniquement dans l’ordinateur. Il aurait eu l’air fin, si les rebelles le pirataient et prenaient le contrôle des ascenseurs de Nosco ! Certes, ça ne se faisait pas comme ça, mais quitte à être prudent, autant le rester jusqu’au bout. Ainsi donc, pour avoir accès à cet ascenseur, il fallait non pas pirater le réseau, mais l’ordinateur via le réseau, ce qui ajoutait une muraille supplémentaire. Elle était certes fragile cette muraille, mais elle lui laisserait au moins le temps de contre attaquer.

    Mais il entendit alors une femme lui parler à côté de lui. Il ne leva pas ses yeux de son travail, trop concentrer à lire le script informatique de l’analyse. Mais Shane était assez doué pour faire plusieurs chose en même temps, il était habitué à avoir son regard qui focalisait son esprit sur une chose, et parler en même temps. Il trouvait ça stupide de s’arrêter de faire quelque chose pour parler, et ainsi perdre son temps. Shane n’aimait pas les gens mous et inactifs, ce n’était pas pour faire le contre exemple. Si une partie était focalisée sur l’analyse, l’autre partie de son esprit se mit à réfléchir sur le pseudo-miracle dont il avait été le bénéficiaire. A bien y réfléchir, cette sacoche ne pouvait pas être venue toute seule à lui. Il y avait tout simplement cette personne qui l’y avait aidé.

    « Si je le savais, je ne perdrais pas mon temps à m’éterniser ici, non ? Le problème regarde la Brigade Informatique, Docteur Wilde, je doute que vous ayez la moindre compétence à comprendre ce que je pourrais vous dire. Si ce n’est que l’ascenseur ne marche pas, et que je ne suis pas en vacances pour me prélasser dans la contemplation, donc logiquement, je le répare. Ai-je répondu à votre question ? »

    Bon, le bon point dans tout ça, c’est qu’il avait tout de même répondu à sa question non ? Comme si ce n’était pas suffisant, elle se présenta, et Shane la coupa sur le champ :

    « Je sais… Qui vous êtes. »

    Il trouvait que la technique était plutôt bien tentée de faire les présentations, bien qu’il la connaisse déjà. Les médecins étaient ses ennemis publics numéros deux, après les rebelles. Shane connaissait donc leur nom, leu visage, et les fuyait comme la peste. C’était peut-être la raison pour laquelle, elle, elle ne connaissait pas son nom. Ou tout du moins, les présentations n’avaient pas été officiellement faites. Elle avait bien du entendre parler de lui, Nosco est assez petit.

    Le jeune Brigadier regardait encore son ordinateur d’un air septique, il avait enfin trouvé la séquence anormale pour l’ascenseur. Bonne nouvelle, ce n’était pas une tentative de sabotage de la part des rebelles, il allait pouvoir être dispensé d’un rapport long et fastidieux sur les raisons pour lesquelles il pensait qu’il y avait eu sabotage ou infraction. Ce n’était qu’un simple disfonctionnement du matériel informatique, un problème de liaison plus exactement.

    « Déconnexion… »

    Fit-il pour lui-même en éteignant son ordinateur. Il débrancha les câbles et rangea son ordinateur dans sa sacoche. Puis, enfin, il porta son regard sur elle. Shane ne regardait quasiment jamais les gens droit dans les yeux, mais lorsqu’il le faisait, ça avait le dont de surprendre. Son regard clair passait par-dessus la monture de ses lunettes rectangulaires et il la regarda. Son regard était bicolore, et il avait déjà vu cette chevelure rousse quelque part. Il retira ses lunettes, car il n’en avait plus besoin, tout en la fixant toujours.

    « Et bien Docteur Wilde, le métier de médecin n’est plus ce qu’il était. On a aboli le régime du temps maximum de travail pour vous ? J’espère au moins que vous récupérez ça en RTT. »

    Humour ? Oui, on va dire humour noir et déplacé. Il parlait notamment de ces cernes que la jeune femme avait sous ses yeux et son fond de teint. Shane regardait rarement les gens en face, ça l’empêchait de voir toutes ces fausses expressions, il ne finissait que par voir, soudainement, le visage sincère sous les faux sourire. Il chercha dans sa sacoche le matériel et posa sa main sur le scanner de l’ascenseur. Il avait la solution du problème, il ne restait plus qu’à régler cela.
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Message par Invité Lun 28 Juin - 19:41

"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté."
Platon



Et voilà notre petite Jessica Wilde, sortant de son travail, fatiguée. C’est bien normale après tout, les faibles moments de somnolences de 6 minutes ne laisse pas grandes places à la rêverie et aux folles chimères. Elle tenta de cacher ses cernes noir avec du fond de teint, et se dirigea enfin vers l’Aedes, elle prendrait l’ascenseur et irait dans son appartement, elle s’endormirait de suite bien sur. En se réveillant elle mangerait sans doute une tartine et elle repartirait travailler. Pas de sortie avec des amies, pas de petit ami, sa vie semble régler par son emploi de médecin.

Elle entra dans le vaste hall, elle observait chaque coté et elle avait repéré un homme qui tendais désespérément le bras pour prendre la sacoche de son ordinateur. Bien qu’elle fut plus que las, elle se dirigea vers lui, s’accroupie et rapprocha l’objet pour que les doigts de l’informaticien puisse l’atteindre. Demeurant toujours accroupie, elle tenta d’engager la conversation. Elle était fatiguée, sa tête lui tournait un peu, elle n’arrivait à restituer le jeune homme qui visiblement ne prêtait pas la moindre importance à sa présence.

Il daigna enfin répondre à sa question, de manière assez froide en faite… elle le déranger sans nul doute dans son travail, mais il semblait assez professionnel pour faire deux choses en même temps, ce n’était pas sorcier après tout, elle-même parvenait à cumuler 3 ou 4 activités simultanées, alors pourquoi ne saurait-il pas faire de même ?

« J’ai quelque notion en informatique… mais pas aussi poussé que vous cela est certain… »


Sa voix était claire et toujours douce. Zofia n’avait pas pour habitude d’être colérique en dépits de l’épuisement. Il savait qui elle était… pourtant elle n’arrivait à le situer… elle se concentra, se fixa sur les trait de son visage si concentré. Il avait des trait fin, et ses yeux avait ces reflets ambrés… Ca lui rappelait vaguement un patient, un patient qui cherchait par tous les moyens à éviter sa visite médicale régulière… Pendant qu’il travaillait sur la problème de l’ascenseur, elle sortit de son sac en cuir son organiseur et contrôla le listing des habitant de Nosco… et visiblement il y en avait un qui était un retard sur sa visite médicale… Shane Maël Lewis… Maël… elle aimait bien la sonorité de ce second prénom, et cela la renvoya à pourquoi elle en avait elle-même choisie un deuxième… c’était parce qu’elle savait que le premier, tout le monde en userait et le diminuerait en un diminutif… alors que le deuxième lui appartenait pleinement et il ne sera usée que par ceux qui lui seront chers…

Elle le laissa faire son, travail en paix, juste en l’observant agir, elle trouvait toujours quelque chose de fascinant, voir ses personne user de leur savoir pour réparer et créer des choses… tout comme elle avec un corps humain. De accroupie elle s’assit complètement par terre tout en tirant légèrement sur sa jupe crayon afin qu’elle ne remonte pas. Elle venait de s’assoir vraiment pour la première fois depuis plus de vingt heures.

Il se mit à la regarder droit dans les yeux, Zofia ne savait que ressentir, en faite elle trouvait ça à la fois gênant et intrigant… gênant, car quand on regarde une personne dans les yeux, c’est comme si on avait libre accès à une partie de son âme, intrigant, car en générale on dévie les yeux de ce regard bicolore, un œil vert et l’autre bleu… c’est dérangeant pour beaucoup. Elle accueille donc ses yeux sombres avec un léger sourire qui se lisait dans les yeux si étrange de Wilde. Elle était si simple, le seul fait qu’on la regarde dans les yeux et qu’on ne l’évite pas réussissait à lui faire ressentir un léger bonheur, une félicité fugace, mais nécessaire. Elle soutint donc celui de Shane, les yeux de Jessie étaient toujours brillants, comme une lumière dans les ténèbres.

Elle sourit à l’humour noir de Shane. Elle dégagea une de ses mèches rousses derrière son oreille et cette dernière se replaça devant ses yeux. Jessica remit son organiseur numérique dans son sac.

« Tant qu’on a besoin de moi je reste. Il y a des patients qui ont besoin d’un réel suivit… et je ne sais pas pourquoi on dirait que tout le monde c’est donner le mot pour occuper tout les lits. Et les RTT… excusez moi mais je trouve qu’il n’y a rien de pire que la monotonie des jours où on n’a rien à faire. »


Elle avait ses mains posées sur sa sacoche, Elle était tout de même surprise qu’on puisse deviner ses cernes sous son fond de teint… il était pourtant d’un bonne marque et indétectable… Elle l’observait manipuler le scanner numérique, et avec un sourie frai et un peu enfantin elle dit :

« Et vous ? Ne prenez-vous jamais les rayons du soleil ? L’écran de votre ordinateur délave complètement votre teint, pourtant vos journée sont moins intenses que les mienne, vous auriez le temps de prendre l’air… et d’en profiter pour passer votre visite médicale Mr Lewis ! »

Elle eut un léger sourire amusé mais sans arrière pensé méchante, juste pour le taquiner, elle pouvait comprendre la phobie médicale… toute ces seringues, scalpel, tout ces instruments de tortures… elle essayait pourtant d’être la plus douce possible… Entre la douce Wilde et la froide Anna… les patients avant le choix.
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Message par Shane M. Lewis Jeu 1 Juil - 22:22

    Il fixait son écran d’un air septique un instant lorsque l’analyse s’était affichée. Il était claustrophobe, l’idée de s’enfermer dans un ascenseur n’était pas pour lui plaire, mais en avait-il vraiment le choix ? Il soupira et rangea calmement son matériel, tout du moins, ce qui était de trop. Elle lui répliqua sans attendre. Il eut un petit sourire, dissimulé sous le col de sa veste qui lui remontait à mis joues.

    « Oui… Tout comme il est certain que je n’ai strictement aucune notion en médecine. Cependant, c’est le cas parce que je n’aime absolument pas ça. »

    Après un instant d’hésitation, il rajouta d’un air faussement écœuré :

    « Vous être trop sadiques avec vos seringues et vos scalpels. »

    Il fit une petite grimace pour accompagner sa réplique. Il s’accroupissait et saisissait quelques outils qui lui seraient utiles. Il avait posé sa main sur le scanner pour que la porte de la cage d’ascenseur s’ouvre, mais celle de l’ascenseur resta close. Shane plaça ses mains gantée là où elle était sensée s’ouvrir et écarta les parois de force. Certes, il fallait simplement les écarter, ça ne réclamait en aucun cas d’avoir une force musculaire sur développée. L’ascenseur était au tiers un étage plus bas, et au deux tiers à l’étage actuel. Bref, arrêté au beau milieu de nulle part. Shane se laissa tomber dans l’ascenseur. Il avait donc perdu une bonne cinquantaine de centimètres alors que son interlocutrice venait de s’assoir sur le sol, peut-être pour être à la même auteur de lui.

    « Et je ne parle pas de jours à rien faire. Je pense que vous avez du sommeil à rattraper simplement. Même si on a besoin de vous, vous ne serez pas spécialement utile lorsque vous serez évanouie… Enfin, je ne suis pas médecin, mais vous l’êtes, vous devriez le savoir, je ne vous apprends rien. »

    Il coupa le courant de l’ascenseur, et sans comprendre les lumières du hall s’éteignirent également. Il cligna des yeux sans comprendre, cherchant à sa voir si c’était de sa faute, jusqu’à ce que quelqu’un crie au loin : ‘Excusez-moi, mauvais bouton !’ Il comprit alors que ce n’était qu’une simple coïncidence. Cet idiot avait éteint la lumière en même temps que lui, ce qui lui avait donné l’impression d’avoir fait une idiotie dans son travail. La lumière du hall réapparut et Shane secoua sa tête de gauche à droite d’un air désespéré.

    L’informaticien ouvrit la boîte d’information de l’ascenseur, derrière les numéros. Et l’alarme retentit. Elle n’était pas forte, il s’agissait d’un simple « Bip-bip » associé à une Del rouge qui clignotait. Pas de quoi rameuter tout le haut. Evidement, il s’y était attendu, on ne démonte pas un ascenseur comme ça. Il soupira une nouvelle fois. Il avait oublié de prévenir la sécurité qu’il s’occupait de cet ascenseur. Il sortit son portable et contacta la Brigade anti-terroriste. Il expliqua la situation et après c’être fait incendié par la Brigade, l’alarme cessa de retentir. Avant que Wilde ait pu répliquer quoi que ce soit, Shane lui lança un :

    « Oui je sais, en plus de haïr les visite médicale, je hais les rapports… »

    Il soupira et continua à démonter le boîtier tranquillement lorsqu’il entendit parler de sa visite médicale. Il fit soudain une tête d’enterrement. Il s’était même figé quelques secondes avant de reprendre son travail.

    « C’est mon travail, je commence à une certaine heure, je finis à une autre. Pas spécialement le temps de prendre l’air… Quoi qu’il en soit, je n’ai pas le temps pour une visite médicale et encore une fois, je n’aime pas ça… »

    Il fit tomber une vis et on entendit un bruit de métal. Il se baissa pour la ramasser et la rangea consciencieusement dans une petite pochette de sa sacoche, avec les autres.

    « Sincèrement, vous devriez prendre quelques heures à dormir, sinon vos lits qui sont déjà trop remplis devront accueillir une suicidaire de plus… »

    Pour Shane, les suicidaires, c’était tout ceux qui allaient s’enfermer dans une cambre d’hôpital. Car on n’est jamais aussi proche des seringues et compagnies que dans cet endroit-là. Shane l’évitait comme la peste. Deux neuf ans qu’il était sur Nosco, il avait du y séjourner deux heures, tant il était devenu infernal à hurler pour sortir de là.

    « Et puis, vous avez l’air suffisamment occupée, vous pouvez zapper ma visite médicale, je vais bien. »

    Ou l’art de faire passer quelque chose dont on ne veut pas qu’il existe comme un avantage pour l’autre dans son inexistence. C’était certain, elle avait du flairer le mauvais coup, elle n’était pas stupide, mais Shane usait de beaucoup de moyen pour repousser ses visites médicales.



    PS : Shane a les yeux très clairs lol^^
Shane M. Lewis
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Message par Invité Lun 5 Juil - 17:40

"Ne lui montre pas ta peine, tu devrais te réjouir sa différence ce n’est pas sa jambe coupée, c’est son histoire, sa survie."

Marc Levy, Où es-tu.




Miracle, il semblait doté de la même capacité qu’elle à cumuler plusieurs activités simultanément. Il n’aimait pas la médecine… normale donc de ne pas avoir la moindre notion… mais cela ne cacherait-il pas une certaine crainte ? Une sorte de phobie irraisonnée ? Une courte hésitation et une mine dégoûtée confirmèrent ses déductions… trop sadique avec ses scalpels et seringues ? Elle soupira faiblement… Après tout Anna lui avait pendant près de deux ans reproché son manque de confiance en elle pour ses incisions… et puis avec la pratique elle avait reprit confiance en elle, sachant parfaitement qu’elle agissait pour le bien des patients… Mais elle comprenait sa peur… chacun à les siennes après tout.

« On agit pour le bien des malades… ce n’est pas du sadisme, je ne tire aucune satisfaction de la souffrance des autres… »


Elle avait baissé ses yeux sur sa jupe, observant ses plis avec une véritable attention. Pourquoi se sentait-elle gênée tout à coups ? Il faut croire que les rapports humains, il faut les entretenir, dans le cas contraire on se voit ainsi : handicapé dans ses rapports sociaux, développant de ce fait une certaine maladresse mêlé à une pudeur désuète. Son attention se reporta vers son interlocuteur à cause du bruit sourd qu’il y avait eut lorsque ce dernier entra dans l’ascenseur coincé entre deux étages. Elle s’assit par terre, afin d’être au même niveau que lui. Dire que c’était la première fois depuis plus de 20 heures qu’elle pouvait vraiment s’assoir… c’était sans doute vrai… elle travaillait trop. Elle observait cet objet métallique ainsi que l’homme qui se trouvait à l’intérieur. Coincé au milieu de nulle part, entre un point A et un point B… Entre deux mondes… Elle se sentait parfois ainsi, dans Nosco, tout en se sentant tel un électron libre… Dans ce monde sans en faire pleinement partie. Une fille de nulle part, sans réelles attaches.

Elle écoutait la voix de Shane, le nom que lui indiquait son organiseur électronique, encore un qui n’avait pas passé sa visite médicale. Oui elle est médecin, et oui elle sait parfaitement ce qu’il lui dit… mais elle savait aussi comment palier la fatigue avec de la caféine par exemple… certes ce n’est pas ce qu’il y a de meilleur pour la pression artérielles et autres palpitations cardiaque… mais on fait avec ce qu’on a. Les lumières s’éteignirent… Zofia profita de l’obscurité pour poser son dos contre le mur, ce qui fait qu’une fois la lumière retrouvait, l’informaticien n’aurait vu que sur son profile et en contre bas.

« Oui je le sais… La caféine est un assez bon stimulant pour tirer un peu sur la corde… »


Sa voix était atone… Elle avait employé l’expression « tirer sur la corde »… était-ce conscient ou non ? Une phrase anodine… rien de plus… on a tous une corde sensible, pour certain c’est des problèmes cardiaque, pour d’autre la patience ou des craintes… On tente toujours d’agir pour le mieux, de se dire que cette fois ça sera différent… on veut dépasser ses limites, en se disant que cette fois ça sera la bonne… mais la vie n’est pas aussi simple, il ne suffit pas de vouloir une chose, il faut aussi savoir s’affranchir de son passé et se donner une chance. Mais quand on n’a pas de passé, quand on combat avec un ennemi inconnu… comment peut-on faire ? Alors on oublie… on se noie dans son travaille ou une autre drogue, et on s’oubli soi-même. Jusqu’à ce qu’une personne lève le voile sur vous et vous fera comprendre qu’on se fiche du passé, et même de l’avenir, que seul le présent compte… ce fugace présent, cet instant infime… cette vie infime.

La lumière revint, tirant Jessy de ses pensées… ses pensées, le seul endroit où elle se sent libre. Elle entendit clairement un son binaire, puis la voix de Shane qui était au téléphone… encore un qui ne devait pas aimer les rapports humains. Elle allait ouvrir la bouche quand il lui coupa justement l’herbe sous le pied. Elle la referma, resta un bref instant immobile, puis elle décida de changer de position, elle se mit au bord de l’entré de l’ascenseur, laissant ses mollet dans le ventre de métal, vérifiant qu’elle ne dérangeait pas en se mettant ainsi. Elle en profita pour lui rappeler avec amusement la visite médicale qu’il devait passer. Elle l’observa faire son travaille tout en écoutant ses excuses toute aussi pitoyable les unes que les autres… c’est pourquoi elle posa sur lui un regard compatissant, jusqu'à ce que ses yeux rêveurs se perdent dans l’abysse insondable de son esprit. Ses petites cellules grises se mettaient à fonctionner activement. Elle était Nosco depuis 10 ans, soit donc un an de plus que lui… Elle venait de commencer sa formation de médecin depuis quelques mois… Elle se rappelait soudain d’un patient… Un patient qui se débâtait et hurlait. Elle s’en rappelle bien même. Elle sortait de la salle des radios et s’était arrêtée devant la chambre 7. Elle avait vu un jeune homme hurler… comme s’il était possédé par un esprit maléfique. Elle se rappelait avoir demandait un autre apprenti ce qu’il se passait… et visible il avait le sentiment d’être face à un dément. Jessica se rappelait avoir était choqué par le regard sadique que l’on posait sur la patient, comme si il s’agissait d’une bête de foire. Elle, son regard était plein de compassion et la seconde plus tard elle était fasse à son mentor, faisant des mains et des pieds pour qu’on laisse le patient de la chambre 7 partir car visiblement les examens n’étaient pas alarmant…

« La chambre 7 ça ne vous dit rien par hasard ? »


Une simple question comme pour confirmer une suspicion. Elle vida sous ses yeux ses poches, un stéthoscope et un tensiomètre.

« Vous voyez ? C’est tout ce que j’ai dans mes poches, pas de seringues, pas de scalpels et autres objets de tortures barbares… Je n’aurais même pas besoin de vous touchez, vous les poserez vous-même à l’endroit que je vous indiquerez… et ça prendra moins de cinq minutes. »


Son regard avait quelque chose à la fois de déterminer, et en même temps on sentait qu’elle tentait de faire des compromis, de trouver un moyen pour qu’il soit à jour de sa visite médicale régulière… sinon elle savait comment ça allait se passer : convocation de force, et il ne tomberait peut être pas sur le médecin le plus complaisant de Nosco.

« J’irais me reposer après, je ne suis pas au bord de l’évanouissement tout de même. »


Elle esquissa un sourire amusé, Elle était dynamique la petite Zofia. Active jusqu’au bout, jusqu’à ce que l’horloge biologique la ramène à l’ordre.

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Message par Shane M. Lewis Mer 7 Juil - 21:59

    Shane roula ostensiblement des yeux lorsque la femme se mit à lui dire qu’elle n’éprouvait aucune joie dans la souffrance des autres. Il ne répliqua pas. Il se disait que ça ne servirait à rien. L’un comme l’autre avait des idées préconçues dans leur esprit. Tergiverser n’aurait été que tourner en rond et Shane n’aimait pas faire du surplace. Pour Jessica, les médecins ne voulaient que le bien de leurs patients. Pour Shane… Et Bien Shane resterait têtu bordé dans sa croyance en un sadisme de la part des médecins. Il ne voulait pas changer d’avis. Il ne le ferait pas. Que non. En fait, cette idée lui était plu confortable. Il basait son résonnement là dessus. C’était peut-être de la lâcheté, mais c’était ainsi. Il campait sur ses positions.

    Elle lui parla ensuite de caféine. Shane roula à nouveau des yeux sur le sujet. L’informaticien n’était pas un accro à la caféine. Il n’en buvait quasiment jamais… Pour ne pas dire vraiment jamais. Il faisait attention à avoir le nombre d’heures de sommeil suffisantes et puis, c’était tout.

    « La caféine ? Un médecin qui se drogue… Hum… Quel bon exemple pour la société. Dites moi, vous n’iriez pas chez un coiffeur qui a des poux et les cheveux gras, n’est-ce pas ? Que doivent dire vos pauvres patients qui se font… Et bien soigner on va dire… Par quelqu’un qui a des cernes. Car vous pouvez mettre autant de tonne de fond de teinte que vous le voulez, vous ne me tromperez pas. »

    Shane ne la regardait pas, il était plongé dans son travail. Et en même temps, il discutait, mais sans lui adresser un regard. Et c’est parce qu’il ne regardait jamais les faux sourires et les masques derrières lesquels se cache le monde, qui voyait en un regard, bien souvent, la pure vérité. Certes, ce n’était pas toujours fort apprécié que de parler à quelqu’un qui ne vous regarde pas en face, mais tous ceux qui côtoyaient Shane avaient appris à faire avec, car il ne fallait pas compter sur le Brigadier pour faire un effort.

    « Et vous voyez bien que vous tirez sur la corde. Vous allez au-delà de ce que vous pouvez faire. Tout ne faites vraiment pas le modèle de la santé parfaite. Comment faites-vous pour prétendre être médecin ? »

    Question piège peut-être. Mais Shane savait qu’il avait parfaitement raison. Qui irait chez un dentiste qui a des dents jaunes et cariées ? Qui irait manger dans un restaurant où il y a des rats ? Qui irait dans la bibliothèque d’un analphabète ? En suivant le même ordre, qui irait se faire soigner chez un médecin qui tire sur sa santé pour faire des heures supplémentaires ? En fait, tout ceci laissait Shane perplexe.

    L’informaticien, concentra son esprit sur son travail. Les jambes de Jessica vinrent tomber dans l’ascenseur. Elle ne le gênait pas là où elle était, sans quoi, il le lui aurait fait remarquer. Et lorsque Shane fait remarque quelque chose à quelqu’un, ce n’était pas de la manière la plus tendre. Enfin, il était informaticien, pas psychologue ou assistante sociale. Une fois que l’alarme avait été débranchée, Shane pouvait travailler tranquillement sur le tableau de bord de l’ascenseur. Il connecta son ordinateur au serveur qui gérait tous les ascenseurs de Nosco. Il commença à envoyer des signaux à partir du central pour voir si son ascenseur réagirait. Les lumières des boutons sur lesquels on appuyait pour choisir son étage, s’allumèrent puis s’éteignirent. La connexion au central dans le sens central vers ascendeur marchait donc. Il posa son ordinateur portable sur le sol et sortit du matériel de sa sacoche. Il brancha ses pinces-crocodile à des points stratégiques du tableau de bord de l’ascenseur et il envoya une petite décharge électrique. Mais le serveur ne perçut pas le signal. C’était donc la connexion dans le sens ascenseur vers le central qui était défectueuse. Et donc les fils rouge… Ceux de l’allée… Mais soudain Jessica parla d’autre chose. Shane, à côté de la plaque, répondu alors au tac au tac :

    « Si c’est le numéro de votre chambre, non, ça ne me rappelle strictement rien… Sauf si j’avais trop bu ce soir là… Et si c’est une invitation, hum... Comment on dit déjà ? Ah oui... Ca aurait été avec plaisir mais non merci. »

    Shane et son amabilité légendaire semblable à celle d’une porte de prison. Il écartait deux fils l’un de l’autre lorsqu’il percuta enfin ce qu’était la chambre numéro 7.

    « Oh… »

    Fit-il alors d’un air perplexe. Puis il répondit, d’un air de rien, comme s’il n’avait strictement rien dit concernant la chambre de Wilde :

    « Oui, vaguement, j’étais tellement infernal qu’ils m’ont fait sortir. Ils sont stupides… Ils voyaient bien que j’étais suffisamment en forme pour hurler. J’ai dû passer une vingtaine de test en deux heures… Mais à quoi ça peut vous servir que j’urine dans un petit pot franchement ? »

    Il leva un sourcil, totalement incrédule. Il se souviendrait toujours de ce moment où on lui avait donné ce petit pot. Il avait bêtement demandé ce qu’il devait en faire. Et il avait écarquillé les yeux lorsqu’on le lui avait expliqué. Il s’était mis à crier contre l’infirmier en croyant que celui-ci se payait sa tête, mais après un bon quart d’heure de négociation et d’explications dont il n’avait rien retenu, il avait fini par accepter, à contre cœur, priant pour que ça lui épargne du temps à passer ici. On lui avait fait il ne sait trop combien de scanner dans tous ces endroits qu’il en avait eu vite mare de se plier à cela qu’il s’était mis à hurler pour sortir.

    Il l’écouta alors faire son compromis, il fronça les sourcils et lui répondit froidement sans lui adresser un regard :

    « Non. Ne cherchez pas à me faire du chantage et tout ce que vous voulez. Je ne passerai pas cette visite. De toute façon je travaille. »

    C’était bête d’être têtu et borné comme ça, mais voilà, c’était Shane et il faudrait l’attacher si on voulait espérer lui faire une visite médicale. Et l’excuse qu’il donnait à la jeune femme était tout bonnement minable.
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Message par Invité Mar 13 Juil - 0:29

La souffrance ? Zofia n’en avait aucun souvenir… et pourtant il y a avait ce souvenir d’elle disant qu’elle était un ange comme sa mère… Aurait-elle connu la souffrance de la perte d’un être cher ? Ici, là ou l’immortalité règne et ou il est impossible de procréer ? Ca lui semblait si lointain, si intouchable. Il se mit à disserté sur son inclination pour la caféine et directe elle était catégorisé dans la section drogué. Ce n’était pas une dépendance pourtant. En dehors de son travail elle s’en passé parfaitement… Mais pour tenir des heures sous pression… elle n’avait rien d’autre de stimulant. Shane n’avait pas l’air de comprendre, leurs deux métiers sont très différents. Il a des heures fixes alors qu’elle doit enchainer les gardes et faire son créneau aux urgences… bref pas le temps de végéter. Mais il avait raison sur un point, elle avait besoin de repos. Elle se promit intérieurement d’envoyer un message à Anna pour la prévenir qu’elle allait prendre deux semaines pour elle.

Il avait vu ces cernes ? Jessica beugua un bref instant, sortant immédiatement son mini miroir afin de s’y regarder. Elle ne voyait rien, son fond de teint la couvrait parfaitement… alors comment a-t-il fait pour voir ce que nul autre voyait ? Elle haussa un sourcille et rangea le miroir. Elle esquissa un sourire amusé, Jessica était un électron libre, bien des personnes les remarquait : dans sa démarche, ses expression du visage, sa façon de parler ou d’agir… et même dans ça façon de penser. Elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond ici… même si elle ne savait pas quoi exactement… de même que certain de ses gestes ou paroles semblent dicté par… par son inconscient ? Comme si une chose enfouit en elle cherchait à sortir… comme si sa vrai personnalité refaisait surface.

« Je m’enfiche de vous tromper ou non. »


C’est vrai quoi. Insolente ? Oui un peu sur les bords. Après tout il ne fallait pas pousser mémé sur le tapis clouté d’un fakir ! Elle ne le regardait pas et continuer de garder se sourire provocateur. Elle fouilla dans la poche de sa blouse et en sortie une lingette afin d’ôter le fond de teint. Au travaille elle en mettait pour ne pas affoler les patient où leur donner plus d’inquiétude. Mais dehors elle s’en moquait pas mal, elle était ce qu’elle était, et dans le fond elle chérissait les marques de fatigue de son visage. Car ici, jamais elle n’aurait la moindre ride, son visage demeurera celui d’une jeune fille qui est tout juste femme… rien. Elle serait à l’image de Dorian Gray dont le physique demeurait inchangé sous le poids des ans et de la débauche de sa vie… c’était le portrait qui subissait tout. Mais elle, où était son portrait ? Rien. Dorian pouvait voir autant qu’il désirait se portrait qui devenait monstrueux. Mais elle, elle ne savait même pas ce qui c’était passé dans ça vie. C’était une remise à 0… un nouveau départ pour tous ceux qui en ont besoin…

« Vous apprendrez sans nul doute qu’on donne toujours aux autres ce dont on a le plus grand besoin soi-même. C’est bien là le comble de la générosité j’en conviens… »
(Cf : cette phrase est en partie tiré de l’ouvrage d’Oscar Wilde « le portrait de Dorian Gray »)

Un rire amusé s’évapora de ses lèvres vermeilles. En tant que médecin, elle savait ce qui était bon pour l’être humain et elle savait parfaitement donner les bonnes indications aux autres. Quand à elle… et bien elle se l’appliquait aussi, mais il est vrai que quand on doit cumuler les gardes c’est moins aisé.

Ses gambettes se balançant dans le ventre de métal de l’ascenseur, elle l’observait travailler. Une telle phobie irraisonné, car oui, la phobie à la différence de la peur n’a aucune raison d’être si cd n’est qu’elle est là et qu’il est dure de s’en défaire, bref une telle phobie n’est pas courante… Cela lui rappela un patient. C’est pourquoi elle parla de la chambre 7.

Quand Shane répondit… Jessica fut si choqué qu’elle manque de s’étouffer de finir en se cassant la figure dans l’ascenseur. Jessica n’était pas du genre à sortir, à boire comme un trou et à sa laisser aller au plaisir de la chair avec le premier venu ! Elle se ressaisie rapidement, en tentant de garder un minimum de contenance bien que son visage ait viré au rougie cramoisie. Attention cher lecteur ! N’allez pas croire qu’elle est sous le charme de ce fanfaron, elle est uniquement choquer par la perversité de ses propos. Elle le fusilla du regard, sérieusement, si ses yeux avait été des magnum 357… Le pauvre Shane serait mort à l’heure qu’il est… mais que voulez vous, une légère pruderie (non, non on ne rigole pas xD).

Il lui raconta son souvenir. Jessica écouta d’une oreille attentive en riant sous cape, oui elle se rappelait de cette scène, elle sortait de la salle des radios avec son mentor : Anna. Elle s’était arrêtée pour observer sa scène. Elle ne comprenait pas son confrère, à forcer le patient alors que ce dernier avait l’air des plus réfractaires en plus. Ce n’est pas ainsi qu’il faut agir… ca ne fait que consolider la peur. Personne n’en avait rien à faire… mais comme elle l’avait dit, elle ne se réjouissait pas de la souffrance des autres. Alors elle était allé voir sa supérieur… et la tenace Jessica avait eut gain de cause.

« Avec les teste urinaire on peu déceler différentes maladies infectieuses… »


Elle soupira un bref instant, elle sortait des urgences et elle n’avait pas envie de faire un cours.

« Et pour vous montrer que je suis vraiment la sadique que vous pensez : c’est moi qui ait tenue la jambe a ma supérieure pour qu’elle vous laisse sortir. »

Elle énonçait seulement les faits. Elle vida ses poches, ayant seulement un stéthoscope et un tensiomètre. Mais vu le ton incisif sur lequel il lui parla… il n’avait pas l’air d’accepter son compromis Elle se releva donc et le domina de toute sa hauteur, lui qui était tout en bas dans l’ascenseur, les mains sur les hanches, ce petit brin de femme était assez impressionnante. Elle aimait dominer les personnes dans ces moments là.

« Ecoutez mon coco. Honnêtement je m’en fiche, vous faites ce que vous voulez, je ne suis pas votre mère ! Mais sachez que vous allez tomber sur des docs moins sympas que moi. Et vous savez ce qui se passe pour ce qui fraude leur visite ? Vous pouvez passez entre les mailles du filé un petit moment… mais un jour ca ne sera plus le cas ! »


Son regard bicolore se posa sur Shane, et elle tapait du pied droit, signe d’impatience.

« Vous êtes un homme non ? Montrez-le alors ! »


Elle esquissa un sourire provocateur, elle adorait titiller la fierté masculine. Pourquoi adorait-elle ça d’ailleurs ? C’était la première fois qu’elle faisait ça… Mais en tout cas c’était des plus amusant… encore fallait-il qu’il ait un minimum de fierté ce dont elle doutait, d’ailleurs ca se voyait dans l’expression de son visage.
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Message par Shane M. Lewis Mar 13 Juil - 17:08

    Shane soupira et la vit se démaquiller du coin de l’œil. Appart ça, elle n’en fichait de le tromper. Fier d’avoir eu raison, intérieurement, il se félicita. L’autocongratulation fait du bien mine de rien, plus que l’on pourrait le penser. Il se demanda alors pourquoi il ne prenait pas plus de temps à se dire pour lui-même : « C’est bien Shane » ou « Bravo Shane, c’est brillant ». A défaut de l’entendre par les autres, il se lancerait des fleurs tout seul. Quoiqu’il n’était pas à plaindre non plus. Il n’était pas invisible dans la société non plus, il n’était pas le rejeté, l’exclus. Il resta cependant concentré sur son travail. Elle lui fit remarquer qu’on donnait toujours aux autres ce que l’on ne s’offrait pas à soi-même. Shane répliqua dans son air constamment antipathique :

    « A vous regarder, je serai pour être d’accord avec vous. Cependant ce ne s’applique pas à tout le monde. Regardez-moi, je manque cruellement d’une visite médicale, mais ce n’est pas pour autant que je les donne aux autres… Ca serait trop facile avouons, même si ça me rendrait bien service de faire en sorte que quelqu’un d’autre soit moi et qu’il aille se faire charcuter à ma place. Cependant c’est impossible. Vous dites aussi que je manque de soleil, certes, mais je n’impose pas aux autres comme vous le faites en me le prescrivant. Ainsi je pense qu’il y a deux types personnes qui donnent aux autres ce dont ils ont le plus besoin : les docteurs... Et les parents. Mais comme sur Nosco, il n’y a pas de parents, les seuls… Parasites qui sommeillent ici restent les médecins. Vous forcez les gens, pour quelques « bonnes » raisons que ce soit, à suivre vos conseils, conseils que, parfois et bien souvent, c’est le médecin lui-même qui devait les suivre. N’êtes-vous pas d’accord ? »

    Ses yeux fixaient les fils à la recherche du bon, il cherchait après un rouge qui serait défectueux mais n’en trouva aucun. Lorsqu’il répondit sur la chambre, il l’entendit s’étouffer et se ratatiner. Sans la regarder, il secoua sa tête de gauche à droite en signe de désespoir. Enfin quoi, il s’était simplement trompé, pas la peine de devenir écarlate pour autant. Il laissa le tableau de bord, le fil défectueux n’était pas ici. Il dégonda la plaque de fer qui était autour du tableau de bord, plaque qui allait du sol au plafond. Il chercha à nouveau parmi les fils.

    « On peut déceler tout ce que vous voulez dans vos test loufoques. Il n’empêche que je trouve ça immoral et malpoli de réclamer à quelqu’un de faire dans un petit pot. J’étais choqué ! »

    S’offusqua-t-il. La gaine de fils rouge était parfaitement intacte. Mais où était donc le problème ! Avec désespoir, Shane regarda le plafond. Il remit la plaque de fer en place, réinstalla le tableau de bord. L’ascenseur avait l’air comme neuf, prêt à l’usage… Sauf qu’il ne marchait toujours pas… Elle lui annonça alors que c’était grâce à elle qu’il avait enfin réussi à sortir. Avec la même amabilité sans faille Shane répondit :

    « Bien, au moins vous aurez fait quelque chose de bien dans votre vie, j’espère au moins que vous avez fait une croix dans le calendrier… »

    Comment quoi il aurait du la remercier ? Ah non ! Shane n’était pas spécialement le genre de personne à faire ça. Il préférait être cynique, ça lui collait à la peau. S’il l’avait remerciée, ça aurait sonné tellement faux que ça aurait peut-être été plus blessant que son cynisme. Elle se relava alors, se dressant sur toute sa hauteur. Le petit Shane qui était déjà petit à la base, se retrouva encore plus miniaturisé qu’à l’ordinaire.

    « Je vais vous tirer dans les pattes et vous serez moins grande croyez moi… Oui, vous n’êtes pas ma mère et heureusement. Des docs moins sympas que vous ? Mais tout les docs ne sont pas sympas, il n’y en a aucun pour rattraper l’autre. Votre fausse empathie, à vous et vos semblables, ne me rassurent en aucun cas. Vous ou une autre pour moi, c’est la même chose et vous pouvez prendre autant de centimètres que vous voulez, ça ne changera rien à mes yeux, OK ? »

    Têtu, il était indéniablement têtu et il ne céderait jamais. Elle perdait vraiment son temps. Bon, pour ce qui était de son problème d’ascenseur, il allait devoir monter au dessus, là où se situait le central de l’appareil. Il soupira à nouveau en regardant le plafond avant de tendre les bras et d’ouvrir la trappe sécurisée. Il envoya sa sacoche sur le dessus de l’ascenseur qui était visible dans le tiers haut de l’ouverture du hall. Shane posa ses deux mains gantée de cuir noir de chaque côté de l’ouverture carrée, prit de l’impulsion et se hissa à la force de ses bras et de son abdomen sur le haut de l’ascenseur. Une fois là haut, à quatre pattes sur le toit de la cabine, il commença à inspecter les câbles qui étaient en très bon état. Il ouvrit la boîte de la centrale de l’ascenseur et commença à observer les fils. Et il trouva celui qi était défectueux.

    « Je suis informaticien pas mécanicien bon sang ! Ils vont entendre parler de moi ceux qui font le diagnostic initial ! »

    Maugréa-t-il. En effet, chaque problème détecté sur Nosco était l’objet d’une première analyse. S’il s’agissait d’un problème informatique lié à un virus ou un disfonctionnement de puce, c’était un informaticien qu’on envoyait, mais pour réparer des fils électriques, c’était un mécanicien qu’on envoyait ! Une chance pour Shane pour avoir des connaissances assez solides en mécanique et cybernétique !

    « Et je n’ai rien à vous prouver la doc ! Je ne veux pas faire de visite médicale, donc je ne m’en ferai pas. »

    Il coupa l’épais fil défectueux et se pris une décharge électrique :

    « C’EST PAS VRAI MAIS QUI C’EST QUI A REMIS LE COURANT DANS CET ASCENSEUR A LA NOIX ?! »

    Dans son oreillette, il entendit un « désolé, fausse manip… »

    « FAUSSE MANIPE ! UNE CHANCE QUE JE N’AI PAS MIS MA MAIN SUR UN CABLE DE LOCOMOTION, J’AURAI GRILLE SUR PLACE ! »

    Pesta-t-il dans son oreillette, tandis que l’autre au bout l’assommait d’excuses :

    « ENLEVER MOI CE FOUTU COURANT ! »

    Il eut pour réponse un « oui, oui, tout de suite ». A coup sur, c’était un apprenti qu’on était en train de former… Quelle plaie. Shane changea le fils rouge, referma le central et redescendit dans l’ascenseur. Il referma la trappe et de hissa hors de là. Il sortit ses affaires et demanda le rétablissement du courant. Le tableau de bord s’éclaira, les portes se refermèrent automatiquement. Shane appela l’ascenseur par scanner de la main, la porte se rouvrit, l’ascenseur était au bon étage et non plus entre deux mondes.

    « Vous testez ? Montez au troisième et revenez. »

    Fit-il alors à la doc avec un regard sadique et de mise au défi. Comme ça si l’ascenseur ne marche pas, elle resterait coincée dedans. Cette fois, c’était lui qui lui disait « vous êtes une femme oui ou non ? ». Avait-elle du courage, sans peur, qu’elle lui prouve alors, qu’elle lui prouve qu’elle était meilleure que lui. En même temps c'était une histoire de confiance. Si elle lui faisait confiance sur le fait qu'il fasse bien son travail, c'est à dire qu'il avait correctement réparé l'ascenseur, alors peut-être lui ferait-il confiance également sur son travail.
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Message par Invité Sam 24 Juil - 14:39

écris avec cette musique





Lasse de son maquillage elle s’était démaquillée. Les cernes inquiétaient les patients, alors que bien souvent il s’agissait d’une simple fatigue nerveuse, et non physique. Et ce faisant, elle se disait combien il était incroyable tout les artifices qu’on usait pour les autres. Car oui, envers soi-même on n’a pas besoin de se cacher derrière des masques, on est ce qu’on est et on peut toujours s’en accommoder même si on se hait et se rejette de toute son âme. Mais avec les autres, on masque toujours un peu son être, ses craintes, soi-même. C’est bête, mais c’est ainsi, rare sont ceux qui on le courage de s’assumer.
Oter son maquillage, était donc pour elle comme faire tomber une partie du voile. Se mettre à nue dans un univers aseptisé où on aurait peur d’une invasion de microbe récalcitrant, une sorte de mutation, de perversion de l’âme humaine. Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent, elles sont souvent plus simples et plus fragile que notre maladresse musclée voudrait le croire. C’était ainsi qu’on la catalogua sans appelle parmi les parasites de Nosco. Etait-ce blessant, en souffrait-elle ? Oui, mais elle ne le montra pas. Avait-elle souffert dans son passé pour avoir une telle carapace ? Pour avoir une sorte de défaut de fabrication ? Pour ne pas ressembler ainsi aux autres ? Sa différence elle là cachait, mais elle le savait bien, si on connaissait juste 1% de ses pensées, si on voyait juste un faible extrait du fonctionnement de son cerveau, de ses réflexions, elle finirait au bout d’une corde, les pieds dans le vide se convulsant à cause du système nerveux fonctionnait un court instant en dépit de la pendaison, comme la queue d’un lézard une fois coupée.

« On n’est plus indulgent envers soi-même qu’envers les autres, et pour d’autre c’est l’inverse… »


Ce n’est pas faux n’est ce pas ? En générale ce qu’on tolère le moins chez les autre son nos propre défauts. Chez nous on les accepte pleinement et on justifie des comportements blessant ou immoraux en ce disant « on est ainsi c’est tout », mais quand c’est pour les autres, on leur demande de changer. Non pas d’évoluer, mais de changer, ce qui est pire, car ainsi on dépossède la personne de ce qu’elle est vraiment pour la transformer en une autre. Et des fois, on excuse tout aux autres, on leur pardonne tout, et c’est envers soi-même qu’on manque d’indulgence ? On veut prendre l’intégralité de la faute sur soi, sas un soupir, mais toujours dans les larmes.
Elle le regardait si offusqué d’avoir du uriner dans un pot, et pourtant il n’était pas gêné de la réflexion douteuse sur une partie de sport de chambre. Vraiment, les hommes sont bizarres. Elle, elle serait du genre à être gênée pour les deux, car pour l’un, il y a des choses qu’on a pas besoin d’étaler aux yeux de tous, et dans le deuxième cas, car il est vrai que la demande est gênante, mais néanmoins nécessaire dans le bon fonctionnement d’un diagnostique.

« Vous faites tout un plat pour pas grand-chose, dans votre vie vous verrez pire… ou plutôt dans votre immortalité. »


Le regard au loin, elle se disait qu’en dépit de la dorure des cages… c’était quand même une cage, et un jour viendrait ou les oiseaux seront à nouveau avide de leur liberté. Et ce jour là, on en pourra plus se cacher, comme mis à nu dans toute l’humanité de cette jeunesse eternel qui raisonne comme une quête passé. C’est terrifiant de vieillir après tout, de se dire que notre corps va changer, de voir des rides à la place des jolis sourires, de se retrouver finalement face à un corps qu’on ne connaît pas.
Ici, ne pas vieillir, c’est comme la fontaine de jouvence, le terme d’une quête rêvé de tous mais jamais accomplit.
Plongée à nouveau dans ces pensées, c’est à peine si elle l’écouta quand il lui dit qu’elle avait au moins fait une bonne action. Jessica connaissait sa valeur, elle savait les choses bien et moins bien qu’elle avait faites dans cette vie là.
Elle n’avait pas besoin de merci et n’en demandait pas, quand on fait les choses, on le fait de bon cœur, sans rien attendre. Sinon il ne vaut mieux pas les faire.
Elle se releva de toute sa hauteur, lui demandant s’il était un homme pour être un tel couard, s’il était un homme, il devait se montrer digne de ses attributs masculins et arrêter de se défiler.

« Mais allez-y, tirez moi dessus, avez-vous peur du corps à corps ? »


Un sourire qui veut à la fois tout dire et rien dire se dessina sur son visage. Il était amusant le Shane.

« Fausse empathie ? Mais que vous êtes amusant… Les choses je les fais parce que je le veux, je ne me force jamais, ca ne sert à rien. Restez l’esprit embrigadé dans votre obscurantisme, vous vous pensez si fort que ça en portant un jugement sur tout ? En condamnant les personnes parce que leur profession ne vous plait pas ? pfff c’est lamentable le travaille ne détermine pas la personne. »


Elle marqua une petite pause, sa voix était énergique. Ben oui quoi ! Il ne faut pas pousser mémé sur le tapis clouté d’un fakir !

« Et je ne prends pas centimètre, je fais 1m69 et j’en suis fière, après si vous penser qu’on peut être élastique à votre guise … ca doit peut être montré un complexe chez vous… »


Cette fois si ce fut un rire léger. Elle resta debout et colla son dos contre le mur, elle ne le voyait plus et observait les allé et venu des habitant de l’Aedes. Tant de personnes qui entrent dans le moule, tant de personne différente et pourtant si semblable. Etait-elle aussi ainsi ? Ou voyait-on qu’elle avait une aura bien différente ? Elle n’écouta pas les cris d’un Shane énervé, elle se plongea dans le silence, un silence intérieur, un faible moment de paix.
Vivre c’est si difficile, quand beaucoup se contentent d’exister.
Elle sorti de sa rêverie à la réouverture des portes de l’ascenseur. Shane en sortit. Il sorti pour lui lancer un défit, celui d’avoir confiance en ses capacité d’informaticien, bref de lui faire confiance. Lui faire confiance alors que lui n’avait pas confiance en elle. Pour toute réponse elle lui adressa un regard d’un air de dire « vous avez quelque chose à prouver vous ? Moi non. ». Elle commença donc à se détourner de lui, s’éloignant et le laissant seul… quand sa tignasse rousse s’immobilisa. Elle marqua une pause.
En se défilant c’était elle qui faisait preuve de faiblesse, non ? Et jamais elle ne serait faible, surtout pas face à un homme sexiste. Elle se retourna donc et en arrivant à son niveau et lui lança un regard plein de défit. Elle entra dans l’ascenseur sans peur. Le dos droit et appuya sur le bouton du troisième étage.
Les portes se fermèrent, l’ascenseur monta pour rouvrir ses portes trois étages plus haut. Elle prit une photo avec son portable. Appuya ensuite sur le bouton du rez-de-chaussée. Les portes s’ouvrir à nouveau sur son sourire du vainqueur, portable en main montrant la preuve qu’elle avait relevé le défit.

« Pas mal Lewis. »

Quoi elle n’allait pas l’applaudir non plus et sortit les serpentins ! Néanmoins son sourire se changea pour devenir plus sincère, traduisant les félicitations qui ne franchissait pas ses lèvres vermeilles.
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Message par Shane M. Lewis Sam 24 Juil - 15:51

    Il soupira. Plus indulgent envers soi-même ? Il y avait une part de vrai là dedans. On avait beau reprocher aux autres tous les défauts du monde, il n’en demeurait pas moins vrai qu’on n’était soi-même pas spécialement parfait. Le fait est qu’on ne s’en rend pas toujours bien compte, ou pas à temps. Elle traita ensuite du test qui chagrinait tant Shane. Pour pas grand-chose ? Encore une fois il ne répondit pas et se contenta de hausser les épaules d’un air peu concerné par la réplique. Et d’ailleurs lorsqu’il répliqua lui-même sur un autre sujet, il se prit une décharge électrique qui changea ses quelconques pensées en une colère noire. Il pestait rageusement comme l’autre qui lui avait fait ce geste maudit et lui ordonnait de réparer sa faute sur le champ. Renfrogné dans son idée première, Shane ne se garda pas de le maudire intérieurement et de juger qu’il allait lui faire passer un sale quart d’heure. Si par erreur Shane aurait posé sa main sur un câble de locomotion, il aurait grillé sur place, un peu comme on offrait une peine de mort sur une chaine électrique. Sauf que pour Shane, il n’aurait pas eu d’éponge humidifiée sur la tête pour concentré l’éclair foudroyant sur son cerveau, non en fait, là, il aurait bien eu le temps de le sentir. Raison pour laquelle il ne fallait pas monter sur le toit d’un ascenseur, sauf cas spécial, ici, la réparation. Lorsqu’elle lui lança qu’il pouvait lui tirer dans les pattes, Shane grogna :

    « Je ne voudrais pas vous toucher surtout, vous risquez de crier au meurtre… »

    Mine de rien, il aimait bien répliquer avec elle parce qu’elle ne se laissait pas spécialement faire. Comme Shane, elle avait son petit caractère.

    « En effet, le travail ne détermine pas la personne. Les médecins sont tenaces mais vous, vous êtes vraiment une tête de mule. Une qualité poussée à son paroxysme, quel gâchis. Vous savez, si le travail ne fait pas la personne, vous avez pourtant choisi ce travail parce qu’il correspondait à votre personnalité. Vous avez simplement porté le masque du médecin parce qu’il vous allait à merveille. Il aurait été inutile de porter un masque plus grand ou plus petit lorsqu’on trouve que celui qu’on a entre les mains va parfaitement. Vous connaissiez l’image des médecins lorsque vous avez choisi cette voie, et justement, vous l’avez choisi, parce que c’est ce que vous êtes, alors ne le refuser pas, c’est vous qui êtes lamentable. Il y aura forcément toujours quelqu’un pour haïr un groupe de personne. Vous ne détestez peut-être pas les informaticiens, mais il y en a forcément, ça s’appelle les ennemis naturels. Et quelque soit le métier que vous auriez pu choisir, vous auriez forcément eu des ennemis naturels. Il se trouve que j’appartiens à ceux-là, alors je vous en pris, cessez de me reprocher ma haine et bavardons en bons ennemis que nous sommes, ne serait-ce pas mieux ? »

    Elle lui parla alors de son complexe que taille et Shane pouffa. Il avait certes remarqué cette fâcheuse tendance qu’il avait à voir les autres comme toujours plus grands que lui, néanmoins, pouvait-on qualifier cela de complexe ? Après quelques secondes de réflexion, Shane lui concéda le diagnostique, sans l’avouer pour autant. Il finit par sortir de l’ascenseur et lancer le défi à la doc. Shane était claustrophobe, il n’aimait pas être enfermé. Aussi, s’il avait mal réparé l’ascenseur, il préférerait être à l’extérieur de l’ascenseur lorsque celui-ci se bloquerait… Mais… Elle ne sembla pas vouloir relever le défi. Elle lui jeta un étrange regard, ce à quoi Shane répondit par un salut de la main lorsqu’il la vit tourner les talons :

    « C’est ça ! A plus ma jolie ! »

    Fit-il avant de se tourner lui-même vers l’ascenseur prêt à y rentrer, mais… Il se fit doubler. Il croisa les bras lorsqu’il vit les portes de l’ascenseur se refermer sur elle, d’un air de dire ‘bah voyons…’. Il reprit son ordinateur portable et observa le trajet de l’appareil, prêt à détecter le moindre souci. Cependant, il avait bien fait son travail et la boîte métallique fit le trajet sans encombre. Lorsqu’il la vit revenir, photo à l’appui, Shane garda les yeux sur la photo et un rare demi-sourire s’afficha au coin de ses lèvres. Elle avait gagné. Et loin d’être mauvais perdant, Shane lança un :

    « Prenez deux semaines de congés pour vous reposer, on fera cette visite médicale à votre retour de vacances. »

    Si on pouvait parler de vacances, car elle ne partirait pas spécialement loin. Nosco, c’était petit. Il rangea son ordinateur dans sa sacoche et entra dans l’ascenseur à son tour. Il rêvait descendre dans les RAR pour rejoindre les quartiers de la Brigade, où il aurait un rapport à établir.

    « Je descends, vous venez ou vous marchez ? »

    En bref, sa question était de savoir si elle avait un rendez-vous dans l’Aedes auquel cas leurs routes se séparaient ou si elle avait besoin de prendre elle aussi un RAR. Il appuya sur l’étage -1 et les portes ne tarderaient pas à se refermer, avec ou sans elle. Shane n’avait pas peur de prendre l’ascenseur, il savait exactement combien de secondes durait un trajet, il parvenait à supporter cela. Il avait peur de l’enfermement, à savoir de rester bloquer.
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Message par Invité Mer 18 Aoû - 1:08


"La taquinerie est la méchanceté des bons."
[Victor Hugo]






Un débat aux allures philosophiques, une guerre des pensées, chacun campant sur ses positions. Ne pouvait-elle pas faire des concessions ? Non. Jessica ne savait pas pourquoi… L’image de sa bagarre lui revint à l’esprit… Si elle avait été une loubarde ? Si elle s’était déjà battue dans un gang ? Cela expliquerait la fierté qui la possédé (et ses reflexes ?) elle ne voulait pas lâcher le romsteak avant lui. Et le pire, c’est qu’elle savait qu’elle avait raison. C’est vrai quoi ? N’y en a-t-il pas certain qui rejette toujours la faute sur les autres sans regarder leur propre tord dans l’affaire ? Ou alors ils le fond, mais après coups… donc le mal est fait, l’autre en a souffert, et même si la réparation de la vérité est faite, il demeurera un blessure qui finira en cicatrice : une peau nouvelle, mais si fragile.

Elle esquissa un sourire mutin. Elle appeler au meurtre ? Certainement pas. Une Wilde ca ne demande pas d’aide même si on est au bord du gouffre, ca peut accepter que des personnes viennent en aide... mais demander jamais ! C’est une tare sans doute, mais parfois on vit tellement d’épreuve dur en étant seul, que finalement on se dit : à quoi bon demander au autres car ils n’ont jamais été là.

« Appeler au meurtre ? Hm non… Mais avec un coup de pied bien placé je saurais vous faire regretter toute approche. »


Un sourire, un clin d’œil. Le jeu était lancé. Jessica aimait la provocation, mais pas celle pur et dur, ici c’était plus un jeu, ca serait au premier qui y mettrait fin. Mais en disant cela… ne montrait-elle pas qu’elle avait une défaillance dans ses rapports humains ? Une sorte de gène caché sous des faux semblants de confiance en soit, toute étourdie de son insolente nouvelle vie.

Elle écouta son petit discours, et se faisant elle sortie son portable pour s’amuser avec… elle l’écoutait, mais avait besoin de s’occuper les mains, elle n’approuvait pas tout mais fermait sa bouche, elle attendait qu’il finisse. Quand elle était arrivait ici, c’était le commandor lui-même qui l’avait accueilli, quand elle a choisi la voit de la médecine, et ce assez rapidement… elle ne savait pas trop où elle allait, elle ne regardait pas ce qu’on en disait, ni même de quoi il s’agissait vraiment… elle se contentait de faire des choix, sortir un peu de sa bulle, paraitre normale. Ne pas voir qu’elle pensait trop, ne pas voir que le contacte avec les autre ne lui était pas aussi aisé que ça… porter le masque de la normalité… bien sur avec le temps elle s’était mise à apprécier vraiment ses patients, à aimer parler avec eux… mais même maintenant… elle aimait provoquer… il n’y avait qu’a voir son maquillage qu’elle avait même au travaille et les tenue coloré aux allure pop et parfois goth, et là avec Shane, elle le provoquait, jusqu’au jour ou il la plaquerait contre un mur pour l’étrangler… car on sature toujours de la provocation, hein ?

Elle pensait à sa mort… si on l’étrangle elle pourra mourir… cesser de vivre… Pour l’instant ça ne faisait que 10 ans qu’elle est ici… mais quand ca en fera 100 ? Vivre éternellement, quel horreur ! Ce qui donne toute sa valeur à la vie : c’est la mort ! Ce dire que rien ne dure, que les personnes on peut les perdre, que le visage comme une fleure va se flétrir, c’est ça se sentir vivant, sentir la mort si proche, et entendre son cœur battre, le souffle court et se dire « je suis vivant ! ».

« Ce n’est qu’un concept. Les ennemis naturel c’est stupide, c’est fermer son esprit et porter des œillères. C’est être incapable d’ouvrir son esprit… mais après tout ce n’est pas à la porter de tout le monde… »


Crachait-elle du venin ? Non elle provoquait, le sourire ambigu sur son visage le montrait bien que c’était un jeu… même si elle n’en pensait pas moins, elle avait toujours l’habitude de dire les choses telles qu’elle les pensait, sans réfléchir au mal qu’elle pouvait faire, ca devait sortir, comme si un petit être démoniaque poussait les mots hors de se bouche. Mais après tout le cynique Shane ne pouvait rien dire, lui-même n’avait pas des mots si avenant que ça.

Il lui proposa un défit, et au lieu d’y répondre elle tourna les talons… pour finalement le précipiter dans l’ascenseur… Elle se mettait à apprécier le jeu qui se mettait en place entre elle et lui, entre lui et elle. Elle revint du troisième étage avec photo à l’appui, le sourire de la victoire dessiné sur ses lèvres pulpeuses. Et finalement elle fit un petit bondissement de joie en entendant qu’il allait passer sa visite médicale si elle prenait des vacances.

« Pas de soucies… je n’ai jamais pris deux semaines de congés… hem… je… Vous voulez que ce soit avec moi votre visite ? Si vous voulez il y a d’autre médecin… »


Ben oui quoi, elle ne voulait pas non plus le forcer à le faire avec elle (ouah ca fait un peu tordu ou c’est moi ? oO) après tout il y a avait des médecins moins excentrique qu’elle… qui ne porte pas un tel maquillage au boulot, et qui ne sorte pas dans la cité avec un mini short tartan rouge et des Docs Martin… Mais pas tout les médecins serait resté à parler avec un récalcitrant de la visite médicale, et aucun n’aurait relevé le défit afin de gagner la confiance de ce dernier…

Il entra à son tour dans l’ascenseur alors qu’elle en sorti… Il lui proposa de pendre l’ascenseur avec lui… Elle n’avait pas grand-chose à faire par là… Mais elle se douter de pourquoi il lui proposait ça… tout comme il avait souhaité qu’elle y aille pour le teste plutôt que lui… un claustrophobe… Et là aussi… tous les médecins ne feraient pas ça…

« Je vous suis… ca me fera les pattes de me balader un peu. »


Elle entre donc avec lui dans la boîte métallique… Elle se mit tout juste à coté de lui… elle lui lança un regard en coin et remarqua que l’épaule du jeune homme était un peu plu haute que la sienne… donc qu’elle était plus petite que lui. Shame ! Elle qui espérait le dominer par la taille… au moins elle pouvait toujours espérer avoir une plus grande gueule que lui. Encore et toujours de la compétition… comme si elle ne pouvait pas en sortir.

« Ca… ca ressemble à quoi vos quartier ? »


Elle n’y était jamais aller… étrangement on pouvait sentir une gène en elle… elle n’avait pas peur des lieux confiné… mais être seul avec un homme… la faisait un peu stresser… dans le cadre de son, travaille ça n la gêne pas… mais en dehors c’est autre chose…
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Message par Shane M. Lewis Jeu 26 Aoû - 15:55

    Shane leva un sourcil lorsqu’elle lui répliqua qu’elle ne crierait pas au meurtre, et qu’elle préférerait lui mettre un coup de pied bien placé. Shane eut un petit sourire :

    « Ne croyez pas que je m’y connaisse particulièrement en vêtement féminin mais je doute que votre jupe soit trop étroite pour vous permettre un tel mouvement. A moins de la remonter assez haut avec une anti-élégance hors du commun. Vous aurez plus vite fait d’hurler. »

    Elle portait une jupe-crayon, les jambes collées l’une contre l’autre, Shane voyait l’action bien difficile si elle décidait de lui mettre ce fameux coup bien placé. Même avec un coup fait avec le genou, il faut qu’elle relève la jambe à 90° ce qui était en soit peu possible avec une telle jupe. Elle pouvait marcher avec, il ne fallait surtout pas lui demander de lever les jambes ! (Enfin une suffirait XD)

    « Ouvrir son esprit est à la portée de tous. Le véritable frein c’est la volonté et moi, je ne l’ai pas. Allez-vous donc cesser ? »

    Elle testa l’ascenseur. Il n’aimait pas avoir tort, il n’aimait pas se faire moucher, mais là, elle avait joué le jeu et avait relevé le défi. Il aurait été stupide de sa part de se montrer réfractaire plus longtemps. Il accepta la visite médicale si elle prenait quelques jours de congés. Personnellement, Shane trouvait que ce ne serait vraiment pas de trop. Il rangea consciencieusement son matériel, à savoir son ordinateur dans sa sacoche et puis tout ce qu’il pouvait bien fourrer là dedans. Il passa la lanière machinalement à l’épaule gauche et demanda par oreillette, la restauration définitive de l’électricité dan l’ascenseur. Voilà qui était fini. Il regarda on téléphone portable pour vérifier qu’on ne lui avait pas confié une autre mission de réparation. Un message apparut. Il y avait un problème informatique au niveau des comptes bancaires, certaines personnes s’étaient retrouvées dans l’incapacité d’effectuer un virement. Afin que le problème ne grossisse et se répande. C’était sûrement encore un petit rebelle ou un petit rigolo qui s’était amusé à changer le script. Ca arrivait de temps en temps. C’était simple à restaurer. Ca causait plus un désagrément qu’autre chose. Il renvoya un ‘j’arrive’ par sms et s’engouffra dans l’ascenseur qu’il avait réparé.

    « Ce sera vous. Je pense qu’il serait stupide que je prenne autre médecin. Quand un couple se forme, il est inutile d’aller voir ailleurs. »

    C’était de la taquinerie pure et dure. Par couple, il n’entendait qu’association, coopération, bref rien que très fort en sentiments, mais il avait rendu sa phrase ambigüe pour jouer avec elle. Au final, il aimait bien discuter avec elle, ça lui plaisait bien, même si elle était têtue comme une mule, lui-même n’était pas un exemple en la manière. Il ne pouvait donc guère lui en vouloir. C’était ainsi. Il lui proposa de monter dans l’ascenseur avec lui si elle avait besoin de descendre, plutôt que d’attendre le suivant. Elle monta. Il haussa les épaules et appuya sur la touche -1 pour descendre aux SU. Les portes se refermèrent derrière elle et la boite métallique se mit à descendre.

    Shane sera les dents et colla le dos de sa tête contre la paroi de la cabine. Il cherchait à être hors du temps et ne pas penser qu’il était enfermé dans une boîte. Il ferma les yeux et pensa à un vaste paysage avec de l’air. Elle lui parla, elle lui demandait comment était les quartiers de la brigade. Elle avait fait fuir cette belle image d’un espace bien oxygéné et il se rappelait qu’il était enfermé dans un ascenseur. Il répondit alors en essayant d’avoir cette fois l’image du quartier général :

    « Grand… Avec de l’air… Plein d’air… »

    Les portes s’ouvrirent et il fut le premier dehors. Déjà, il se sentait mieux. Il respirait tranquillement. Avançant droit devant, il réalisa alors :

    « Quoi vous n’avez jamais été dans les quartiers de la brigade pour y soigner quelqu’un ? Je sais que l’entrée est très réglementée mais de là ce que vous n’y soyez jamais allée… »

    C’était peut-être vrai. Shane avait déjà été dans le Sapienta, mais seulement parce qu’il y avait ces foutues visites médicales à passer, sans quoi il n’aurait jamais eu l’idée et surtout l’envie de s’y promener.
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